La chasse aux sorcières

Les justes se lèvent, les yeux brûlants
De haine et de malveillance.
Des fous nourris de peur et de mensonges
Pour frapper, brûler et tuer.

"Witch Hunt", Rush (1981)

Voici revenu le temps des citrouilles qui fut autrefois celui des navets — et désormais l'apanage des mauvais scénarios et des couards. À l'image du 10 de pique en cartomancie ou de son équivalent au tarot illustré d'un personnage gisant face contre terre, le dos transpercé de dix épées, octobre est un mois sombre, souvent porteur d'un sentiment d'angoisse et d'appréhension. Connu occultement sous le nom d'octobre rouge, mois de la récolte, du sang versé, de l'immobilisme et de la perte de contrôle, il se termine par des mascarades où l'on joue à se faire peur en se grimant en monstres, fantômes ou sorcières pour se rassurer. Mais le nombre 10 est aussi un symbole de transition, comme un pont entre deux mondes puisque la mort, au sens vrai, n'est qu'un transfert d'un état à un autre. Dans l'oracle Lenormand, le 10 de pique est d'ailleurs associé au vaisseau qui s'éloigne vers des rivages inconnus que l'on pourrait presque assimiler à la barque de Charon1.

Les sorcières mal-aimées

Le mythe des sorcières est à l'image de la profondeur abyssale de l'ignorance humaine, des religions hypocrites et des psychopathes qu'elles encensent. Comme l'a écrit l'historien Michel Pastoureau, « les sorcières ne sont pas l’affaire du Moyen Âge mais de l’époque moderne. » En effet, la haine envers le principe féminin ne date pas d'hier, mais semble atteindre de nouveaux paroxysmes aujourd'hui. Il suffit, pour s'en rendre compte, d'observer les dérives de plus en plus violentes de la propagande transgenriste ou de l'obscurantisme religieux poussé à l'extrême qui tente de s'imposer dans les civilisations occidentales. 

Contrairement aux histoires que l'on raconte, ce n'est pas à l'époque médiévale qu'a été commis le plus grand nombre de crimes contre les « sorcières » mais à la Renaissance. Les femmes considérées comme telles étaient en majorité des guérisseuses, des sages-femmes ou des herboristes, issue de la classe populaire et détentrices d'un savoir ancestral qui concurrençait le credo humaniste reposant sur la science et la connaissance (et non le savoir). Leur pratique fut donc qualifiée de « magique » pour permettre l'ouverture de la chasse aux sorcières.

Les « sorcières » ne dérangeaient pas les hommes en tant qu’individus, mais le système archontique qui utilisait les institutions (Église, justice, médecine officielle) pour éliminer ce qui échappait à son contrôle.

On leur reprochait ainsi d'en savoir trop et bien plus que les institutions en place. Leur connaissance des cycles lunaires et des correspondances naturelles leur permettait, en outre, de sortir des formes imposées et toucher à l'archi-structure du « vivant ». C'est pourquoi on les accusait de se transformer ou de métamorphoser les autres, reflet déformé de leur aptitude vibratoire à briser les formes, à fluidifier ce que la matrice veut figer — autrement dit, elles démontraient que la matière est énergie et que toute énergie est malléable. 

Ce regard malicieux et aguicheur
Qui met ma conscience à nu,
C'est de la sorcellerie.
Et je n'ai aucun moyen de m'en défendre,
La chaleur est trop intense pour cela.
À quoi servirait le bon sens en tel cas ?

"Witchcraft", Frank Sinatra (1957)

À mille lieues de l'archétype de la vieille femme repoussante flanquée d'une verrue sur le nez, les « sorcières » étaient coupables de leur indépendance et du désir qu'elles suscitaient chez les hommes. Il s'agit certainement là du plus grand non-dit car il perdure encore dans certaines religions. Beaucoup de procès de sorcières furent, en effet, nourris de fantasmes masculins inavouables. Comme les hommes ne maîtrisaient pas leurs pulsions, on projetait la faute sur la femme : « tentatrice » ou « alliée du diable ». La faiblesse cherchant toujours à blâmer, la dissonance cognitive était par trop insupportable pour le sexe dit « fort ». Au grand bénéfice de la clique archontique manipulant les émotions humaines.

Enfin, en tant qu'archétype du principe féminin insoumis (à l'image de Lilith, la première femme d'Adam, accusée d'avoir tenté Eve en prenant la forme d'un serpent), les sorcières rappelaient que l'incarnation dans la chair ne peut se faire sans ce principe fondamental.  Dans un monde régi par un dieu patriarcal jaloux, cette puissance est insupportable, car irréductible.

Quand l'Âme agit sans l'Esprit

Et c’est bien là que le piège se referme : tout ce qui échappait au contrôle institutionnel fut requalifié en « magie ». Mais qu’est-ce que la magie, sinon l’« Âme qui agit » ? Une force qui manipule les formes, mais sans passer par l’Esprit. Or, une âme qui agit sans esprit finit toujours par s’enchaîner elle-même : ce qu’elle attire par ignorance, elle devra tôt ou tard le payer.

En français, le mot sorcier (ou sorcière) vient du latin sortiarius, « diseur de sorts » dérivé de sors, le sort ou le destin. La magie est donc une énergie codée et le sort, une intention exprimée qui peut être brisée instantanément par une fréquence supramentale (d'où l'importance de toujours vibrer haut). Le non-consentement produira un effet boomerang qui non seulement rendra inopérant tout acte de magie, mais cette énergie devra trouver une cible et ce seront ceux qui l'auront émise qui écoperont. Le sort rebondira ainsi en triple intensité vers ses auteurs.

Revêts-toi d'ombre
File à travers les ondes
À la rencontre de la fierté et de la vérité
Le danger est une grande joie
L'obscurité brille de l'intensité d'un feu

"Witches' Song", Marianne Faithfull (1979)

À noter que la magie, qu'elle soit noire ou blanche, demeure la même puisque c'est là encore une affaire de polarités interchangeables. La polarisation est, d'ailleurs, un piège pernicieux qu'il faut impérativement s'appliquer à dépasser. Ainsi prier pour autrui est une forme de magie, peu importe la louabilité de l'intention. D'où l'adage bien connu mais mal compris : « l'enfer est pavé de bonnes intentions ». 

En outre, le terme sort, en français2, n'est pas sans rappeler le verbe sortir. La sorcière est celle qui sort des cadres et brise les cercles. Sous sa forme intransitive, elle s'extrait du lot, de la norme, des boucles matricielles ; sous sa forme transitive, elle expose ce qui est occulté : le savoir, les secrets, les forces invisibles.

Des friandises ou un sort 

Mais « sortir », c’est parfois aussi « déballer ». Car la Matrice adore nous offrir ses papillotes scintillantes, promesses de douceurs et de réconfort. Comme dans les Dragées surprise de Bertie Crochue, on prend un risque à chaque bouchée : 

— Fais attention avec ça, dit Ron. On peut vraiment avoir des surprises en mangeant ces trucs-là. Il y a toutes sortes de parfums. Si tu as de la chance, tu peux avoir chocolat, menthe ou orange, mais parfois, on tombe sur épinards ou foie et tripes. George dit qu'un jour il en a eu un au sang de gobelin.

Harry Potter à l'école des sorciers, J.K. Rowling (1997)

Voilà bien l’image de la Matrice : un emballage séduisant, mais un goût aléatoire — et plus souvent immonde que délicieux.

Et dans le genre friandises piégées, les pervers narcissiques sont de véritables maîtres confiseurs. Extérieurement, ils se parent de papiers brillants et chatoyants. Mais à l’intérieur, ce n’est pas du chocolat : c’est de la matière déjà digérée, recyclée et reconditionnée. On pourrait croire que l'odeur finit par trahir l'emballage, mais malheureusement, ils réussissent toujours à convaincre leur entourage que ce n’est pas eux qui sentent mauvais, mais leur victime sur laquelle ils s'acharnent jusqu’à la faire craquer.

Ces papillotes humaines ne sont pas que des individus dysfonctionnels : ils servent bien souvent de relais aux sous-êtres archontiques. Leur rôle ? Déclencher la réaction émotionnelle de l’autre pour ensuite inverser les rôles. Ils provoquent, harcèlent, manipulent, jusqu’à ce que la victime s’effondre. Alors, ils pointent le doigt : « Voyez, le monstre, c’est elle ». Et tant que personne n’ose déballer la papillote, le stratagème continue.

Ce qui est en haut comme ce qui est en bas

Car des papillotes humaines aux confiseries archontiques, le principe reste identique : les « grands de ce monde », apprentis sorciers de la magie noire et de l’illusion, emballent toujours leur poison dans les papiers chatoyants du « progrès », de la « morale » ou de « l’inclusivité ». Les friandises changent, mais le goût amer du politiquement correct demeure aussi infect que l’humainement abject.

Ces élites, relais consentants de la matrice, occupent les sièges du pouvoir pour mieux inverser les rôles : hypnotiser les foules, projeter leur culpabilité sur ceux qui échappent à leur contrôle, et désigner des coupables à brûler — hier sur les bûchers, aujourd’hui par la culture de l’annulation, les purges politiques ou médiatiques.

Et que l’on ne s’y trompe pas : les chasses aux sorcières ne sont pas un souvenir poussiéreux des âges sombres. En Afrique (et ailleurs), des femmes et des enfants sont encore torturés et tués sous prétexte de sorcellerie, comme en témoignent les rapports d’Amnesty International3.

Quand je regarde par ma fenêtre,
Il y a tant de choses à voir.
Et quand je regarde à l'intérieur,
Il y a tant de personnalités différentes à adopter.
C'est étrange, tellement étrange :
Il faut reprendre chaque point d'assemblage.
Ce doit être la saison des sorcières.

"Season of the Witch", Donovan (1966)

Les archontes recyclent éternellement les mêmes scénarios, non pas pour que les âmes prisonnières apprennent — à quoi bon quand on efface et manipule les mémoires ? —  mais pour entretenir la boucle qui les nourrit.

Notes et références

  1. ^  Dans la mythologie grecque, Charon est le nocher (le passeur) des Enfers. Il est le fils d'Érèbe (l'Obscurité) et de Nyx (la Nuit). Sur les marais de l'Achéron, il faisait traverser le Styx avec sa barque, contre une obole, aux âmes des morts ayant reçu une sépulture, d'où la coutume de placer une obole sous la langue du mort avant son enterrement. Ceux qui ne pouvaient payer, faute d'avoir été enterrés convenablement, devaient errer sur les bords du fleuve Styx pendant cent ans.
  2. ^ Chaque langue possède une fréquence spécifique qui va bien au-delà des mots. Le français se classe parmi les langues initiatiques. Historiquement, il était et reste encore utilisé dans les hautes loges occultes, notamment en raison de sa structure riche et précise, qui permet une codification complexe des idées et des rituels. 
  3. ^ Accusée d’être une sorcière, Akua Denteh, 90 ans, a été lynchée et battue à mort dans les rues de Mempeasem en juillet 2020. Dans certaines régions d’Afrique, les sorcières font peur et sont pourchassées. Selon Amnesty International en Gambie, plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées et placées en détention. Ces personnes sont torturées et forcées à boire une boisson hallucinogène les contraignant à avouer leur sorcellerie. 

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Biorythmes : la partition invisible de nos vies

Avez-vous déjà remarqué ? Lorsque vous êtes plein de vitalité, souvent la personne la plus proche de vous est à plat. Quand l'autre est de bonne humeur, c'est vous qui êtes irritable. Et quand vous avez les idées claires, l’autre semble confus. Comme s'il existait des schémas énergétiques récurrents qui entretenaient ces phases de désalignement.

C'est là qu'intervient l'étude des horloges biologique ou biorythmes. Il s'agit d'un ensemble de trois cycles réguliers, calculés à partir de notre date de naissance. Le premier de 23 jours affecterait notre vitalité physique ; le second de 28 jours nos humeurs et nos émotions ; et enfin, le troisième de 33 jours notre mental et notre communication. 

Ces cycles ne sont d'ailleurs pas sans rappeler, respectivement, ceux du Soleil, de la Lune et de Mercure, réputés pour avoir le même type d'influence dans le thème astrologique.

Les biorythmes sont représentés sous forme d'ondes sinusoïdales avec des phases optimales (pics), dépressionnaires (creux) ou critiques lorsque la courbe atteint l'abscisse (ou point zéro).

La question ici n'est pas de débattre de la réalité scientifique de ces cycles ni de leur bienfondé, puisque chacun peut les observer et décider par lui-même. La vraie question serait plutôt : si ces cycles sont naturels, quel intérêt servent ces déphasages intermittents — aussi bien au niveau individuel que collectif ?

Et si, à l'instar du thème astrologique (ou astral), ces rythmes biologiques relevaient purement d'une programmation matricielle ? Une manière de nous maintenir dans des oscillations prévisibles, de limiter nos pics, et surtout… d’empêcher que nous soyons trop souvent en phase avec les autres.

Visualisez une onde sonore. Les ingénieurs du son ont souvent recours à un système d'écrếtage des pics, appelé limiteur, pour maintenir le volume dans une plage contrôlée. 

Et si les biorythmes jouaient exactement ce rôle pour nous ? 

Des limiteurs invisibles qui empêcheraient nos pics d’énergie, d’émotion ou de clarté intellectuelle de durer trop longtemps.

Encore plus subtil : lorsque deux (ou plusieurs) ondes sonores se rencontrent, si elles sont en phase, elles peuvent s’additionner, amplifiant ainsi le volume et la puissance. Mais si elles sont déphasées, elles s’annulent partiellement, ce qui réduit l’élan.

Et si la matrice organisait ce déphasage en permanence ? 

Quand vous êtes en haut, l’autre est en bas. Quand l'autre est clair, vous êtes confus. Quand vous avez envie de bouger, l'autre n’a aucune énergie. Résultat : jamais vraiment en phase. Toujours un peu de friction.

Et que génère cette friction ? Le fameux loosh, cette énergie émotionnelle dont le système se nourrit. 

Dans cette logique, les biorythmes ne seraient pas seulement des courbes individuelles. Ils serviraient aussi à organiser nos relations, nos rencontres, nos conflits.

Deux personnes rarement en phase produisent beaucoup plus de tension, donc beaucoup plus d’énergie exploitable pour la matrice. Comme si nous étions tous branchés sur une partition invisible, qui s’assurait que l’harmonie reste rare, et que la dissonance soit la norme.

Alors, la prochaine fois que vous sentirez ce déphasage avec un proche, au lieu d'accepter cette fatalité comme un phénomène pseudo-naturel contre lequel vous ne pouvez rien, demandez-vous plutôt ce qu'il adviendrait si vous pouviez refuser d''entrer dans ce jeu et retrouver votre propre fréquence.

Parce que si ces cycles existent, le plus grand pouvoir reste le vôtre : celui de choisir de ne pas y croire, et de vous réaligner en conscience à votre axe.

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L'amplification de polarisation gauche-droite après l'assassinat de Charlie Kirk

Bonsoir !

Je voudrais juste dire quelques mots sur l'actualité et les événements récents, car je vois des gens pris dans un mouvement de tenaille qui oppose la gauche à la droite. Cela a pris une ampleur considérable depuis l'assassinat de Charlie Kirk et je regarde, éberlué, les gens tomber dans le piège. Parfois ils devraient faire preuve d'un peu plus de bon sens.

Car il fut un temps, au début de la pandémie de COVID et avant, où les médias alternatifs avaient plus ou moins compris que nous vivions dans un état unipartite. Et comme ils disaient aux États-Unis, quand j'y faisais de fréquents aller-retour, dans les années 90, « Peu importe pour qui vous votez, c'est toujours le gouvernement qui l'emporte ». On dirait que c'est tombé aux oubliettes avec toute cette frénésie qui oppose la droite à la gauche. Et je veux juste faire profiter de mes quelques 35-36 années de recherche et d'investigation en la matière.

Il existe un autre niveau, que nous devons comprendre, sans quoi nous ne pourrons jamais saisir la situation dans son ensemble. Et cet autre niveau (ou échelon) est ce que j'appelle la secte mondialiste.

Il s'agit d'un réseau mondial de sociétés secrètes extrêmement cloisonné, à tel point même que la plupart des membres de ces sociétés secrètes n'a aucune vision d'ensemble de la situation. Seul le noyau dur en a connaissance. Tout est cloisonné à l'intérieur même du système. Et cette secte a pour objectif de créer une dystopie à l'échelle planétaire,impliquant la fusion de l'esprit, du cerveau, du corps humain avec l'intelligence artificielle, afin que cette dernière devienne l'esprit humain. Il serait alors possible de créer un esprit collectif dans lequel les pensées et les réactions émotionnelles des individus leur seraient transmises. Et tous ces oligarques de l'IA, Musk, Andreessen et Teal, Sam Altman, Larry Ellison...poussent le monde dans cette direction.

Comme je l'ai dit avant l'avènement du régime Trump, il a été mis en place pour cibler ce domaine – cette mentalité, connue aujourd'hui sous le nom de MAGA – qui s'opposait à cette dystopie de l'intelligence artificielle ; qui s'opposait à la destruction de la liberté d'expression et à toutes les autres impositions, les concepts numériques, etc. Et cet échelon (cette secte) opère à la fois à travers la gauche et la droite – et même le putain de centre, d'ailleurs – pour faire avancer son programme.

Et comment ça fonctionne ? Quand la gauche est au pouvoir, ils ciblent la liberté d'expression. On l'a bien vu avec toute cette mentalité woke où si vous n'utilisez pas les bons pronoms, vous êtes viré. Et tant d'excuses ont été et continuent d'être utilisées dans les domaines où la gauche est au pouvoir pour détruire la liberté de parole, la liberté d'expression et d'opinion.

C'est là que vous introduisez… parce que les gens ne veulent pas cela, d'où le ciblage de la soi-disant droite MAGA. Mais vous devez quand même les amener à soutenir la destruction de la liberté d'expression.

Alors, ce que vous faites, c'est que vous avez des individus comme Trump ou d'autres comme Vance, Musk, tous ces gens-là, qui se lèvent et clament : « Nous défendons la liberté d'expression ! Nous devons mettre un terme à tout ce cirque woke. » C'est pour cette raison que les gens qui ne veulent pas du wokisme et de la destruction de la liberté d'expression, votent pour eux et qu'ils sont élus. Et puis, une fois en poste, ils se mettent peu à peu à renvoyer la même image, usant de prétextes divers.

Aujourd'hui, nous avons cette situation où la droite incarnée par Pam Bondi, la procureure générale des États-Unis – une copie conforme de Trump – emploie le terme même de « discours haineux » utilisé par ceux auxquels elle s'opposait.

On voit des individus comme Alex Jones (mon dieu, qu'est-ce qui a bien pu arriver à ce type ?) qui promeuvent cet agenda en accusant la gauche de l'assassinat de Charlie Kirk, les traitant de terroristes nationaux. Il s'agit bien du même Alex Jones et du même mouvement MAGA qui condamnaient la gauche qui, quand elle était au pouvoir, traitait la droite de « terroristes nationaux ».

Nous avons maintenant cette fusion, qu’ils appellent « diagogue et dialectique », où deux idéologies apparemment opposées finissent par se rejoindre sur un même terrain. Ainsi, quand la gauche est au pouvoir, elle se sert d'excuses pour détruire la liberté d'expression. Quand la droite est au pouvoir, elle a recours à divers prétextes pour détruire la liberté d'expression, employant exactement les mêmes termes, à savoir « discours haineux » et « terroristes nationaux ».

C'est un jeu psychologique. Une psyop menée à la fois par la gauche et par la droite. Et à moins que nous ne percevions cet autre échelon qui opère à travers eux, nous allons continuer à nous battre entre nous pendant que cet échelon fera avancer son programme sans la moindre opposition.

Pourquoi pensez-vous qu'Elon Musk ait fait irruption dans un rassemblement pour réclamer la liberté d'expression, incitant – intimant les gens à se battre ? Pourquoi le résultat est-il toujours le même peu importe que ce soit la gauche ou bien la droite ? Parce que les deux sont des polarités de ÇA. Les deux sont des pions de ÇA.

Et cet échelon, nous devons non seulement le comprendre, mais aussi nous y attacher et nous demander pourquoi.

Aujourd'hui, un des grands serviteurs, une des grandes agences, des vecteurs de ÇA, c'est le gouvernement, les services de renseignement et les réseaux militaires qui opèrent depuis Israël. Pas le peuple juif en général, mais CET échelon qui dirige Israël. C'est pourquoi il opère aux États-Unis.

De plus en plus de personnes, dont Charlie Kirk, commençaient à s'en rendre compte, à réaliser l'influence considérable qu'il exerce.

Il exerce une influence considérable en Grande-Bretagne par l'intermédiaire d'individus comme Starmer ; une influence considérable dans d'autres pays à travers le monde sous forme cachée. Et il exécute les ordres de CET échelon.

Et donc, quand on se penche sur des événement comme l'assassinat de Charlie Kirk, (horrible, d'ailleurs, je n'étais d'accord avec lui que sur très peu de choses, mais ce n'est pas ainsi que l'on doit réagir à des propos) mais il y a ceux qui, tout de suite… Ce qu'on peut voir quand ce type d'événement horrible se produit, qu'il s'agisse du 11 septembre ou autre, c'est qu'immédiatement, vous avez droit à un narratif. C'est pourquoi, quelques minutes après les événements du 11 septembre, le nom d'Oussama ben Laden a été évoqué. Parce que c'est vers là où ils voulaient vous pousser.

Et quand on prête attention, qu'il s'agisse de l'assassinat du président Kennedy, de Bobby Kennedy, de Martin Luther King, qu'il s'agisse du 11 septembre, de l'invasion de l'Irak sous prétexte d'armes de destruction massive, on se rend compte que le narratif ou constat initial n'est jamais la vérité qui ressort plus tard. Et donc, en envisageant l'assassinat de Charlie Kirk sous cet angle, je me pose immédiatement la question : « Quelle histoire veulent-ils nous faire avaler ? »

Immédiatement, elle apparaît avec les médias pro-Trump qui affirment que c'est la gauche qui est responsable. Et alors, ce que vous obtenez, c'est une réaction de la droite contre la gauche : Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! Fin de la liberté d'expression. « Nous soutenons la suppression de la liberté d'expression. » Cet échelon se pisse littéralement dessus de rire devant la naïveté qu'il a lui-même provoquée.

Sur ce, d'autres débarquent en disant : « Oh non, c'était Israël parce qu'il s'opposait à eux et que ça aurait été un cauchemar pour Israël s'il avait rallié les sionistes chrétiens à sa cause. » Mais quand on considère cet échelon, eh bien, oui, les deux peuvent être vrais et d'autres possibilités aussi, car ce qu'ils veulent, c'est que vous vous concentriez sur ceux qu'ils vous disent être les coupables.

Je ne peux pas dire pour l'instant avec certitude si Tyler Robinson l'a fait ou non ou s'il s'agit d'un bouc émissaire, ou bien s'il était sous contrôle mental... Je ne peux rien affirmer. Il reste encore beaucoup de recherches à effectuer avant de pouvoir tirer de telles conclusions. Mais la réalité, c'est ce qu'on met en avant.

Vous avez ce narratif grotesque du FBI... Le FBI, d'ailleurs, qui sert cet échelon depuis des générations. Pensez à J. Edgar Hoover, pour commencer. Et ils vous ont raconté des histoires sur ces événements majeurs comme le 11 septembre, etc. qui s'avèrent invariablement fausses. Ils ont même été dénoncés à maintes reprises pour avoir utilisé leurs agents et leurs informateurs pour organiser une attaque terroriste, et intervenir ensuite pour y mettre un terme et s'en attribuer le mérite alors qu'ils l'avaient eux-mêmes orchestrée. C'est le narratif que vous sert le FBI à propos de l'assassinat de Charlie Kirk.

Une chose à savoir à propos du FBI et de ces autres organismes comme ceux chargés de la lutte contre l'alcoolisme, le tabagisme et les armes à feu, la NSA, la CIA, tous ces agences, le MI5, le MI6 – c'est que tout ce qu'ils vous racontent sied à CET échelon et n'a pas pour but de vous dire la vérité.

Donc, vous pouvez avoir des gens... et je ne fais pas le lien avec l'assassinat de Charlie Kirk parce que je ne sais pas encore, il faut pousser les recherches, mais je m'en sers comme modèle pour expliquer comment ça se passe. Vous pouvez mettre en avant la personne qui a tiré, celle qui est au centre de l'attention, celle qui a commis l'acte, si vous préférez, mais vous devez ensuite remonter tous les échelons pour trouver ceux qui ont, en réalité, orchestré le tir. Ainsi, vous pouvez avoir quelqu'un de gauche ou quelqu'un de droite qui accomplit quelque chose, mais si vous remontez à la source et que vous dépassez les miroirs et les écrans de fumée pour explorer l'ombre, vous découvrirez qui a réellement orchestré et fait en sorte que cela se produise. 

Et tout ça, c'est ce que les médias alternatifs devraient faire, mais ne font généralement pas, du moins le noyau central, promu par des algorithmes, qui a pris le contrôle des médias alternatifs depuis la COVID. Et il serait temps qu'ils s'y mettent enfin, bordel, et cessent de se faire les porte-parole et les propagandistes du système. Parce que Trump fait autant partie du système que Biden et Obama avant lui, car ce ne sont que les marionnettes de ÇA.

Je suis là, aujourd'hui, après quoi… 35/36 ans. Depuis 1990, j'ai commencé à observer tout ça se mettre en place et à voir les schémas se dessiner et là, je n'en reviens foutrement pas à quel point ça a été facile pour ÇA de sortir les violons à ceux qui se prétendent être les médias alternatifs.

Maintenant, Il y a des gens bien, des gens intelligents, qui le voient, qui travaillent à l'ancienne, en comprenant comment le jeu fonctionne. Mais il y a le noyau central bénéficie du nombre et du soutien algorithmique et se fait le jeu de ÇA à une échelle qui dépasse l'entendement. Il faut que ça cesse, et si ça ne cesse pas, alors nous devons dénoncer ça, et c'est ce que je fais.

C'était donc quelques réflexions sur la situation dans laquelle nous nous trouvons. Ce qu'ils veulent, c'est une guerre civile, pas seulement en Amérique, ni au Royaume-Uni, mais partout dans le monde, afin que nous soyons trop occupés à nous battre les uns contre les autres pour empêcher cet échelon de poursuivre son œuvre d'imposer une dystopie.

Et n'oubliez pas, alors même que je vous parle, Trump est ici à Londres pour rencontrer le putain de roi et Starmer. Comme c'est opportun ! Et aux États-Unis, ils se servent des prétextes de la gauche pour imposer des blocages et la suppression de la liberté d'expression. En Grande-Bretagne, nous avons un gouvernement qui se dit de gauche, qui se sert et s'est servi, depuis son arrivée au pouvoir, de la droite comme prétexte à la destruction de la liberté d'expression.

C'est exactement ce que je dis : lorsque la droite est au pouvoir, elle cible la gauche pour détruire la liberté d'expression. Lorsque la gauche est au pouvoir, elle cible la droite pour justifier la liberté d'expression.

Allez, les gens, réveillez-vous tant que vous le pouvez encore parce qu'on se joue de nous !

Bon, beaucoup de le font et ça doit cesser. Et ce MAINTENANT ! Parce que si nous ne le voyons pas, ils vont nous monter les uns contre les autres jusqu'à ce que la dystopie règne en maître.

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Jamais

Voici un nouveau contre-ver d'oreille (ou anti-chanson) destiné à retourner vibratoirement les boucles de programmation matricielle qui se répètent sans cesse dans notre expérience simulée.

Qui n’a jamais traversé un schéma toxique dans ce monde de prédation, bâti sur la souffrance comme pilier fondamental ?  Tant que l’on se persuade (ou que l’on se laisse persuader) d’être responsable de la bassesse humaine (savamment orchestrée par l’astral), le cycle algorithmique se rejoue à l’infini.

Mais parfois, la souffrance et la désillusion atteignent un tel seuil que l’âme, saturée, refuse d’endosser une nouvelle fois ce rôle mortifère. C’est alors que tout peut basculer.

Le rayon de l’esprit révèle ces schémas répétitifs et les consume — à condition que la personne n’autorise plus les pensées parasites (qui ne lui appartiennent pas) à violer son espace mental. À condition aussi qu’elle cesse de nourrir de son énergie vitale les émotions suscitées par ces mêmes pensées ou croyances. Alors, elle passe de la perception — où elle se projette dans ce qui n’est pas elle — à la perspective, d’où elle observe avec neutralité, froideur et lucidité ce qui se joue, et choisit d’agir de manière stratégique et non réactionnelle.

On ne joue pas aux échecs comme on joue au foot : imaginez Karpov donnant un coup de boule à Kasparov en pleine partie ! Et souvenez-vous : à la fin du jeu, toutes les pièces — rois ou pions, sans exception — retournent dans la boîte.

Comme pour mes précédentes anti-chansons (“Au nom du Père”, “Âme mnésique”), “Jamais” a été générée par l’IA à partir de mes paroles, remixée avec mes modestes moyens, et mise en images de synthèse grâce à un clip que j’ai conçu moi-même. Un travail de longue haleine, car contrairement à ce que beaucoup croient, l’IA ne fait pas tout d’un simple clic : il faut tester, ajuster, retoucher, assembler, et y consacrer beaucoup de temps. Merci d’excuser les limites techniques : la qualité n’est pas le reflet du message, mais des outils gratuits disponibles. 

"Jamais" n’est pas une plainte mais une clôture de boucle : un refus net de rejouer les mêmes scénarios. C’est aussi une manière de recycler vibratoirement les blessures en création. 

Lâchez du lest, pas du loosh !

Jamais

Toi l'amie qui m'a trahie
L'innocence fausse de ton déni
La malveillance vraie de ton envie
Oh oh oh

Trop longtemps de mes blessures
Tu t'es nourrie
Si souvent de ce qui rassure
Tu t'es servie

Fait de mes émois un levier
Et de ma voix ton bouclier
Sans jamais…
Jamais te mouiller
Jamais te dévoiler
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Toi l'amie qui m'a salie
Le silence strident des tes non-dits
L'indécence sourde de ton mépris
Oh oh oh

Il fallait que je combatte tes batailles
À ta place
Toujours que je colmate tes failles
Dans la glace

Me faire l'écho de tes ragots
Le porte-à-faux de ton ego
Sans jamais…
Jamais te mouiller
Jamais t'exposer
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Mais le rayon de l'esprit
Disperse les brumes
Transperce la nuit
Dissout l'amertume
Des mémoires endormies
Que la lumière rallume

Arrache les voiles
Les peurs, la rancune
Ébranle l'astral
Que son ardeur importune
Eclipse les étoiles
La douleur, l'infortune

Toi l'amie qui m'a trahie
L'innocence fausse de ton déni
La malveillance vraie de ton envie
Oh oh oh

Trop longtemps de mes blessures
Tu t'es nourrie
Si souvent de ce qui rassure
Tu t'es servie

Fait de mes émois un levier
Et de ma voix ton bouclier
Sans jamais…
Jamais te mouiller
Jamais te dévoiler
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Me faire l'écho de tes ragots
Le porte-à-faux de ton ego
Sans jamais…
Jamais te souiller
Jamais t'exposer
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Plus jamais…

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.
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L'heure du crime

On a dit que le génie n'est qu'une longue patience.

Une étude en rouge, Arthur Conan Doyle (1887)

De retour du pays de l'oncle Charley, je vous propose une petite escale par mon ancien pays d'adoption — plus précisément à Londres, au 221B Baker Street, demeure du plus célèbre détective de fiction de tous les temps. Celui-là même qui, à l'instar du 9 de carreau, nous invite, ce mois-ci, à la patience et à la persévérance face aux obstacles et aux défis. C'est aussi la fin d'un cycle (représenté par un cercueil dans l'oracle Lenormand) et la préparation d'un nouveau départ.

L'œil du privé et la justice aveugle

On croit souvent que Sherlock Holmes, personnage légendaire créé par Sir Arthur Conan Doyle en 1887, est l’original, le pionnier. Mais en réalité, le premier détective littéraire, c’est Auguste Dupin — né sous la plume d'Edgar Allan Poe en 1841 (dans Le Double assassinat de la rue Morgue). Un an plus tard, Eugène Sue publie Les Mystères de Paris, où l’enquête se mêle à la fresque sociale, et où le limier arpente les ruelles crasseuses pour rétablir la justice.

Deux archétypes d’enquêteurs aux antipodes l’un de l’autre : Poe inaugure le détective cérébral, enquêteur de salon, pur esprit logique, tandis que Sue incarne l’enquêteur « de terrain », immergé dans le tissu social et les bas-fonds, au service d’une cause humanitaire ou morale. L’un scrute les indices à la lumière de l’esprit, l’autre plonge dans la boue des hommes.

Le personnage de Poe inspirera l'inspecteur Lecoq (dans L'Affaire Lerouge) d'Émile Gaboriau, le « père du roman policier », lequel influencera, à son tour, Conan Doyle pour la création de Sherlock Holmes.

Mais si ces détectives de littérature ont su fasciner des générations de lecteurs, c'est avant tout parce qu'ils empruntent à leurs homologues de chair et d'os qui, dans la vie « réelle », ont permis de résoudre quelques-uns des plus grands crimes de l'histoire de l'humanité.

Parmi eux, on retiendra le nom d'Eugène François Vidocq, souvent considéré comme le premier détective privé de l'histoire (1833), puis ceux d’Allan Pinkerton, fondateur de la toute première agence de détectives privés outre-Atlantique (1850), et de William John Burns, surnommé le « Sherlock Holmes américain ».

Entre chien et loup

Mais qu’en est-il lorsque le détective croise la route de son contraire absolu ? Lorsque le limier du système au flair infaillible, asservi à sa logique implacable, rencontre le loup insaisissable au masque toujours changeant, n'écoutant que son instinct, se jouant des lois pour mieux les détourner ? C’est là qu’entre en scène Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc, dont la plume a parfois défié celle de Conan Doyle — jusqu’à réinventer Holmes sous le nom de Herlock Sholmes (pour raisons légales) dans un duel littéraire mémorable.

Ils se mesurèrent du regard, ennemis maintenant, ennemis déclarés et frémissants. Un peu énervé, Lupin reprit : « Voilà plusieurs fois, Monsieur, que je vous rencontre sur mon chemin. C'est autant de fois de trop, et j'en ai assez de perdre mon temps à déjouer les pièges que vous me tendez. »

La Dame blonde, Maurice Leblanc (1908)

Leur affrontement s'étale sur plusieurs années : quatre ans après leur première rencontre, Lupin provoque le détective britannique par voie de presse et cambriole un hôtel en dépit de la présence de ce dernier, qui parvient néanmoins à récupérer les objets volés. Leur face-à-face montre l'incompatibilité des méthodes des deux adversaires : face à la déduction et à l'implacable logique de Sholmes/Holmes, Lupin se repose entièrement sur son intuition et son sens de l'improvisation. Par sa désinvolture face aux faits, il se joue de son analyse méticuleuse et immobile.

Le nez du chien policier, bien que long et efficace, ne pointe que dans une seule direction à la fois.

Les Aventures de Sherlock Holmes

Ainsi, dans les textes de Leblanc, le détective anglais est toujours battu à la fin, non pas par violence, mais par imagination, panache, retournement élégant. Lupin symbolise l’intelligence vive, l’adaptabilité, le contre-pouvoir rusé face à l’ordre figé. 

Un gentleman n'est qu'un loup patient.

Henriette Tiarks

Il incarne la ruse libre, le fameux « pas de côté » de celui qui déplace ses pions sur le plateau de jeu, tandis que Holmes se contente de nourrir la boucle sans jamais dévier du droit chemin.

Murder Party

Et puisqu'il est question de flair et d’intuition, quoi de plus naturel que de passer des duels littéraires à un autre terrain de jeu ? Car le crime, qu’il soit romanesque ou ludique, obéit toujours aux mêmes règles : un coupable, un mobile, une méthode. Restait à en faire un divertissement mondial.

Ainsi près d'un demi-siècle plus tard, en 1949, naissait le légendaire Cluedo, qui doit son nom à un jeu de mots sur clue (« indice » en anglais) et ludo (« je joue » en latin). Dans le célèbre jeu de société britannique, qui a donné lieu à divers types d'adaptations (jeux télévisés, jeux vidéo, films, mini-séries, livres, romans policiers, escape games, etc.), le but est de découvrir l'auteur d'un meurtre dans un manoir anglais et de déterminer dans quelle pièce et avec quelle arme ce crime a été commis.

Seulement vous voyez, et vous n'observez pas.

Un scandale en Bohème, Arthur Conan Doyle (1891)

Aujourd'hui, dans une société de plus en plus orwellienne, rien de surprenant donc si le thème de l'enquêteur infaillible est omniprésent. C'est parce que la matrice a besoin de nourrir la boucle des récits classiques du bien et du mal. Ce n'est pas une question de morale mais de survie pour le système. Et chaque fois que la polarité s'inverse, on parle de rédemption ou de corruption.

Peu importe dans quel « camp » on se trouve, d'ailleurs, pourvu qu'on ne sorte pas de l'engrenage. En effet, qu'adviendrait-il si au lieu d'actionner la roue, les cobayes décidaient de faire un pas de côté pour l'observer ? 

À votre avis, que risqueraient-ils de découvrir ?

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Ma « nouvelle » religion

David Icke a toujours su dénoncer avec lucidité les pièges de la religion, du karma et de la réincarnation astrale. Mais parfois, ses formulations entretiennent une confusion qu’il me semble important de rectifier.

Tout d'abord, comme beaucoup (et comme je l'ai moi-même longtemps cru à tort), il présente l’âme comme une essence éternelle alors qu'il s'agit plutôt d'une structure énergétique composée de mémoires accumulées. En fait, il ne fait pas la distinction, pourtant cruciale, entre le noyau d'âme, unique, qui conserve la mémoire vive originelle et réelle et l'âme planétaire, interchangeable, qui agit comme une disquette (ou clé USB) stockant la mémoire morte. Cette mémoire-là est artificielle car programmée pour exister dans cette matrice (et y croire). Sans son esprit (qui réside sur le plan source), l’âme perd sa boussole. Sans son âme, l’esprit est privé de mémoire et d’interface. Et contrairement aux inepties qui circulent sur le libre arbitre ici « bas », aucune âme originelle n'a choisi cette déconnexion induite par les Archontes.

En outre, quand il évoque la Source « divine », Icke introduit une dissonance cognitive, une polarisation sous-entendant une origine et un créateur englobant tous les êtres. Non, nous ne faisons pas tous un ! Ces concepts ne sont que des fabrications matricielles, à l’image de leurs concepteurs qui se sont volontairement coupés du plan originel. La Source est devenue un terme galvaudé et n'a pas été créée. Elle désigne le foyer générateur, un réservoir suprême d'information (lumière) et un lieu de perfection élevée.

Enfin, concernant l’échappée hors de la Matrice, il ne suffit pas de se détourner du « tunnel de lumière » comme lui et tant d'autres le laissent entendre (et comme j'ai pu moi aussi vouloir le croire). La sortie est bien plus complexe et demande autre chose qu’un simple réflexe au moment de l’extinction. Réduire la libération à ce refus est une illusion dangereusement simplificatrice.

Icke a donc le mérite de pointer le décor, mais il s’arrête avant la vraie porte de sortie.

Ey@el

Vous payez et faites votre choix : une vie unique et un jugement pour l'éternité ou le perpétuel retour dans la matière avec votre mémoire effacée afin que vous puissiez apprendre ce que vous avez déjà appris mais sans vous en souvenir. Je parle de « choix », ce n'en est pas vraiment un n'est-ce pas ? Si on met tout bout à bout, on constate qu'il y a de nombreux facteurs communs. 

On a le jugement par une force ou un être supérieur de nature divine ; et soit un jugement unique pour l'éternité ou bien la réincarnation pour expier son karma. Les religions sont conçues par les entités astrales pour dissimuler la vérité selon laquelle il n'y a rien de divin dans le « dieu » ou les « dieux » impliqués, et que tout cela n'est qu'un gigantesque piège destiné à se nourrir de vos souffrances « physiques » et émotionnelles. Les raisons de vos souffrances vous étant gracieusement fournies par le ou les mêmes dieux. Vous parlez d'une synchronicité. Je ne crois en aucune religion.

Si c'était le cas, j'en démarrerais une selon les termes suivants : ma religion reconnaîtrait que nous sommes tous des expressions d'une Source infinie dont nous sommes systématiquement et consciemment déconnectés par un faux « dieu » et l'intelligence artificielle qui le sert,  au sein d'une réalité simulée, conçue dans l'unique but de tromper nos perceptions afin de récolter du loosh. La finalité de ma religion ne serait pas de vénérer une divinité ou une entité quelconque, mais de nous détacher suffisamment des illusions de la fausse réalité, dans la matière et dans l'astral, pour retourner d'où nous venons : l'infini. Il n'y aurait aucune incarnation, aussi bien unique que multiple. 

Ma religion n'aurait pas pour objectif l'incarnation. Je l’appellerais la « religion de sortie », une version abrégée de son nom complet, « la religion de foutons le camp d'ici ». Il n'y aurait pas de réponses faciles. La « foi » serait de tout remettre en question. Nous n'avons d'ailleurs besoin d'aucune religion pour ça, ni d'un « mouvement » organisé avec des « têtes de file ». Jamais de la vie ! Nous avons besoin d'une relation individuelle avec la réalité et la conscience qui rassemblera naturellement les personnes partageant les mêmes idées grâce à une fréquence commune issue d'une perception fondamentale commune selon laquelle « nous sommes infinis » et « nous ne faisons qu'un ». Les premiers signes d'un sursaut commencent à apparaître et je constate que, plus que jamais, le piège de la réincarnation fait l'objet de discussions. Mais nous devons nous réveiller rapidement, car l'IA se rapproche à grands pas.

Nous sommes actuellement confrontés à une hypnose de masse qui nous pousse à croire en une réalité factice qui n'est, en définitive, qu'une geôle perceptuelle simulée. Le cycle de contrôle permanent de réincarnation perdurera tant que la croyance dans le Rêve se maintiendra. 

D'aucuns prennent conscience de l'agenda de contrôle humain aux niveaux politique et financier et à celui du Forum économique mondial ; d'autres de l'étendue de l'infiltration de l'IA. Il ne s'agit toutefois que de symptômes de contrôle et non de l'origine qui se situe, elle, dans l'Astral avec le réseau archontique de manipulation de la réalité de Yaldabaoth dont l'existence repose entièrement sur la nécessité que la conscience piégée croie à la réalité de ce qu'elle vit — aussi bien dans la matière que dans le « monde spirituel ». 

Les êtres sous forme humaine sont prisonniers de leurs sens : la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et le goût. Pourquoi en serait-il autrement ? L'ordinateur biologique du corps décode en permanence les informations sous forme d'ondes en informations électriques, numériques et holographiques qui nous indiquent que nous évoluons dans un monde physique solide. Le défi est de taille quand l'illusion nous présente cette réalité à chaque instant de notre existence, mais c'est faisable.

Direction la sortie

La première étape que je préconise, et qui conditionne toutes les autres, consiste à transformer radicalement notre identité individuelle. Le programme corporel, ou l'intelligence artificielle du mental astral, pousse naturellement à s'identifier au corps. Les gens se définissent par leurs étiquettes humaines : homme, femme, gay, hétéro, trans, race, religion, culture, revenu, classe sociale. L'identification au corps vous enferme encore plus profondément dans une conscience purement physique. Votre attention se concentre alors sur la conscience corporelle et les cinq sens. Ce que vous voyez et vivez, ainsi que ce que vous croyez être, fusionnent en une seule unité perceptuelle. Vous êtes dans ce monde et en faites partie, ce qui est le lot de la plupart des consciences sous forme humaine, comme en témoigne la prédominance de l'hémisphère gauche du cerveau. 

Pour sortir de ce déséquilibre, il faut acquérir un autre sens identitaire — celui d'une étincelle divine unique et de l'expression informe de la conscience infinie. C'est une identité propre qui nous permet de réaliser que nous sommes pure conscience, un état d'éveil, et que nous ne sommes attachés à aucune forme. La personnalité corporelle n'est pas nous — elle n'est pas le « je » infini — mais une brève expérience vécue par une fraction infinitésimale de notre moi infini. Cela ne signifie nullement que nous ne considérons pas le corps, mais simplement que nous le percevons pour ce qu'il est : un véhicule d'expérience et de contrôle. 

Nous prenons conscience que les sens physiques nous transmettent une réalité factice qui cherche à dicter notre perception. Nous reconnaissons que le « monde physique » est illusoire et qu'il s'agit en fait d'une structure d'ondes d'informations que le corps décode en ce qui apparaît comme le « monde physique ». Le Rêve devient alors conscient. La plupart des réactions humaines sont inconscientes (subconscientes) dans la mesure où elles prennent origine dans le corps astral, ou « âme », et sont guidées par le programme mental astral d'intelligence artificielle qui influence subrepticement les perceptions et les actions. Rendre conscient l'inconscient est extrêmement efficace et change la donne. 

Le terme « subliminal » signifie « en dessous du seuil » et la publicité subliminale s'adresse au subconscient, en dessous du seuil de la conscience. Les pensées et les perceptions implantées de cette manière dans le subconscient sont filtrées par la conscience. Les gens perçoivent ces pensées et ces réactions comme étant les leurs alors qu'elles leur ont été implantées de manière subliminale. Montrez à quelqu'un une image contenant un message subliminal et il ne le verra probablement pas. Montrez-lui où il se trouve et, dès lors, chaque fois qu'il verra cette image, l'insertion subliminale sera la première chose qu'il percevra. 

L'inconscient aura été rendu conscient. Un rêve perd tout pouvoir sur vos pensées et vos émotions quand vous savez que c'est un rêve. Tout le monde a déjà fait l'expérience de l'impact des rêves « normaux » sur ses émotions et s'est déjà réveillé en sueur en s'exclamant : « J'ai fait un cauchemar ! » Les rêves dont vous savez qu'ils sont des rêves, connus également sous le nom de rêves lucides, n'ont pas cet effet. Vous devenez un observateur détaché. Le principe est le même dans notre réalité. Le rêve perd son emprise dès lors que vous savez qu'il s'agit d'un rêve.

Rendez quelque chose conscient et vous en diluez l'impact. Allez-vous vous laisser manipuler par quelqu'un qui essaie de vous vendre quelque chose alors que vous savez pertinemment qu'il essaie de vous manipuler ? Non, vous n'aller pas acheter ce qu'il vend. Le manipulateur ne peut rien faire si vous êtes conscient de la manipulation. Vous n'acceptez pas aveuglément que vos réactions comportementales soient nécessairement les vôtres si vous êtes conscient que des entités astrales peuvent chercher à s'attacher à vous et à influencer votre comportement. Vous pouvez vous interrompre et réévaluer la situation. 

Est-ce vraiment moi qui pense cela ? Est-ce ce que je ferais normalement ? Ou y a-t-il une autre influence à l'œuvre ? Une telle réflexion peut vous amener à marquer une pause avant d'agir, à prendre une grande respiration et à vous poser la question. De la même manière, les illusions ne vous contrôlent que lorsque vous êtes persuadé qu'elles sont réelles. 

L'antidote est d'être conscient en permanence de l'illusion simulée, tout comme du fait que vous, le Vrai Moi, êtes la conscience et non un corps humain ou un corps astral — aucun des deux. Ce ne sont que des véhicules et des pièges. Vous êtes la liberté ultime en tant qu'expression de l'Infini.

Texte original de David Icke extrait de The Dream (isbn:9781838415334) traduit de l'anglais par EY@EL

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Une quiche pas tarte

Juste avant la rentrée, je vous propose une recette de quiche vegan sans pâte et sans gluten, ultra rapide à faire et étonnamment savoureuse que j'ai improvisée. N'hésitez pas à l'adapter aux légumes dont vous disposez.

Ingrédients

Pour 2 personnes :

- 400 ml lait de coco
- 2 cuil. à soupe graines de lin moulues
- 100 g farine de riz 
- 2 cuil. à soupe olives dénoyautées
- 35 g tomates séchées
- 1 oignon
- 2 cuil. à soupe origan
- sel, poivre

Réalisation

Couper les tomates séchées en petits morceaux et laisser tremper une dizaine de minutes dans un bol d'eau bouillante. Puis égoutter.

Diluer la farine et les graines de lins moulues avec le lait de coco. Saler, poivrer et ajouter l'origan et les tomates.

Éplucher et émincer l'oignon. Couper les olives en rondelles. Incorporer au mélange.

Verser dans un moule carré ou dans des moules à tartelette individuels en silicone. Cuire 20 à 35 minutes à 230°C.

Démouler à froid. Peut se consommer chaud ou froid.

NOTE : J'ai fait avec ce que j'avais sous la main mais vous pouvez très bien remplacer les tomates séchées par un poivron et les olives par des courgettes. Ou encore des champignons. Les possibilités sont infinies. Le temps de cuisson sera peut-être rallongé à cause du jus que vont rendre certains légumes.

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