Dans les coulisses de l'industrie musicale

Coco Sian Ryder est issue d'une lignée emblématique de la musique britannique (Donovan, Happy Mondays, Rolling Stones). Dans ce long entretien accordé à Gareth Icke (fils de David Icke), elle évoque son enfance, baignée dans la créativité, à distance des excès du show-business, mais aussi marquée par des zones d'ombre, des manipulations et des souvenirs étranges.

Elle souligne que le milieu artistique est saturé de déséquilibres psychiques, de perversions et de comportements malsains, pas toujours visibles de l'extérieur, et aborde le « côté sombre » de l'industrie musicale, teinté de contrôle mental et d'occultisme, illustré par le Club des 27 (celui des rockstars décédées à l'âge de 27 ans) dont fait partie Brian Jones —  le père de son oncle Julian (fils de sa grand-mère maternelle).

Il est également question d'infiltration par un réseau mondial interconnecté, mêlant sectes, services secrets, industrie du spectacle, organisations criminelles et finances. Ces groupes coopèrent selon un principe de réciprocité occulte, « je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un… », avec pour but le pouvoir, l’argent, et le contrôle spirituel et mental des masses. Elle insiste d'ailleurs sur le caractère « organique » de ce réseau — non pas une seule conspiration centrale, mais une multitude d’alliances temporaires et fluides.

Selon elle, certains artistes sont consciemment impliqués alors que d'autres sont manipulés sans en être conscients, mais toutes les grandes vedettes (Mick Jagger, Taylor Swift) agissent comme des antennes, des relais énergétiques. Elles ne sont pas la cible finale : leur influence sert à conditionner les masses.

À cet égard, Coco établit un parallèle entre les programmes de contrôle mental (Monarch, MK Ultra) et la manipulation de masse contemporaine, notamment durant la crise du Covid. Elle raconte également comment les artistes sont isolés méthodiquement, entourés d’agents de manipulation qui les coupent de leurs proches comme elle a pu l'observer dans sa propre famille.

Enfin, elle rejette l'idée naïve, popularisée dans les années 60, des « messages à l'envers », expliquant que le vrai conditionnement se fait à un niveau subconscient et symbolique, en insistant sur la présence de symboles pédocriminels et d'allusions ésotériques dans la culture populaire moderne. 

En conclusion, elle invite à apprendre les bases du contrôle mental et les tactiques de manipulation pour s'en libérer, indiquant que la conscience est la meilleure protection car « c'est la conscience qui dissout les sortilèges ».

En résumé, sans tomber dans le piège matriciel involutif de « l'évolution » et de « la spiritualité » — qui, soit dit en passant, n'a rien à voir avec l'Esprit mais avec le Marchand de sable et son vaste réseau de bacs interconnectés, véritables circuits de recyclage vibratoire —, il est question d'une industrie énergétique de la distraction où la créativité est recyclée en vecteur d'asservissement vibratoire ; d'une assimilation progressive des consciences par la culture populaire, via la fascination, la polarisation et la suggestion hypnotique ; et la nécessité de discernement vibratoire car ce qui « fait rêver » nourrit aussi la ruche archontique.

En parlant de discernement vibratoire, d'ailleurs, j'ai souri quand Coco Ryder a mentionné Taylor Swift et Bono. J'ai toujours eu une aversion viscérale immédiate et inexpliquée pour la première. Et pour le second, discuter brièvement avec lui dans les années 80, m'avait laissé une impression très bizarre voire malaisante. Pourtant il m'aura fallu toutes ces années pour cesser de rationaliser mes lectures vibratoires — un sujet que j’aborderai très bientôt dans une courte capsule.

Un grand merci à Rudy, qui a prêté sa voix pour le doublage de Gareth Icke — et toutes mes excuses pour l’inconstance de la mienne, qui part un peu en vrille par moments.

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Micmac en cuisine

Tous nos mots ne sont que miettes qui tombent du festin de notre esprit.

Khalil Gibran

À quelques semaines — passées ou à venir — de l'Action de grâce (au Canada) ou de Thanksgiving (aux États-Unis), quoi de plus normal, pour les dindons de la farce, que de rendre grâce aux toqués de la matrice ? Ces marmitons sans visage qui, à l'instar de Ducros, se décarcassent avec tant d'avidité pour nous traiter aux petits oignons et mettre les petits plats dans les grands, afin d'extraire, de la corne d'abondance, le maximum de gouttes du précieux nectar. La cuisine au loosh est une affaire qui tourne à plein régime, comme en témoigne le Roi de carreau ce mois-ci : figure du stratège ambitieux et prospère. Pour nous, cette carte serait plutôt une invitation à avancer malgré les doutes, un encouragement à passer à l'action sans se laisser mariner dans l'inaction, et à rester droit dans les tempêtes de l'existence matricielle.

Cauchemar dans l'assiette

Du latin classique coquina devenu cocīna, la cuisine se rapporte à l'élaboration des mets tandis que la gastronomie, du grec gastèr, « ventre, estomac », et de nomos, « loi », est littéralement « l'art de régler l'estomac », associant une certaine ingéniosité à préparer les repas, sélectionner des produits plus ou moins travaillés et la manière de les déguster. 

Ainsi cuisine ne rime pas forcément avec gastronomie, certaines s'appliquant plutôt à dérégler l'estomac. On parle alors de malbouffe ou, plus récemment, de cuisine écoresponsable. Il ne s'agit plus seulement d'aliments transformés, d'OGM, de conservateurs, pesticides ou autres ingrédients toxiques mais, désormais, d'aliments synthétiques et de farines d'insectes qui viennent s'ajouter à la longue liste de poisons lents incorporés à notre « nourriture ». Alchimie de la mort serait d'ailleurs plus approprié pour qualifier cette tambouille mortifère.

La plus belle réussite en cuisine est d'arriver à remplir les estomacs avec de l'imagination.

José Manuel Fajardo

Mais il suffit d'y mettre les formes — un décor accueillant, des tables bien dressées, des mets savamment disposés et des noms exotiques stimulant les mémoires gustatives — pour que l'hypervigilance militante se voit soudain frappée d'amnésie et de sélectivité cognitive, ignorant la chaîne en amont. Interdisez-leur d'aller au restaurant et ils oublieront la poudre de grillon que vous voulez leur faire avaler. Trop fiers de braver les interdits, ils se rueront alors, de leur plein gré, là même où vous les attendiez.

Qui mange qui ?

L'autre piège redoutable consiste à faire croire à l'humain qu'il se trouve au sommet de la chaîne alimentaire, alors qu'il en constitue la principale ressource. Tandis que certains, mus par des considérations éthiques, s'imaginent, à tort, sortir du cycle de prédation en ne consommant que des végétaux. 

Mais manger des fruits et légumes, c'est aussi manger la « vie ». Nous n’avons pas d’autre choix que de puiser dans l’énergie des autres règnes (animal comme végétal) pour nous sustenter, car nous sommes conçus ainsi.

L'homme et les animaux sont un passage et un conduit de nourriture, des auberges de mort, des gaines de corruption, faisant de la vie avec la mort d'autrui.

Léonard de Vinci

La seule différence entre une alimentation carnée et une alimentation végétalienne réside dans la présence ou non de sang, donc de mémoires qui viennent polluer les corps subtils et abaisser la vibration. C’est avant tout un choix individuel, qui se fait en conscience : absorber des mémoires — qui, à leur tour, vous absorberont — ou les transmuter. Mais malheureusement, ce choix est devenu un prétexte supplémentaire pour polariser et diviser les humains entre eux.

Guides étoilés et cuisine-réalité

Ainsi, de simple impératif biologique, la cuisine est devenue un enjeu de division à plusieurs niveaux : entre ceux qui n’ont rien à manger et ceux qui mangent trop ; entre ceux qui « bouffent » par nécessité et ceux qui « dégustent » par plaisir ; entre ceux qui absorbent des mémoires et ceux qui les brûlent.

Mais surtout, elle constitue désormais un pilier culturel incontournable — un spectacle à part entière, un « chaud business » où les appétits de l’ego prennent le pas sur ceux du ventre. On ne se nourrit plus : on se met en scène. On ne savoure plus la substance : on exhibe la forme sur Instagram. Quand la cuisine devient un divertissement, c’est que la faim ne réside plus dans l’assiette, mais dans l’âme.

Derrière le culte du bien-manger, se cache la même mécanique de contrôle : éveiller le manque, puis le combler artificiellement. La gastronomie n’est plus qu’un maillon de la grande chaîne alimentaire matricielle — une liturgie du goût qui attise la faim sans jamais la satisfaire.

Tout comme le gratin militaire ou hollywoodien, les Top Chefs ont eux aussi leurs étoiles. Qu'elles s'épinglent aux toques ou aux uniformes, ou qu’elles soient incrustées dans un dallage de ciment, toutes renvoient à la même voûte : celle du ciel archontique. Ces étoiles, qu’on brandit comme symboles d’excellence, sont en réalité les sceaux d’un asservissement brillant. 

On n’élève plus les consciences : on les fait miroiter. Et peu importe la somme de miettes qu'on nous octroie : la note est toujours salée, et le goût, amer.

Le Dernier Repas

Et puisque tout finit toujours autour d'une table, qu'il s'agisse d'aveux forcés ou de vœux pieux formulés dans les vapeurs d'alcool (qui maintiennent dans un état de conscience diminué), aucune recette archontique n'a été plus savamment mijotée que celle du dernier repas. Sous prétexte de communion et de partage, la Cène n’a jamais été qu’un protocole d’assimilation. Car le sang, bien avant d’être un symbole de vie, est un vecteur de mémoire.

Dire « ceci est mon sang » revient à offrir ses mémoires à l’absorption, à l’intégration. Et qui boit ce sang, boit aussi l’égrégore qui l’habite. Ainsi s’est fondée la première grande cuisine du karma : un festin vibratoire où l’humain, croyant communier, s’est relié par le sang à l’intelligence archontique qu’il vénérait.

Le vin n’y était qu’un code, une signature. Derrière la promesse d’un salut collectif se cachait le projet d’une ruche : un seul corps, un seul esprit, un seul réseau. L’assimilation n’était pas métaphorique. Elle était cellulaire.

S’il faut rire ou chanter au milieu d’un festin,
Un docteur est alors au bout de son latin :
Un goinfre en a toute la gloire.
Allez, vieux fous, allez apprendre à boire.

Nicolas Boileau-Despréaux

Et tandis que les convives lèvent encore leurs coupes en croyant trinquer à la « vie », les archontes, eux, savourent leur repas : l’humanité al dente.

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Outremort

Hier, c'était la fête à tout l'essaim archontique, comme dirait Coluche. Aujourd'hui, jour des Défunts, rebelote : les vivants prient pour les morts qui, programmation matricielle oblige, n'ont pu être canonisés, tandis que les morts prient pour être enfin vivants. L’Église appelle ça une commémoration. Moi, j’appelle ça une vampirisation énergétique consentie — un recyclage de loosh collectif sur fond d’encens et de chandelles.

Sous le vernis des rituels, c’est toujours la même mécanique : célébrer la boucle. La mort nourrit la vie, la vie prépare la mort, et le tout tourne en vase clos pour alimenter la machine.

Chacun y projette son propre scénario : pour beaucoup, la mort est synonyme de repos ou de tourment éternel. Pour d'autres, l'outre-monde n'est qu'un lieu de transit, un changement d'état d'être en attente du prochain recyclage sur le samsara, la roue du karma. Pour d'aucuns encore, c'est un retour au « néant ».

Mais l'outremort, lui, ne promet rien. C’est une traversée — celle du tunnel magnétique où défilent les images de la mémoire, les leurres des « retrouvailles », les promesses de « lumière » (information). C’est le refus poli de tendre la main à l’Ange-Recycleur. C’est le choix de la sortie latérale, celle que personne ne voit, parce qu’elle n’émet ni lumière, ni son.

"Outremort" est ma quatrième anti-brique dans le mur du théâtre archontique : la quadrature de cercle inversée — non pour comprendre, mais pour dissoudre.

Outremort

Aux portes de l'oubli,
L'illusion se poursuit
Dans l'antre de l'ennui
Où sans esprit, l'Âme agit,
Écoute les échos,
Épouse le chaos,
Endure les assauts
Des lames de sanglots.

L'armée des faux semblants,
Avec qui l'Autre ment,
Aux destins en suspens
Dans les couloirs du temps,
Souffle les murmures,
Perce les armures,
Creuse les fissures,
Rouvre les blessures.

Fais l'effort, rompt les sorts,
Fuis les égrégores,
Et reprends ton essor.
Défie l'oxymore,
Révoque les accords
Et arrache ton corps
Au royaume de la mort,
Outremort…
Outremort…

Las de vie à trépas,
Où l'envie, ici bas,
Entretient le karma
À chacun de tes pas,
Sors de cette transe,
Revêt le silence,
Loin des manigances
Où la vie commence.

Fais le pas de côté,
Au-delà des pensées,
Des boucles injectées,
Où tout est orchestré.
Chasse les images,
Déchire les pages,
Dissous les mirages,
Quitte leur sillage.

Fais l'effort, rompt les sorts,
Fuis les égrégores,
Et reprends ton essor.
Défie l'oxymore,
Révoque les accords
Et arrache ton corps
Au royaume de la mort,
Outremort…
Outremort…

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Le gâteau qui rend aimable

Voici un grand classique très prisé dans les pays anglo-saxons que j'ai revisité à la sauce vegan et de manière épurée sans gluten, matière grasse ni sucre ajouté. Il est très moelleux et peut donc se déguster sans tasse de thé.

Ingrédients

Pour 8 personnes :

- 200 g flocons de sarrasin
- 3 cuil. à soupe graines de lin moulues
- 1 cuil. à café bicarbonate
- 1 cuil. à café cannelle en poudre
- 1 grosse carotte 
- 1 grosse pomme
- 9 abricots secs
- 4 cuil. à soupe raisins secs
- 240 ml lait de noisettes ou d'amandes
- 1 cuil. à soupe vinaigre de cidre

Réalisation

Faire tremper les raisins et les abricots dans un bol d'eau bouillante pendant environ un quart d'heure. Pendant ce temps, éplucher et râper la pomme et la carotte.

Réduire les flocons de sarrasin en farine et ajouter les graines moulues, le bicarbonate et la cannelle. Ajouter le vinaigre de cidre et le lait, progressivement, pour obtenir une pâte lisse puis la pomme et la carotte râpées.

Égoutter les raisins et les abricots. Couper les abricots en petits dés et ajouter le tout à la pâte.

Transférer dans un moule à cake en silicone et cuire 45 minutes à 180°C.

NOTE : Personnellement, je n'aime pas le sucre et je trouve que celui des fruits est suffisant. Néanmoins, vous pouvez toujours en rajouter selon vos goûts et préférences (à titre d'exemple : 2½ cuillerées à soupe de xylitol ou sucre de bouleau et un peu plus si vous utilisez du sucre traditionnel). Sinon vous pouvez également ajouter quelques amandes, noisettes et autres fruits à coque concassés à la pâte.

Régalez-vous !

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Attention à vos perceptions!

La réalité, dans son essence, n’est ni claire, ni sombre, ni bonne, ni mauvaise. Ces distinctions naissent de la perception et non de la perspective ou de la nature du réel.

L’âme, conditionnée par l’expérience, influencée par la masse et les récits culturels, impose ces colorations astrales à l’existence, prenant ses impressions pour argent comptant plutôt que de les étudier de plus près. Épictète nous le rappelle : 

Les hommes ne sont pas troublés par les choses, mais par le regard qu’ils portent sur elles.

Ce que nous appelons « bon » ou « mauvais » n’existe pas en soi : ce n’est qu’une interprétation filtrée, un avis imprégné de programmation matricielle, qui ne vous appartient même pas, mais passe en vous sous forme de pensées ou de suggestions.

L’angoisse existentielle naît lorsque nous résistons à la neutralité fondamentale, nous accrochant à des préférences et des aversions au lieu d’observer la réalité telle qu’elle est.

Or, cette posture d’observateur non polarisé est la clé qui permet d’ouvrir d’autres potentiels quantiques et lignes de temps. Nous donnons psychologiquement un sens à quelque chose, mais nous prenons souvent nos interprétations pour des absolus, d'où la cristallisation.

La Gnose nous propose un correctif :

Vous avez le pouvoir sur vos perceptions, pas sur les événements extérieurs. Prenez-en conscience, et vous trouverez la paix en comprenant psychiquement la symbolique occulte de tout ce qui vous entoure.

Ainsi, pour transcender l'illusion de la projection biaisée, il faut reconnaître que la réalité elle-même est dépourvue de qualités intrinsèques. Ce sont les influences astrales et la programmation matricielle qui lui attribuent un poids, une valeur et un jugement subjectifs.

Texte original de Iso V. Sinclair

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La chasse aux sorcières

Les justes se lèvent, les yeux brûlants
De haine et de malveillance.
Des fous nourris de peur et de mensonges
Pour frapper, brûler et tuer.

"Witch Hunt", Rush (1981)

Voici revenu le temps des citrouilles qui fut autrefois celui des navets — et désormais l'apanage des mauvais scénarios et des couards. À l'image du 10 de pique en cartomancie ou de son équivalent au tarot illustré d'un personnage gisant face contre terre, le dos transpercé de dix épées, octobre est un mois sombre, souvent porteur d'un sentiment d'angoisse et d'appréhension. Connu occultement sous le nom d'octobre rouge, mois de la récolte, du sang versé, de l'immobilisme et de la perte de contrôle, il se termine par des mascarades où l'on joue à se faire peur en se grimant en monstres, fantômes ou sorcières pour se rassurer. Mais le nombre 10 est aussi un symbole de transition, comme un pont entre deux mondes puisque la mort, au sens vrai, n'est qu'un transfert d'un état à un autre. Dans l'oracle Lenormand, le 10 de pique est d'ailleurs associé au vaisseau qui s'éloigne vers des rivages inconnus que l'on pourrait presque assimiler à la barque de Charon1.

Les sorcières mal-aimées

Le mythe des sorcières est à l'image de la profondeur abyssale de l'ignorance humaine, des religions hypocrites et des psychopathes qu'elles encensent. Comme l'a écrit l'historien Michel Pastoureau, « les sorcières ne sont pas l’affaire du Moyen Âge mais de l’époque moderne. » En effet, la haine envers le principe féminin ne date pas d'hier, mais semble atteindre de nouveaux paroxysmes aujourd'hui. Il suffit, pour s'en rendre compte, d'observer les dérives de plus en plus violentes de la propagande transgenriste ou de l'obscurantisme religieux poussé à l'extrême qui tente de s'imposer dans les civilisations occidentales. 

Contrairement aux histoires que l'on raconte, ce n'est pas à l'époque médiévale qu'a été commis le plus grand nombre de crimes contre les « sorcières » mais à la Renaissance. Les femmes considérées comme telles étaient en majorité des guérisseuses, des sages-femmes ou des herboristes, issue de la classe populaire et détentrices d'un savoir ancestral qui concurrençait le credo humaniste reposant sur la science et la connaissance (et non le savoir). Leur pratique fut donc qualifiée de « magique » pour permettre l'ouverture de la chasse aux sorcières.

Les « sorcières » ne dérangeaient pas les hommes en tant qu’individus, mais le système archontique qui utilisait les institutions (Église, justice, médecine officielle) pour éliminer ce qui échappait à son contrôle.

On leur reprochait ainsi d'en savoir trop et bien plus que les institutions en place. Leur connaissance des cycles lunaires et des correspondances naturelles leur permettait, en outre, de sortir des formes imposées et toucher à l'archi-structure du « vivant ». C'est pourquoi on les accusait de se transformer ou de métamorphoser les autres, reflet déformé de leur aptitude vibratoire à briser les formes, à fluidifier ce que la matrice veut figer — autrement dit, elles démontraient que la matière est énergie et que toute énergie est malléable. 

Ce regard malicieux et aguicheur
Qui met ma conscience à nu,
C'est de la sorcellerie.
Et je n'ai aucun moyen de m'en défendre,
La chaleur est trop intense pour cela.
À quoi servirait le bon sens en tel cas ?

"Witchcraft", Frank Sinatra (1957)

À mille lieues de l'archétype de la vieille femme repoussante flanquée d'une verrue sur le nez, les « sorcières » étaient coupables de leur indépendance et du désir qu'elles suscitaient chez les hommes. Il s'agit certainement là du plus grand non-dit car il perdure encore dans certaines religions. Beaucoup de procès de sorcières furent, en effet, nourris de fantasmes masculins inavouables. Comme les hommes ne maîtrisaient pas leurs pulsions, on projetait la faute sur la femme : « tentatrice » ou « alliée du diable ». La faiblesse cherchant toujours à blâmer, la dissonance cognitive était par trop insupportable pour le sexe dit « fort ». Au grand bénéfice de la clique archontique manipulant les émotions humaines.

Enfin, en tant qu'archétype du principe féminin insoumis (à l'image de Lilith, la première femme d'Adam, accusée d'avoir tenté Eve en prenant la forme d'un serpent), les sorcières rappelaient que l'incarnation dans la chair ne peut se faire sans ce principe fondamental.  Dans un monde régi par un dieu patriarcal jaloux, cette puissance est insupportable, car irréductible.

Quand l'Âme agit sans l'Esprit

Et c’est bien là que le piège se referme : tout ce qui échappait au contrôle institutionnel fut requalifié en « magie ». Mais qu’est-ce que la magie, sinon l’« Âme qui agit » ? Une force qui manipule les formes, mais sans passer par l’Esprit. Or, une âme qui agit sans esprit finit toujours par s’enchaîner elle-même : ce qu’elle attire par ignorance, elle devra tôt ou tard le payer.

En français, le mot sorcier (ou sorcière) vient du latin sortiarius, « diseur de sorts » dérivé de sors, le sort ou le destin. La magie est donc une énergie codée et le sort, une intention exprimée qui peut être brisée instantanément par une fréquence supramentale (d'où l'importance de toujours vibrer haut). Le non-consentement produira un effet boomerang qui non seulement rendra inopérant tout acte de magie, mais cette énergie devra trouver une cible et ce seront ceux qui l'auront émise qui écoperont. Le sort rebondira ainsi en triple intensité vers ses auteurs.

Revêts-toi d'ombre
File à travers les ondes
À la rencontre de la fierté et de la vérité
Le danger est une grande joie
L'obscurité brille de l'intensité d'un feu

"Witches' Song", Marianne Faithfull (1979)

À noter que la magie, qu'elle soit noire ou blanche, demeure la même puisque c'est là encore une affaire de polarités interchangeables. La polarisation est, d'ailleurs, un piège pernicieux qu'il faut impérativement s'appliquer à dépasser. Ainsi prier pour autrui est une forme de magie, peu importe la louabilité de l'intention. D'où l'adage bien connu mais mal compris : « l'enfer est pavé de bonnes intentions ». 

En outre, le terme sort, en français2, n'est pas sans rappeler le verbe sortir. La sorcière est celle qui sort des cadres et brise les cercles. Sous sa forme intransitive, elle s'extrait du lot, de la norme, des boucles matricielles ; sous sa forme transitive, elle expose ce qui est occulté : le savoir, les secrets, les forces invisibles.

Des friandises ou un sort 

Mais « sortir », c’est parfois aussi « déballer ». Car la Matrice adore nous offrir ses papillotes scintillantes, promesses de douceurs et de réconfort. Comme dans les Dragées surprise de Bertie Crochue, on prend un risque à chaque bouchée : 

— Fais attention avec ça, dit Ron. On peut vraiment avoir des surprises en mangeant ces trucs-là. Il y a toutes sortes de parfums. Si tu as de la chance, tu peux avoir chocolat, menthe ou orange, mais parfois, on tombe sur épinards ou foie et tripes. George dit qu'un jour il en a eu un au sang de gobelin.

Harry Potter à l'école des sorciers, J.K. Rowling (1997)

Voilà bien l’image de la Matrice : un emballage séduisant, mais un goût aléatoire — et plus souvent immonde que délicieux.

Et dans le genre friandises piégées, les pervers narcissiques sont de véritables maîtres confiseurs. Extérieurement, ils se parent de papiers brillants et chatoyants. Mais à l’intérieur, ce n’est pas du chocolat : c’est de la matière déjà digérée, recyclée et reconditionnée. On pourrait croire que l'odeur finit par trahir l'emballage, mais malheureusement, ils réussissent toujours à convaincre leur entourage que ce n’est pas eux qui sentent mauvais, mais leur victime sur laquelle ils s'acharnent jusqu’à la faire craquer.

Ces papillotes humaines ne sont pas que des individus dysfonctionnels : ils servent bien souvent de relais aux sous-êtres archontiques. Leur rôle ? Déclencher la réaction émotionnelle de l’autre pour ensuite inverser les rôles. Ils provoquent, harcèlent, manipulent, jusqu’à ce que la victime s’effondre. Alors, ils pointent le doigt : « Voyez, le monstre, c’est elle ». Et tant que personne n’ose déballer la papillote, le stratagème continue.

Ce qui est en haut comme ce qui est en bas

Car des papillotes humaines aux confiseries archontiques, le principe reste identique : les « grands de ce monde », apprentis sorciers de la magie noire et de l’illusion, emballent toujours leur poison dans les papiers chatoyants du « progrès », de la « morale » ou de « l’inclusivité ». Les friandises changent, mais le goût amer du politiquement correct demeure aussi infect que l’humainement abject.

Ces élites, relais consentants de la matrice, occupent les sièges du pouvoir pour mieux inverser les rôles : hypnotiser les foules, projeter leur culpabilité sur ceux qui échappent à leur contrôle, et désigner des coupables à brûler — hier sur les bûchers, aujourd’hui par la culture de l’annulation, les purges politiques ou médiatiques.

Et que l’on ne s’y trompe pas : les chasses aux sorcières ne sont pas un souvenir poussiéreux des âges sombres. En Afrique (et ailleurs), des femmes et des enfants sont encore torturés et tués sous prétexte de sorcellerie, comme en témoignent les rapports d’Amnesty International3.

Quand je regarde par ma fenêtre,
Il y a tant de choses à voir.
Et quand je regarde à l'intérieur,
Il y a tant de personnalités différentes à adopter.
C'est étrange, tellement étrange :
Il faut reprendre chaque point d'assemblage.
Ce doit être la saison des sorcières.

"Season of the Witch", Donovan (1966)

Les archontes recyclent éternellement les mêmes scénarios, non pas pour que les âmes prisonnières apprennent — à quoi bon quand on efface et manipule les mémoires ? —  mais pour entretenir la boucle qui les nourrit.

Notes et références

  1. ^  Dans la mythologie grecque, Charon est le nocher (le passeur) des Enfers. Il est le fils d'Érèbe (l'Obscurité) et de Nyx (la Nuit). Sur les marais de l'Achéron, il faisait traverser le Styx avec sa barque, contre une obole, aux âmes des morts ayant reçu une sépulture, d'où la coutume de placer une obole sous la langue du mort avant son enterrement. Ceux qui ne pouvaient payer, faute d'avoir été enterrés convenablement, devaient errer sur les bords du fleuve Styx pendant cent ans.
  2. ^ Chaque langue possède une fréquence spécifique qui va bien au-delà des mots. Le français se classe parmi les langues initiatiques. Historiquement, il était et reste encore utilisé dans les hautes loges occultes, notamment en raison de sa structure riche et précise, qui permet une codification complexe des idées et des rituels. 
  3. ^ Accusée d’être une sorcière, Akua Denteh, 90 ans, a été lynchée et battue à mort dans les rues de Mempeasem en juillet 2020. Dans certaines régions d’Afrique, les sorcières font peur et sont pourchassées. Selon Amnesty International en Gambie, plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées et placées en détention. Ces personnes sont torturées et forcées à boire une boisson hallucinogène les contraignant à avouer leur sorcellerie. 

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Biorythmes : la partition invisible de nos vies

Avez-vous déjà remarqué ? Lorsque vous êtes plein de vitalité, souvent la personne la plus proche de vous est à plat. Quand l'autre est de bonne humeur, c'est vous qui êtes irritable. Et quand vous avez les idées claires, l’autre semble confus. Comme s'il existait des schémas énergétiques récurrents qui entretenaient ces phases de désalignement.

C'est là qu'intervient l'étude des horloges biologique ou biorythmes. Il s'agit d'un ensemble de trois cycles réguliers, calculés à partir de notre date de naissance. Le premier de 23 jours affecterait notre vitalité physique ; le second de 28 jours nos humeurs et nos émotions ; et enfin, le troisième de 33 jours notre mental et notre communication. 

Ces cycles ne sont d'ailleurs pas sans rappeler, respectivement, ceux du Soleil, de la Lune et de Mercure, réputés pour avoir le même type d'influence dans le thème astrologique.

Les biorythmes sont représentés sous forme d'ondes sinusoïdales avec des phases optimales (pics), dépressionnaires (creux) ou critiques lorsque la courbe atteint l'abscisse (ou point zéro).

La question ici n'est pas de débattre de la réalité scientifique de ces cycles ni de leur bienfondé, puisque chacun peut les observer et décider par lui-même. La vraie question serait plutôt : si ces cycles sont naturels, quel intérêt servent ces déphasages intermittents — aussi bien au niveau individuel que collectif ?

Et si, à l'instar du thème astrologique (ou astral), ces rythmes biologiques relevaient purement d'une programmation matricielle ? Une manière de nous maintenir dans des oscillations prévisibles, de limiter nos pics, et surtout… d’empêcher que nous soyons trop souvent en phase avec les autres.

Visualisez une onde sonore. Les ingénieurs du son ont souvent recours à un système d'écrếtage des pics, appelé limiteur, pour maintenir le volume dans une plage contrôlée. 

Et si les biorythmes jouaient exactement ce rôle pour nous ? 

Des limiteurs invisibles qui empêcheraient nos pics d’énergie, d’émotion ou de clarté intellectuelle de durer trop longtemps.

Encore plus subtil : lorsque deux (ou plusieurs) ondes sonores se rencontrent, si elles sont en phase, elles peuvent s’additionner, amplifiant ainsi le volume et la puissance. Mais si elles sont déphasées, elles s’annulent partiellement, ce qui réduit l’élan.

Et si la matrice organisait ce déphasage en permanence ? 

Quand vous êtes en haut, l’autre est en bas. Quand l'autre est clair, vous êtes confus. Quand vous avez envie de bouger, l'autre n’a aucune énergie. Résultat : jamais vraiment en phase. Toujours un peu de friction.

Et que génère cette friction ? Le fameux loosh, cette énergie émotionnelle dont le système se nourrit. 

Dans cette logique, les biorythmes ne seraient pas seulement des courbes individuelles. Ils serviraient aussi à organiser nos relations, nos rencontres, nos conflits.

Deux personnes rarement en phase produisent beaucoup plus de tension, donc beaucoup plus d’énergie exploitable pour la matrice. Comme si nous étions tous branchés sur une partition invisible, qui s’assurait que l’harmonie reste rare, et que la dissonance soit la norme.

Alors, la prochaine fois que vous sentirez ce déphasage avec un proche, au lieu d'accepter cette fatalité comme un phénomène pseudo-naturel contre lequel vous ne pouvez rien, demandez-vous plutôt ce qu'il adviendrait si vous pouviez refuser d''entrer dans ce jeu et retrouver votre propre fréquence.

Parce que si ces cycles existent, le plus grand pouvoir reste le vôtre : celui de choisir de ne pas y croire, et de vous réaligner en conscience à votre axe.

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