Ame mnésique

Derrière les miroirs, il n’y a que des chaînes.
Derrière le silence, il y a la conscience.
Ce clip est un éclat contre l’oubli.

Voici un nouveau vers d'oreille né d’un texte que j’ai d’abord écrit pour moi-même, comme un rappel à l’axe chaque fois que mes programmations matricielles tentent de m’engloutir. Un mantra hypnotise le mental pour croire ; ces mots, eux, n’ont qu’une vocation : rompre l’oubli et briser les miroirs.

Comme pour "Au nom du Père", la chanson a été générée par IA à partir de mes paroles, et le clip conçu par mes soins avec des images de synthèse — un travail de fourmi, écumant les versions gratuites et leurs crédits vite épuisés.

Je sais que cela ne parlera pas à tout le monde. Ce n’est pas le but. Mais j’ai choisi d’accompagner ce texte de quelques notes de bas de page pour clarifier certains termes, trop souvent déformés ou inversés, même dans les écrits dits « gnostiques ».

Âme mnésique

Surfant sur la trame du vague à l'âme
Le Marchand de sable sème ses fables
Aux portes du sommeil, sa nuit ne porte conseil
Qu'au rêveur lucide qui seul décide
De se souvenir avant de s'endormir

Son monde nouveau est un cachot
Une geôle qui cajole
Son firmament n’est qu’un écran
Une lumière mortifère
Une nouvelle cage, un nouveau mirage
Les mêmes sirènes, les mêmes chaines
La perpétuation de l’abomination
Du despote Yaldabaoth1

Toi l'âme mnésique2, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

Le temps qui passe efface les traces
Mais pas celles de Sophia3 ni de l'Epinoia4
Qui imprimées dans l'éther, cristallisent l'éphémère
Une nouvelle réalité manifestée
Rendue possible par le sceau invisible

Et seule dans la nuit, je m’enfuis
Hors du Shéol5, je m'envole
Telle une flèche à travers la brèche
Un éclair fendant l’air
Je suis souveraine, je brise mes chaînes
Loin de la Matrice, de son monde factice
Aux Archontes, la marque de la honte
L'Adonaï6 perd la bataille

Toi l'âme mnésique, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

Toi l'âme mnésique, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

En silence et en conscience…

Notes et références

  1. ^ Yaldabaoth ou Samael (le dieu aveugle) sont les autres noms du Démiurge, le faux créateur qui se prend pour la Source de tout alors qu'il n'a fait que façonner une illusion de mondes matériel et spirituel afin d’y maintenir les consciences piégées emprisonnées pour l'éternité.
  2. ^ Contrairement à l'idée répandue, l'âme n'est pas l'essence de l'être mais son bagage mémoriel — une mémoire accumulée au fil des « expériences », trafiquée, manipulée, fragmentée et effacée à chaque incarnation. Elle est donc mnésique par définition. À l'inverse de l'Esprit, son « cavalier » qui reste intact dans la Source mais dont elle a été volontairement coupée par l'architecte de cette prison matricielle.
  3. ^ Sophia est l'Éon (esprit émané de la Source) créateur d'une partie de cet univers (il en existe une quantité incalculable) — et notamment de la Terre originelle dont la Matrice n'est qu'une pâle copie. La haine que lui voue le Démiurge est d'ailleurs la raison pour laquelle le principe féminin est si malmené dans ce monde.
  4. ^ L'epinoia (pensée supérieure en grec) est une force créative imaginale unique et innée que possèdent les héritiers sophianiques, capable de moduler la réalité et de manifester des formes tangibles éthériques contrairement à l'imagination matricielle déviée et stérile.
  5. ^ Le Shéol est un ancien mot hébreu désignant le séjour des morts. C'est la « tombe commune de l'humanité », le puits dans lequel sombrent les âmes qui retournent en astral après leur décorporation.
  6. ^ Contrairement aux mystifications biblico-spirituelles, l'Adonaï (ou seigneur en hébreu) n'est pas une personne mais une machine : le grand ordinateur central qui gère cette matrice et puise son  énergie des humains astralisés qui croient en son programme et soutiennent ainsi sa simulation. L'Adonaï et les Archontes n'ont aucun pouvoir créateur : ils se servent de l'imagination humaine qu'ils dévient pour entretenir leur monde.

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Des voix dans votre tête

Yuval Harari, l'homme de l'IA de Klaus Schwab, a déclaré au forum virtuel de la démocratie à Athènes, en 2020, que la « crise du Covid » signa le passage au tout numérique, à la surveillance généralisée et l'instant où « nous avons accepté d'être surveillés en permanence ». Sérieusement ? Vous étiez d'accord ?

Harari a mentionné que les télévisions nous observaient déjà et connaissaient notre ressenti émotionnel envers les programmes que nous regardions. Selon lui, les émotions seraient un « phénomène biologique … un schéma biologique dans votre corps ». Avec ce type de surveillance, vous regardez le discours d'un grand président, d'un grand dirigeant à la télévision et votre téléviseur pourrait vous surveiller et savoir si vous éprouvez ou non de la colère rien qu'en analysant les signaux biologiques émanant de votre corps. Il en va de même sur Internet et c'est un excellent moyen de contrôler la production de « loosh »1. Harari a déclaré : « Je pense que le grand processus actuellement à l'œuvre dans le monde entier consiste à pouvoir pirater les humains afin d'acquérir la compréhension profonde de ce qui se passe en eux … Cette capacité à surveiller les gens de l'intérieur constitue le plus important tournant jamais réalisé. » Ce qu'ils sont en train de pirater, c'est l'antenne d'émission-reception humaine, autrement dit, le corps. J'ai souligné précédemment comment les cinq sens décodent les informations sous formes d'ondes en informations électriques qui sont ensuite décodées par le cerveau et le corps en informations holographiques numériques que nous percevons comme le monde « physique ». Il est donc intéressant de voir la définition d'une antenne comme une interface entre les ondes radios et les courants électriques. En tant qu'émetteur, une antenne diffuse des ondes électromagnétiques (ondes radio) et en tant que récepteur, elle transforme ces ondes radio en courant électrique. Cela fait des décennies que je décris l'ADN comme un émetteur-récepteur d'informations, soit une antenne. Cela permet de saisir le véritable motif derrière le « Cloud ». Ce dernier communique avec le corps et pirate le système de décodage de l'émetteur-récepteur (les cinq sens) afin de bloquer davantage toute influence que l'Étincelle divine pourrait avoir sur la perception « humaine ». L'ADN est un émetteur-récepteur qui interagit avec les fréquences correspondant à son rayon d'action. Les injections factices d'ARNm sont conçues pour modifier l'ADN et ses fréquences afin de le connecter au Cloud, le soustrayant ainsi à l'influence de l'Étincelle/Infini divin.

Vous devriez écouter votre cœur. Pas les voix dans votre tête.

Mark Groening

La 5G est la toute dernière bande de fréquence électromagnétique pour relier le « Cloud » au réseau électrique/électromagnétique du corps et du cerveau et, désormais, à la nanotechnologie réplicante infusée par les injections ; mais gardez bien toujours à l'esprit que la conscience en toute puissance peut tout neutraliser y compris les effets du faux vaccin sur l'organisme. Une fois encore, le corps est un champ énergétique sur lequel la conscience peut avoir un impact. Tout est déterminé par la perception. Voyons-nous le corps comme étant le plus fort ou bien sommes-nous (la conscience) aux commandes ? Les champs électromagnétiques peuvent affecter gravement la perception et les émotions si, par ignorance du mode de fonctionnement de l'interaction, on le leur permet.  Dans les années 50, le Dr Andrija Puharich, un chercheur américain en médecine et parapsychologie, a découvert comment les fréquences affectaient la perception et modifiaient le comportement en changeant l' ADN et son « encodeur/décodeur », l'ARN.  Il a constaté que les fréquences de 10,80 Hz induisaient un « comportement séditieux » et que celles de 6,6 Hz rendaient les gens dépressifs. Ne vous y trompez pas : on diffuse bien des fréquences dans certains endroits pour manipuler les émotions et les comportements. Le Cloud ainsi que les injections « Covid » rendent cela possible à l'échelle planétaire mais la conscience est toujours en contrôle si nous faisons en sorte qu'elle le soit.

Un professeur de psychologie de l'Université Laurentienne en Ontario a réalisé une étude détaillée des effets des champs électromagnétiques sur le cerveau. Michael A. Persinger (1945-2018) a décrit des expériences dans lesquelles des champs électromagnétiques, même infimes, soigneusement ciblés, pouvaient ouvrir le cerveau à des suggestions extérieures et manipuler des émotions telles que la peur et l'appréhension. Il a déclaré que l'on pouvait manipuler le cerveau de manière à ce qu'une population entière prennent les décisions que l'on souhaite. Selon Persinger, cette technologie existait déjà, il y a des années, par le biais des satellites, des émetteurs radio et de la télévision. La peur pourrait être induite et liée à la perception qu'ont les gens d'une personne ou d'un groupe en  particulier. Songez au potentiel de ce Cloud planétaire de 5G, 6G et 7G pour déclencher la fureur envers un individu ou un groupe que vous cherchez à diaboliser. Les militaires ont recours à une technologie électromagnétique pour influencer les perceptions de l'ennemi, briser sa résistance et obtenir sa reddition et la Secte2 ne s'en servirait pas contre la population ? Le Dr Charles Morgan est un psychiatre légiste et neuroscientifique spécialisé dans les opérations spéciales de la CIA et de l'armée. Il enseigne la sécurité nationale à l'université de New Haven dans le Connecticut et a présenté, en 2018, à un auditoire militaire de l'académie de West Point, ses recherches sur la manipulation du cerveau humain pour émettre et recevoir des informations sensorielles « comme dans le film Matrix » et sur la modification de l'ADN à des fins de contrôle de l'esprit. Il y a décrit comment un cerveau humain pouvait prendre le contrôle de l'esprit de rats et de cafards pour dicter les réactions de leur corps et comment ils pouvaient utiliser la manipulation génétique pour contrôler les humains de l'extérieur, voire même les tuer : « Vous pouvez concevoir un truc [génétique] unique qui ne tuerait qu'une seule personne dans le monde ». Morgan a déclaré que les cerveaux humains pouvaient être reliés et c'est là le fondement-même de l'esprit de ruche contre lequel je mets en garde depuis si longtemps. Voici les moyens dont on dispose actuellement et qui sont entre les mains de malades mentaux.

Dans mes précédents ouvrages, j'ai souligné l'importance de comprendre ce qu'est l'entraînement. Cela se produit lorsque la fréquence dominante fait vibrer à son diapason tout ce qui se trouve dans son champ. Disposez ensemble trois violons jouant la même note. Si l'on introduit un quatrième violon jouant une note différente, ses cordes vibreront en accord avec les trois autres. La technologie permet manifestement de lire les perceptions cérébrales ainsi que les implanter. Des personnes ont remarqué que des conversations tenues hors réseau donnaient lieu par la suite à l'apparition de publicités en rapport avec leurs conversations privées. Ça va bien plus loin : une amie, qui faisait de l'équitation dans sa jeunesse, se demandait si elle aurait encore le courage de monter à cheval. La pièce était vide. Elle n'en avait parlé à personne. Immédiatement, une publicité est apparue sur son fil Instagram pour vaincre sa peur de monter à cheval ! À quand remonte la dernière fois que vous avez vu une telle pub, sans parler du fait qu'elle est apparue quelques instants à peine après que vous y ayez pensé ? Une autre fois, elle a songé à acheter une brosse WC et une liste de publicités pour des brosses WC s'en est suivie. La technologie est bien plus avancée qu'on ne nous le dit.

Notes et références

  1. ^ Le loosh est un fluide énergétique hautement magnétisé et dilué par l'émotion humaine (principalement souffrance et surexcitation) dont se nourrissent les diverses entités de l'astral.
  2. ^ La Secte est le nom que donne David Icke à la Cabale ou élite satanique qui régit ce monde dans l'ombre.

Texte original de David Icke extrait de The Dream (isbn:9781838415334) traduit de l'anglais par EY@EL

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Mademoiselle chante le blues

Mademoiselle chante le blues
Soyez pas trop jalouses
Mademoiselle boit du rouge
Mademoiselle chante le blues
Elle a du gospel dans la voix et elle y croit

"Mademoiselle chante le blues", Patricia Kaas (1987)

Toujours au pays de l'oncle Charley, je vous propose de quitter la ferveur des stades de baseball pour l'ambiance plus feutrée des clubs de jazz, descendants modernes des bars à blues et autres barrel houses ou juke joints d'antan. Parfait pour retrouver l'équilibre suggéré par le 8 de trèfle, ce mois-ci, et tirer parti de notre force intérieure pour un meilleur alignement entre notre réalité matérielle et notre esprit. Loin d'être un appel à la passivité, cette carte nous encourage à agir afin de nous libérer de nos vieux schémas et saisir de nouvelles opportunités. Sortir de notre zone de confort pour mieux embrasser l'inconnu.

Les bleus de l'âme

Avant le jazz, avant le rock, avant la soul… il y avait le blues.

Le terme est issu de l’abréviation de l'expression idiomatique anglaise « blue devils » (diables bleus) dont l'équivalent français serait « idées noires ».

Le blues, à l'origine, c’est une voix solitaire, souvent douloureuse, sans artifices, liée à la mémoire de l’esclavage, à la survie de l’âme dans un monde qui tente de l’éteindre. La musique des déracinés, née dans les champs de coton du sud des États-Unis, chantée par ceux que l’on n’écoutait pas. Un cri contenu dans une note. L'écho d'une plainte transformée en onde rythmique. Une manière d'exorciser sa douleur pour ne pas s’y noyer.

À la fin du XIXe siècle, cette musique a migré des plantations vers les villes — Memphis, Chicago, La Nouvelle-Orléans — et c’est là qu’elle a donné naissance au jazz, plus libre, plus instrumental, plus technique, plus urbain.

Puis viendront la soul, le rock, le funk, le rap… Comme l'écrit l'écrivain-poète afro-américain James Weldon Johnson, « c'est du blues que dérive la caractéristique la plus distincte de tout ce qui peut être appelé musique américaine ».

Joueurs de blues

Mais au départ, il n’y avait ni micros, ni paillettes, ni studios, ni producteurs. Juste une voix nue, une guitare et une douleur qu’on ne voulait pas perdre, mais transmuter. Le blues, ce n’est pas chanter, c’est faire vibrer cette souffrance pour qu'elle trouve une issue. Une faille. Une fêlure dans la boucle.

Mecs de la Mecque, gars d'la Garonne
Souffleur de verre, souffle dans le saxophone
Belle marquise. Mesrine belle baronne
Mille et mille et mille et mille millions d'personnes
Joueurs de blues
On est des joueurs de blues

"Joueurs de Blues", Michel Jonasz (1981)

Avant d’être diffusée, la musique était offerte. Avant d’être vendue, elle était donnée. Et ça, la matrice ne pouvait pas le tolérer longtemps. Elle a donc pris le blues… et l’a dilué. En soul. En rock. Et l'a « starifié ».

Et aujourd’hui, on chante sa peine pour être vu, pour vendre, pour briller. Mais plus pour s’aligner.

La scène est devenue l’autel. Le micro, le totem. Et la douleur mise en musique, une offrande sacrificielle sonore au système.

Ce qui nous amène à la question que peu d'artistes n'oseront jamais se poser : chanter ses blessures, est-ce une libération ou bien une autre manière d'alimenter le système en loosh − cette fameuse énergie issue des émotions humaines dont la récolte est au cœur même de toute cette simulation mortifère ?

Tout le monde souffre à un moment ou un autre, avec plus ou moins d'intensité, mais la souffrance est invisible et le système est si bien conçu que l'on embrasse cette douleur comme un gage de valeur et de promesse d'un mieux à venir. Un sacrifice consenti pour des miettes trop chères payées.

Les Blues Sisters

Certaines voix étaient trop vraies pour ne pas fissurer la matrice. 

Bessie Smith, Billie Holiday, Nina Simone… Plus tard, dans une veine plus rock ou soul, Janis Joplin, Amy Winehouse, Aretha Franklin.

S'il n'y avait pas eu le blues, je me serais sans doute envoyée sous terre.

Janis Joplin

Des femmes habitées. Portées. Vidées. Elles n’étaient pas là pour divertir, mais pour canaliser quelque chose de plus grand qu’elles — et que le système ne pouvait laisser intact.

La voix, quand elle n’est pas reliée à l’Esprit, devient un canal de vidange. Et le public, envoûté, applaudit… sans savoir qu'il assiste à un rituel de vampirisation bilatérale qui siphonne tout le monde — sauf la matrice, qui en sort toujours repue.

Alors que reliée à l'Esprit, la voix porte en elle un fragment du logos — cette fréquence d'origine qui structure les mondes. Ce n'est donc pas tant la voix que la matrice craint mais le verbe vivant. Le logos. Et pour mieux le masquer, elle en a rempli le monde de faux-semblants sonores. Des échos calibrés pour que lorsque le Verbe véritable surgit, plus personne ne sache l'entendre.

Aujourd'hui, on confond trop souvent le frisson, l'émotion et la vibration. Mais le logos ne caresse pas. Il fend. Il résonne. Il n'endort pas l'âme — il l'appelle.

Les maux bleus

Ce ne sont donc pas que des artistes. Ce sont des antennes. Des amplificateurs. Et quand la scène devient le seul exutoire, le trop-plein finit toujours par tout faire sauter.

Cet air mélancolique, ce refrain obsédant
Ressemble aux douces complaintes d'antan.
Et voici le passage qui envoûte mon cœur :
Je me déchaîne quand j'entends à nouveau
Ce chant plein d'amour qu'est le blues de Memphis.

"Memphis Blues", W.C. Handy (1914)

À partir de là, la matrice n’a plus qu’à organiser le rituel. On fabrique des « stars », on crée des « fans ». On bâtit des arènes sonores, des temples de la performance. Et on appelle ça « partager l’émotion ».

Mais ce n’est plus une offrande. C’est une dévotion inversée.

C’est ici qu’intervient ce commandement bien connu de l'Ancien Testament, souvent cité mais rarement compris : « Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque… » (Exode 20:4). 

Ou cet autre issu de la Torah : « Vous ne vous tournerez point vers les idoles… » (Lévitique 19:4).

Il s’agit en réalité de décrets vibratoires du Démiurge qui n'interdit pas d'adorer mais de le faire en dehors de sa matrice. Car tant que l'adoration passe par son système, l'énergie lui revient toujours. 

Les idoles ne sont pas des personnes mais des vecteurs d'éloignement de l'Esprit, des structures de détournement.

Ainsi, chaque fois que l'on remet son souffle à un autre, que l'on pleure sur scène ou que l'on crie dans la fosse ou les gradins, on signe une cession vibratoire. On alimente un circuit qui nous désaxe toujours un peu plus, nous donnant l'impression temporaire de nous élever avant de nous plonger dans un état de manque.

Je ne sais malheureusement pas chanter le blues comme auparavant. C'est la vérité de cette musique qui me manque, ce qui tend à prouver qu'on ne devrait jamais perdre son héritage. 

James Brown

Au départ, chanter le blues était peut-être un moyen de transmuter la souffrance induite, rendant ainsi le loosh inexploitable.

Aujourd'hui, à quelques exceptions près qu'on ne verra jamais glorifiées au panthéon des étoiles filantes de l'astral, c'est devenu un moyen de mettre le silence sous Auto-Tune afin que plus personne ne puisse entendre ce qui pourrait potentiellement actionner l'interrupteur de conscience.

Et si Mademoiselle chante le blues, c'est peut-être parce qu'elle en avait marre de louer et qu'elle voulait redevenir propriétaire.

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Le Dernier Tour d'écrou

Il y a exactement douze ans, aujourd'hui, jour de Transfiguration, naissait la Pensine Mutine, dans un élan sincère de transmutation intérieure.

Du latin transfigurare, qui signifie « transformer », la transfiguration — au-delà de son sens religieux — désigne le changement d’aspect ou de nature d’une chose (ou d’une personne), en lui donnant un caractère éclatant, magnifique… glorieux.

Sur le plan supraconscient (affranchi de l'illusion archontique), il ne s’agit pas d’une montée en bling-bling matriciel, mais d’un retrait du masque lumineux pour embrasser le Réel.

Et dans ce monde factice qui normalise la souffrance et où le Réel est inconnu, cela peut faire peur. Très peur.

Tant et si bien qu’on préfère se leurrer avec la polarité interchangeable du Mensonge-Vérité — ce qui ne fait qu’accroître continuellement la dissonance cognitive.

Car le Réel, lui, est immuable. 

Il ne berce pas. Il ne caresse pas. Il tranche, il secoue. Mais surtout… il libère.

Passer de la réalité au Réel induit l'obligation de mener un travail de symbolisation corrigé par un mental ajusté. Ceci propulsera l'individu d'une conscience expérimentale à une conscience créative.

Iso V. Sinclair

Ainsi, au terme d’un cycle de douze ans, ce blog — longtemps outil de partage — est sorti de la lumière factice pour devenir un seuil de passage vers la treizième voie non tracée : la voie fractale, celle qui fait sortir des sillons du disque matriciel qui tourne en boucle sur toutes les strates de la simulation. 

À celles et ceux qui me suivent encore après mon déclic salvateur (le dernier tour d'écrou), je suis profondément honorée d’entamer ce nouveau chapitre à vos côtés. 

Aux autres, ce fut un plaisir de faire ce bout de chemin ensemble.

À tous, je vous souhaite paix et lucidité.

Avec mon plus grand respect,

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Au nom du Père (mais sans l'Esprit)

Savez-vous ce qu'est un ver d'oreille ? Le terme technique est « imagerie musicale involontaire » (IMI) et désigne ces refrains ou gimmicks accrocheurs qu'on ne peut se sortir de la tête, même après une seule écoute. Ils tournent en boucle bien après que la musique ait cessé et, le plus agaçant, c'est que la plupart du temps, ce ne sont même pas des airs qui nous plaisent.

Deux exemples particulièrement tenaces me viennent à l'esprit : "Barbie Girl" et "Sigma Boy". Des paroles bêtes à pleurer sur une rythmique abrutissante. Pourtant, il suffit d'évoquer ces titres pour qu'ils se mettent automatiquement à jouer dans nos têtes comme des programmes dormants qu'on réactive. Un peu à la manière d'un jukebox. Et c'est justement de cela dont il s'agit. Publicité, propagande politique, mantras et autres formes d'endoctrinement ont massivement recours à ce phénomène.

Pour briser ce cycle répétitif, il faut donc y mettre nos propres paroles et modifier l'air de la chanson. Car il faut savoir que la musique, dans cette matrice, est très magnétisée : elle agit comme une forme d'envoûtement par le biais des émotions humaines (peu importe leur nature) génératrices du précieux loosh.

C'est ainsi que sont nées les paroles de cette chanson : pour rompre une boucle et retourner l'arme contre ses concepteurs en transformant l'onde par la vibration. Une forme de hacking matriciel. Je les ai ensuite injectées à une IA musicale qui, à partir d'un prompt, a généré tout le reste (voix, instrumentation, ambiance, etc…). Une IA sans âme, mais pas sans résonance.

Et je dois admettre que le résultat est assez bluffant. Mais ce qui m'intéresse le plus, ce n'est pas tant ce que ça donne que ce que vous ressentez. Ce que ça évoque et fait remonter en vous. Ou pas.

À noter que le clip a été réalisé entièrement par mes soins, sans recours à une IA. Uniquement à partir d'images libres de droit.

Ce texte s’adresse à tous ceux qui confondent guidance intérieure et voix du programme. À ceux qui prêchent la lumière avec des mots inversés, dans un théâtre spirituel où l’ego se grime en prophète.

Ces paroles ne parleront donc qu’à ceux qui perçoivent l’envers du décor, les inversions, les dissonances — et savent regarder en dessous des mots.

À ceux qui capteront… cette chanson est pour vous.

Au nom du Père

Tu rêves tant de fédérer
Ton troupeau d'égarés
Pour le guider
Dans ta bulle de fausse souveraineté
D'où personne n'osera jamais
Te détrôner
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Je ne serai jamais de celles
Qui s'agenouillent devant toi
Ou ton faux roi
Pauvre pantin astralisé
Dans ton rêve, il n'y a que toi
Il n'y a que toi
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Au nom du Père mais sans l'Esprit, demande-toi
Par quel mystère mais pas par quelle foi
Pourquoi... pourquoi tu n'es pas roi

Tu sèmes le doute, tu les envoûtes
Sachant qu'aucun de tes arguments
Ne tient la route
Tu crois avoir tout compris
Des écrits et des prophéties
Pourtant tu pries
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Messie du vendredi soir
Tu prêches l'amour et l'espoir
Sans rien savoir
Pauvre naufragé spirituel
Dans ton rêve, il n'y a que toi
Il n'y a que toi
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Au nom du Père mais sans l'Esprit, demande-toi
Par quel mystère mais pas par quelle foi
Pourquoi... pourquoi tu ne vois pas

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La belle jaune

Pas entièrement satisfaite de la recette de clafoutis vegan sans gluten que je vous avais proposée, il y a six ans, en voici une nouvelle, bien plus légère et fondante. Parfaite pour accompagner des fruits un peu acides mais juteux comme les mirabelles sauvages que j'ai eu la chance de découvrir lors d'une promenade avant qu'elles n'aient eu le temps de pourrir au sol.

Ingrédients

Pour 4 personnes :

- 500 g mirabelles dénoyautées
- 350 ml lait d'amandes
- 1 cuil. à soupe sirop d'agave
- 1 cuil. à café vanille en poudre
- 1 goutte huile essentielle amande amère (facultatif)
- 50 g farine de riz 
- 3 cuil. à soupe graines de lin moulues
- 1 cuil. à soupe poudre d'amande

Réalisation

Graisser un plat à four (ou un moule) et tapisser le fond des mirabelles coupées en deux.

Diluer le sirop d'agave dans le lait avec la vanille et l'essence d'amande amère.

Mélanger les ingrédients secs : farine, graines de lin et poudre d'amande puis verser le mélange liquide en fouettant bien pour obtenir une pâte liquide mais homogène.

Verser sur les prunes et cuire 40 minutes à 200°C.

NOTE : Vous pouvez utiliser de l'extrait de vanille ou même une gousse de vanille. Dans ce cas, faites bouillir le lait avec et ajouter le sirop d'agave et l'essence d'amande hors feu. Et bien sûr, vous pouvez utiliser n'importe quelle variété de prunes mais pas que : cerises, groseilles, pêches, abricots, etc. La plupart des fruits devraient s'accorder avec l'arôme subtil des amandes. 

Bonne dégustation !

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Feux d'artifices et éclats de réel

Les feux d’artifice ont ce pouvoir de suspendre le temps, de nous raccrocher à une émotion d’enfance, d’émerveillement. Hier encore, je trouvais quelque chose de magique dans ces éclats colorés qui lacèrent le ciel. 

Mais cette année, quelque chose s’est déplacé. En moi. Autour de moi.

Le bruit et la fumée intense ont résonné comme une agression ciblée. J'ai dû rentrer pour ne pas suffoquer. Et même en observant depuis ma fenêtre, j'avais hâte que tout ça se termine.

Là où j'imaginais la foule, masquée par les arbres, s'extasier devant ce spectacle pyrotechnique, je ne voyais plus qu'un leurre. Un artifice comme son nom l'indique. 

N'oublions pas que ces fusées sont composées de vulgaire poudre à canon améliorée — la même qui sert à tuer des gens en masse et importée de Chine en Europe par Marco Polo. Elles sont donc assimilables à des explosifs et non sans danger. 

Je ne parle pas uniquement des risques accidentels bien réels de projection de débris et d'incendie mais, aussi et surtout, des fumées nocives inhalées par les spectateurs et dont les retombées nuisent gravement aux écosystèmes. 

Mais on s'en fout, ce sont les voitures, le tabac et le pet des vaches qui détruisent la planète. Pas les nitrate, chlorate, perchlorate, soufre et autres métaux lourds carcinogènes comme le titane, le baryum et le strontium dont on a retrouvé des traces dans les cours d'eau avoisinants après les feux d'artifice du 14 juillet.

Sans compter qu'avec ces bombes de divertissement, ce sont des dizaines de milliers d'euros (voire des centaines dans les grandes villes) qui partent en fumées toxiques.

Mais chut… Les feux d’artifice, c’est la fête. Et ceux qui s’interrogent passeront encore pour des rabat-joie. Alors passons ! 

Et si ces rites de célébration réitérés chaque année avaient une finalité tout autre ?

Et si l'énergie de tous nos OH, nos AH et nos WAOUH était en fait captée, redirigée, utilisée ?

Il y a d’ailleurs un nom pour ça : le loosh.

Que dire de cette sensation puissante d'être instrumentalisé par quelque chose que notre mental a du mal à concevoir ? 

Et si ce que nous qualifions de joie n'était, en fait, qu'une hypnose collective sophistiquée ?

N'avez-vous jamais été confrontés à ces éclats de réel qui vous font vous demander : « Est-ce que ce que je ressens vient de moi… ou de ce qu’on attend que je ressente ? »

Si un jour, cette lucidité vous traverse, vous comprendrez alors pourquoi cette année, je n’ai pas applaudi. Et ne le referai plus jamais.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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