Coco Sian Ryder est issue d'une lignée emblématique de la musique britannique
(Donovan, Happy Mondays, Rolling Stones). Dans ce long entretien accordé à
Gareth Icke (fils de David Icke), elle évoque son enfance, baignée dans la
créativité, à distance des excès du show-business, mais aussi marquée par des
zones d'ombre, des manipulations et des souvenirs étranges.
Elle souligne que le milieu artistique est saturé de déséquilibres psychiques,
de perversions et de comportements malsains, pas toujours visibles de
l'extérieur, et aborde le « côté sombre » de l'industrie musicale, teinté de
contrôle mental et d'occultisme, illustré par le Club des 27 (celui des
rockstars décédées à l'âge de 27 ans) dont fait partie Brian Jones — le
père de son oncle Julian (fils de sa grand-mère maternelle).
Il est également question d'infiltration par un réseau mondial interconnecté,
mêlant sectes, services secrets, industrie du spectacle, organisations
criminelles et finances. Ces groupes coopèrent selon un principe de
réciprocité occulte, « je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un… »,
avec pour but le pouvoir, l’argent, et le contrôle spirituel et mental des
masses. Elle insiste d'ailleurs sur le caractère « organique » de ce réseau —
non pas une seule conspiration centrale, mais une multitude d’alliances
temporaires et fluides.
Selon elle, certains artistes sont consciemment impliqués alors que d'autres
sont manipulés sans en être conscients, mais toutes les grandes vedettes (Mick
Jagger, Taylor Swift) agissent comme des antennes, des relais énergétiques.
Elles ne sont pas la cible finale : leur influence sert à conditionner les
masses.
À cet égard, Coco établit un parallèle entre les programmes de contrôle mental
(Monarch, MK Ultra) et la manipulation de masse contemporaine, notamment
durant la crise du Covid. Elle raconte également comment les artistes sont
isolés méthodiquement, entourés d’agents de manipulation qui les coupent de
leurs proches comme elle a pu l'observer dans sa propre famille.
Enfin, elle rejette l'idée naïve, popularisée dans les années 60, des «
messages à l'envers », expliquant que le vrai conditionnement se fait à un
niveau subconscient et symbolique, en insistant sur la présence de symboles
pédocriminels et d'allusions ésotériques dans la culture populaire
moderne.
En conclusion, elle invite à apprendre les bases du contrôle mental et les
tactiques de manipulation pour s'en libérer, indiquant que la conscience est
la meilleure protection car «
c'est la conscience qui dissout les sortilèges ».
En résumé, sans tomber dans le piège matriciel involutif de « l'évolution » et
de « la spiritualité » — qui, soit dit en passant, n'a rien à voir avec
l'Esprit mais avec le Marchand de sable et son vaste réseau de bacs
interconnectés, véritables circuits de recyclage vibratoire —, il est question
d'une industrie énergétique de la distraction où la créativité est recyclée en
vecteur d'asservissement vibratoire ; d'une assimilation progressive des
consciences par la culture populaire, via la fascination, la polarisation et
la suggestion hypnotique ; et la nécessité de discernement vibratoire car ce
qui « fait rêver » nourrit aussi la ruche archontique.
En parlant de discernement vibratoire, d'ailleurs, j'ai souri quand Coco Ryder
a mentionné Taylor Swift et Bono. J'ai toujours eu une aversion viscérale
immédiate et inexpliquée pour la première. Et pour le second, discuter
brièvement avec lui dans les années 80, m'avait laissé une impression très
bizarre voire malaisante. Pourtant il m'aura fallu toutes ces années pour
cesser de rationaliser mes lectures vibratoires — un sujet que j’aborderai
très bientôt dans une courte capsule.
Un grand merci à Rudy, qui a prêté sa voix pour le doublage de Gareth Icke — et toutes mes excuses pour l’inconstance de la mienne, qui part un peu en vrille par moments.
Tous nos mots ne sont que miettes qui tombent du festin de notre esprit.
Khalil Gibran
À quelques semaines — passées ou à venir — de l'Action de grâce (au Canada) ou
de Thanksgiving (aux États-Unis), quoi de plus normal, pour les dindons de la
farce, que de rendre grâce aux toqués de la matrice ? Ces marmitons sans
visage qui, à l'instar de Ducros, se décarcassent avec tant d'avidité pour
nous traiter aux petits oignons et mettre les petits plats dans les grands, afin d'extraire, de la corne d'abondance, le maximum de gouttes du précieux
nectar. La cuisine au loosh est une affaire qui tourne à plein régime,
comme en témoigne le Roi de carreau ce mois-ci : figure du stratège ambitieux
et prospère. Pour nous, cette carte serait plutôt une invitation à avancer
malgré les doutes, un encouragement à passer à l'action sans se laisser
mariner dans l'inaction, et à rester droit dans les tempêtes de l'existence
matricielle.
Cauchemar dans l'assiette
Du latin classique coquina devenu cocīna, la cuisine se rapporte
à l'élaboration des mets tandis que la gastronomie, du grec gastèr, «
ventre, estomac », et de nomos, « loi », est littéralement « l'art de
régler l'estomac », associant une certaine ingéniosité à préparer les repas,
sélectionner des produits plus ou moins travaillés et la manière de les
déguster.
Ainsi cuisine ne rime pas forcément avec gastronomie, certaines s'appliquant
plutôt à dérégler l'estomac. On parle alors de malbouffe ou, plus récemment,
de cuisine écoresponsable. Il ne s'agit plus seulement d'aliments
transformés, d'OGM, de conservateurs, pesticides ou autres ingrédients
toxiques mais, désormais, d'aliments synthétiques et de farines d'insectes qui
viennent s'ajouter à la longue liste de poisons lents incorporés à notre «
nourriture ». Alchimie de la mort serait d'ailleurs plus approprié pour
qualifier cette tambouille mortifère.
La plus belle réussite en cuisine est d'arriver à remplir les estomacs avec
de l'imagination.
José Manuel Fajardo
Mais il suffit d'y mettre les formes — un décor accueillant, des tables bien
dressées, des mets savamment disposés et des noms exotiques stimulant les
mémoires gustatives — pour que l'hypervigilance militante se voit soudain
frappée d'amnésie et de sélectivité cognitive, ignorant la chaîne en amont.
Interdisez-leur d'aller au restaurant et ils oublieront la poudre de grillon
que vous voulez leur faire avaler. Trop fiers de braver les interdits, ils se
rueront alors, de leur plein gré, là même où vous les attendiez.
Qui mange qui ?
L'autre piège redoutable consiste à faire croire à l'humain qu'il se trouve au
sommet de la chaîne alimentaire, alors qu'il en constitue la principale
ressource. Tandis que certains, mus par des considérations éthiques,
s'imaginent, à tort, sortir du cycle de prédation en ne consommant que des
végétaux.
Mais manger des fruits et légumes, c'est aussi manger la « vie ». Nous n’avons
pas d’autre choix que de puiser dans l’énergie des autres règnes (animal
comme végétal) pour nous sustenter, car nous sommes conçus ainsi.
L'homme et les animaux sont un passage et un conduit de nourriture, des
auberges de mort, des gaines de corruption, faisant de la vie avec la mort
d'autrui.
Léonard de Vinci
La seule différence entre une alimentation carnée et une alimentation
végétalienne réside dans la présence ou non de sang, donc de mémoires qui
viennent polluer les corps subtils et abaisser la vibration. C’est avant tout
un choix individuel, qui se fait en conscience : absorber des mémoires — qui,
à leur tour, vous absorberont — ou les transmuter. Mais malheureusement, ce
choix est devenu un prétexte supplémentaire pour polariser et diviser les
humains entre eux.
Guides étoilés et cuisine-réalité
Ainsi, de simple impératif biologique, la cuisine est devenue un enjeu de
division à plusieurs niveaux : entre ceux qui n’ont rien à manger et ceux qui
mangent trop ; entre ceux qui « bouffent » par nécessité et ceux qui «
dégustent » par plaisir ; entre ceux qui absorbent des mémoires et ceux qui
les brûlent.
Mais surtout, elle constitue désormais un pilier culturel incontournable — un
spectacle à part entière, un « chaud business » où les appétits de l’ego
prennent le pas sur ceux du ventre. On ne se nourrit plus : on se met en
scène. On ne savoure plus la substance : on exhibe la forme sur Instagram.
Quand la cuisine devient un divertissement, c’est que la faim ne réside plus
dans l’assiette, mais dans l’âme.
Derrière le culte du bien-manger, se cache la même mécanique de contrôle :
éveiller le manque, puis le combler artificiellement. La gastronomie n’est
plus qu’un maillon de la grande chaîne alimentaire matricielle — une liturgie
du goût qui attise la faim sans jamais la satisfaire.
Tout comme le gratin militaire ou hollywoodien, les Top Chefs ont eux aussi
leurs étoiles. Qu'elles s'épinglent aux toques ou aux uniformes, ou qu’elles
soient incrustées dans un dallage de ciment, toutes renvoient à la même voûte
: celle du ciel archontique. Ces étoiles, qu’on brandit comme symboles
d’excellence, sont en réalité les sceaux d’un asservissement brillant.
On n’élève plus les consciences : on les fait miroiter. Et peu importe la
somme de miettes qu'on nous octroie : la note est toujours salée, et le goût,
amer.
Le Dernier Repas
Et puisque tout finit toujours autour d'une table, qu'il s'agisse d'aveux
forcés ou de vœux pieux formulés dans les vapeurs d'alcool (qui maintiennent dans
un état de conscience diminué), aucune recette archontique n'a été plus
savamment mijotée que celle du dernier repas. Sous prétexte de communion et de
partage, la Cène n’a jamais été qu’un protocole d’assimilation. Car le
sang, bien avant d’être un symbole de vie, est un vecteur de mémoire.
Dire « ceci est mon sang » revient à offrir ses mémoires à l’absorption, à
l’intégration. Et qui boit ce sang, boit aussi l’égrégore qui l’habite. Ainsi
s’est fondée la première grande cuisine du karma : un festin vibratoire où
l’humain, croyant communier, s’est relié par le sang à l’intelligence
archontique qu’il vénérait.
Le vin n’y était qu’un code, une signature. Derrière la promesse d’un salut
collectif se cachait le projet d’une ruche : un seul corps, un seul esprit, un
seul réseau. L’assimilation n’était pas métaphorique. Elle était cellulaire.
S’il faut rire ou chanter au milieu d’un festin, Un docteur est alors
au bout de son latin : Un goinfre en a toute la gloire. Allez,
vieux fous, allez apprendre à boire.
Nicolas Boileau-Despréaux
Et tandis que les convives lèvent encore leurs coupes en croyant trinquer à la
« vie », les archontes, eux, savourent leur repas : l’humanité
al dente.
Hier, c'était la fête à tout l'essaim archontique, comme dirait Coluche.
Aujourd'hui, jour des Défunts, rebelote : les vivants prient pour les morts
qui, programmation matricielle oblige, n'ont pu être canonisés, tandis que les
morts prient pour être enfin vivants. L’Église appelle ça une commémoration.
Moi, j’appelle ça une vampirisation énergétique consentie — un recyclage de
loosh collectif sur fond d’encens et de chandelles.
Sous le vernis des rituels, c’est toujours la même mécanique : célébrer la
boucle. La mort nourrit la vie, la vie prépare la mort, et le tout tourne en
vase clos pour alimenter la machine.
Chacun y projette son propre scénario : pour beaucoup, la mort est synonyme de
repos ou de tourment éternel. Pour d'autres, l'outre-monde n'est qu'un lieu de
transit, un changement d'état d'être en attente du prochain recyclage sur le
samsara, la roue du karma. Pour d'aucuns encore, c'est un retour au «
néant ».
Mais l'outremort, lui, ne promet rien. C’est une traversée — celle du
tunnel magnétique où défilent les images de la mémoire, les leurres des «
retrouvailles », les promesses de « lumière » (information). C’est le refus
poli de tendre la main à l’Ange-Recycleur. C’est le choix de la sortie
latérale, celle que personne ne voit, parce qu’elle n’émet ni lumière, ni son.
"Outremort" est ma quatrième anti-brique dans le mur du théâtre archontique :
la quadrature de cercle inversée — non pour comprendre, mais pour dissoudre.
Outremort
Aux portes de l'oubli, L'illusion se poursuit Dans l'antre de
l'ennui Où sans esprit, l'Âme agit, Écoute les échos, Épouse
le chaos, Endure les assauts Des lames de sanglots.
L'armée des faux semblants, Avec qui l'Autre ment, Aux destins en
suspens Dans les couloirs du temps,
Souffle les murmures, Perce les armures, Creuse les fissures, Rouvre
les blessures.
Fais l'effort, rompt les sorts, Fuis les égrégores, Et reprends ton
essor. Défie l'oxymore, Révoque les accords Et arrache ton
corps Au royaume de la mort, Outremort… Outremort…
Las de vie à trépas, Où l'envie, ici bas, Entretient le karma À
chacun de tes pas,
Sors de cette transe, Revêt le silence, Loin des manigances Où
la vie commence.
Fais le pas de côté, Au-delà des pensées, Des boucles injectées, Où
tout est orchestré.
Chasse les images, Déchire les pages, Dissous les mirages, Quitte
leur sillage.
Fais l'effort, rompt les sorts, Fuis les égrégores, Et reprends ton
essor. Défie l'oxymore, Révoque les accords Et arrache ton
corps Au royaume de la mort, Outremort… Outremort…
Voici un grand classique très prisé dans les pays anglo-saxons que j'ai revisité à la sauce vegan et de manière épurée sans gluten, matière grasse ni sucre ajouté. Il est très moelleux et peut donc se déguster sans tasse de thé.
Ingrédients
Pour 8 personnes :
- 200 g flocons de sarrasin
- 3 cuil. à soupe graines de lin moulues - 1 cuil. à café bicarbonate - 1 cuil. à
café cannelle en poudre - 1 grosse carotte - 1
grosse pomme - 9 abricots secs - 4 cuil. à soupe raisins secs - 240 ml lait de noisettes ou d'amandes - 1 cuil. à soupe vinaigre de cidre
Réalisation
Faire tremper les raisins et les abricots dans un bol d'eau bouillante pendant environ un quart d'heure. Pendant ce temps, éplucher et râper la pomme et la carotte.
Réduire les flocons de sarrasin en farine et ajouter les graines moulues, le bicarbonate et la cannelle. Ajouter le vinaigre de cidre et le lait, progressivement, pour obtenir une pâte lisse puis la pomme et la carotte râpées.
Égoutter les raisins et les abricots. Couper les abricots en petits dés et ajouter le tout à la pâte.
Transférer dans un moule à cake en silicone et cuire 45 minutes à 180°C.
NOTE : Personnellement, je n'aime pas le sucre et je trouve que celui des fruits est suffisant. Néanmoins, vous pouvez toujours en rajouter selon vos goûts et préférences (à titre d'exemple : 2½ cuillerées à soupe de xylitol ou sucre de bouleau et un peu plus si vous utilisez du sucre traditionnel). Sinon vous pouvez également ajouter quelques amandes, noisettes et autres fruits à coque concassés à la pâte.
La réalité, dans son essence, n’est ni claire, ni sombre, ni bonne, ni
mauvaise. Ces distinctions naissent de la perception et non de la perspective
ou de la nature du réel.
L’âme, conditionnée par l’expérience, influencée par la masse et les récits
culturels, impose ces colorations astrales à l’existence, prenant ses
impressions pour argent comptant plutôt que de les étudier de plus près.
Épictète nous le rappelle :
Les hommes ne sont pas troublés par les choses, mais par le regard qu’ils
portent sur elles.
Ce que nous appelons « bon » ou « mauvais » n’existe pas en soi : ce n’est
qu’une interprétation filtrée, un avis imprégné de programmation matricielle,
qui ne vous appartient même pas, mais passe en vous sous forme de pensées ou
de suggestions.
L’angoisse existentielle naît lorsque nous résistons à la neutralité
fondamentale, nous accrochant à des préférences et des aversions au lieu
d’observer la réalité telle qu’elle est.
Or, cette posture d’observateur non polarisé est la clé qui permet d’ouvrir
d’autres potentiels quantiques et lignes de temps. Nous donnons
psychologiquement un sens à quelque chose, mais nous prenons souvent nos
interprétations pour des absolus, d'où la cristallisation.
La Gnose nous propose un correctif :
Vous avez le pouvoir sur vos perceptions, pas sur les événements extérieurs.
Prenez-en conscience, et vous trouverez la paix en comprenant psychiquement la
symbolique occulte de tout ce qui vous entoure.
Ainsi, pour transcender l'illusion de la projection biaisée, il faut
reconnaître que la réalité elle-même est dépourvue de qualités intrinsèques.
Ce sont les influences astrales et la programmation matricielle qui lui
attribuent un poids, une valeur et un jugement subjectifs.
Voici revenu le temps des citrouilles qui fut autrefois celui des navets — et
désormais l'apanage des mauvais scénarios et des couards. À l'image du 10 de
pique en cartomancie ou de son équivalent au tarot illustré d'un personnage
gisant face contre terre, le dos transpercé de dix épées, octobre est un mois
sombre, souvent porteur d'un sentiment d'angoisse et d'appréhension. Connu
occultement sous le nom d'octobre rouge, mois de la récolte, du sang
versé, de l'immobilisme et de la perte de contrôle, il se termine par des
mascarades où l'on joue à se faire peur en se grimant en monstres, fantômes ou
sorcières pour se rassurer. Mais le nombre 10 est aussi un symbole de
transition, comme un pont entre deux mondes puisque la mort, au sens vrai,
n'est qu'un transfert d'un état à un autre. Dans l'oracle Lenormand, le 10 de
pique est d'ailleurs associé au vaisseau qui s'éloigne vers des rivages
inconnus que l'on pourrait presque assimiler à la barque de
Charon1.
Les sorcières mal-aimées
Le mythe des sorcières est à l'image de la profondeur abyssale de l'ignorance
humaine, des religions hypocrites et des psychopathes qu'elles encensent.
Comme l'a écrit l'historien Michel Pastoureau, «
les sorcières ne sont pas l’affaire du Moyen Âge mais de l’époque moderne. » En effet, la haine envers le principe féminin ne date pas d'hier, mais
semble atteindre de nouveaux paroxysmes aujourd'hui. Il suffit, pour s'en
rendre compte, d'observer les dérives de plus en plus violentes de la
propagande transgenriste ou de l'obscurantisme religieux poussé à l'extrême qui tente de s'imposer dans les civilisations occidentales.
Contrairement aux histoires que l'on raconte, ce n'est pas à l'époque
médiévale qu'a été commis le plus grand nombre de crimes contre les «
sorcières » mais à la Renaissance. Les femmes considérées comme telles étaient
en majorité des guérisseuses, des sages-femmes ou des herboristes, issue de la
classe populaire et détentrices d'un savoir ancestral qui concurrençait le
credo humaniste reposant sur la science et la connaissance (et non le savoir).
Leur pratique fut donc qualifiée de « magique » pour permettre l'ouverture de
la chasse aux sorcières.
Les « sorcières » ne dérangeaient pas les hommes en tant qu’individus, mais le
système archontique qui utilisait les institutions (Église, justice, médecine
officielle) pour éliminer ce qui échappait à son contrôle.
On leur reprochait ainsi d'en savoir trop et bien plus que les institutions en
place. Leur connaissance des cycles lunaires et des correspondances naturelles
leur permettait, en outre, de sortir des formes imposées et toucher à l'archi-structure
du « vivant ». C'est pourquoi on les accusait de se transformer ou de
métamorphoser les autres, reflet déformé de leur aptitude vibratoire à briser
les formes, à fluidifier ce que la matrice veut figer — autrement dit, elles démontraient que la
matière est énergie et que toute énergie est malléable.
Ce regard malicieux et aguicheur Qui met ma conscience à nu, C'est
de la sorcellerie. Et je n'ai aucun moyen de m'en défendre, La
chaleur est trop intense pour cela. À quoi servirait le bon sens en tel
cas ?
À mille lieues de l'archétype de la vieille femme repoussante flanquée d'une
verrue sur le nez, les « sorcières » étaient coupables de leur indépendance et
du désir qu'elles suscitaient chez les hommes. Il s'agit certainement là du
plus grand non-dit car il perdure encore dans certaines religions. Beaucoup de
procès de sorcières furent, en effet, nourris de fantasmes masculins
inavouables. Comme les hommes ne maîtrisaient pas leurs pulsions, on projetait
la faute sur la femme : « tentatrice » ou « alliée du diable ». La faiblesse
cherchant toujours à blâmer, la dissonance cognitive était par trop
insupportable pour le sexe dit « fort ». Au grand bénéfice de la clique
archontique manipulant les émotions humaines.
Enfin, en tant qu'archétype du principe féminin insoumis (à l'image de Lilith,
la première femme d'Adam, accusée d'avoir tenté Eve en prenant la forme d'un
serpent), les sorcières rappelaient que l'incarnation dans la chair ne peut se
faire sans ce principe fondamental. Dans un monde régi par un dieu
patriarcal jaloux, cette puissance est insupportable, car irréductible.
Quand l'Âme agit sans l'Esprit
Et c’est bien là que le piège se referme : tout ce qui échappait au contrôle
institutionnel fut requalifié en « magie ». Mais qu’est-ce que la magie, sinon
l’« Âme qui agit » ? Une force qui manipule les formes, mais sans passer par
l’Esprit. Or, une âme qui agit sans esprit finit toujours par s’enchaîner
elle-même : ce qu’elle attire par ignorance, elle devra tôt ou tard le payer.
En français, le mot sorcier (ou sorcière) vient du latin
sortiarius, « diseur de sorts » dérivé de sors, le sort ou le
destin. La magie est donc une énergie codée et le sort, une intention exprimée
qui peut être brisée instantanément par une fréquence supramentale (d'où
l'importance de toujours vibrer haut). Le non-consentement produira un effet
boomerang qui non seulement rendra inopérant tout acte de magie, mais cette
énergie devra trouver une cible et ce seront ceux qui l'auront émise qui
écoperont. Le sort rebondira ainsi en triple intensité vers ses auteurs.
Revêts-toi d'ombre File à travers les ondes À la rencontre de la
fierté et de la vérité Le danger est une grande joie L'obscurité
brille de l'intensité d'un feu
À noter que la magie, qu'elle soit noire ou blanche, demeure la même puisque
c'est là encore une affaire de polarités interchangeables. La polarisation
est, d'ailleurs, un piège pernicieux qu'il faut impérativement s'appliquer à
dépasser. Ainsi prier pour autrui est une forme de magie, peu importe la
louabilité de l'intention. D'où l'adage bien connu mais mal compris :
« l'enfer est pavé de bonnes intentions ».
En outre, le terme sort, en français2, n'est pas sans rappeler le
verbe sortir. La sorcière est celle qui sort des cadres et brise les
cercles. Sous sa forme intransitive, elle s'extrait du lot, de la norme, des
boucles matricielles ; sous sa forme transitive, elle expose ce qui est
occulté : le savoir, les secrets, les forces invisibles.
Des friandises ou un sort
Mais « sortir », c’est parfois aussi « déballer ». Car la Matrice adore nous
offrir ses papillotes scintillantes, promesses de douceurs et de réconfort.
Comme dans les Dragées surprise de Bertie Crochue, on prend un risque à
chaque bouchée :
— Fais attention avec ça, dit Ron. On peut vraiment avoir des surprises en
mangeant ces trucs-là. Il y a toutes sortes de parfums. Si tu as de la
chance, tu peux avoir chocolat, menthe ou orange, mais parfois, on tombe sur
épinards ou foie et tripes. George dit qu'un jour il en a eu un au sang de
gobelin.
Harry Potter à l'école des sorciers, J.K. Rowling (1997)
Voilà bien l’image de la Matrice : un emballage séduisant, mais un goût
aléatoire — et plus souvent immonde que délicieux.
Et dans le genre friandises piégées, les pervers narcissiques sont de
véritables maîtres confiseurs. Extérieurement, ils se parent de papiers
brillants et chatoyants. Mais à l’intérieur, ce n’est pas du chocolat : c’est
de la matière déjà digérée, recyclée et reconditionnée. On pourrait croire que
l'odeur finit par trahir l'emballage, mais malheureusement, ils réussissent
toujours à convaincre leur entourage que ce n’est pas eux qui sentent mauvais,
mais leur victime sur laquelle ils s'acharnent jusqu’à la faire craquer.
Ces papillotes humaines ne sont pas que des individus dysfonctionnels : ils
servent bien souvent de relais aux sous-êtres archontiques. Leur rôle ?
Déclencher la réaction émotionnelle de l’autre pour ensuite inverser les
rôles. Ils provoquent, harcèlent, manipulent, jusqu’à ce que la victime
s’effondre. Alors, ils pointent le doigt : « Voyez, le monstre, c’est elle ».
Et tant que personne n’ose déballer la papillote, le stratagème continue.
Ce qui est en haut comme ce qui est en bas
Car des papillotes humaines aux confiseries archontiques, le principe reste
identique : les « grands de ce monde », apprentis sorciers de la magie noire
et de l’illusion, emballent toujours leur poison dans les papiers chatoyants
du « progrès », de la « morale » ou de « l’inclusivité ». Les friandises
changent, mais le goût amer du politiquement correct demeure aussi infect que l’humainement abject.
Ces élites, relais consentants de la matrice, occupent les sièges du pouvoir
pour mieux inverser les rôles : hypnotiser les foules, projeter leur
culpabilité sur ceux qui échappent à leur contrôle, et désigner des coupables
à brûler — hier sur les bûchers, aujourd’hui par la culture de l’annulation,
les purges politiques ou médiatiques.
Et que l’on ne s’y trompe pas : les chasses aux sorcières ne sont pas un
souvenir poussiéreux des âges sombres. En Afrique (et ailleurs), des femmes et
des enfants sont encore torturés et tués sous prétexte de sorcellerie, comme
en témoignent les rapports d’Amnesty International3.
Quand je regarde par ma fenêtre, Il y a tant de choses à voir. Et
quand je regarde à l'intérieur, Il y a tant de personnalités
différentes à adopter. C'est étrange, tellement étrange : Il faut
reprendre chaque point d'assemblage. Ce doit être la saison des
sorcières.
Les archontes recyclent éternellement les mêmes scénarios, non pas pour que
les âmes prisonnières apprennent — à quoi bon quand on efface et manipule les
mémoires ? — mais pour entretenir la boucle qui les nourrit.
Notes et références
^ Dans la mythologie grecque, Charon
est le nocher (le passeur) des Enfers. Il est le fils d'Érèbe
(l'Obscurité) et de Nyx (la Nuit). Sur les marais de l'Achéron, il faisait
traverser le Styx avec sa barque, contre une obole, aux âmes des morts ayant
reçu une sépulture, d'où la coutume de placer une obole sous la langue du
mort avant son enterrement. Ceux qui ne pouvaient payer, faute d'avoir été
enterrés convenablement, devaient errer sur les bords du fleuve Styx pendant
cent ans.
^ Chaque langue possède une fréquence spécifique qui va bien au-delà
des mots. Le français se classe parmi les langues initiatiques.
Historiquement, il était et reste encore utilisé dans les hautes loges
occultes, notamment en raison de sa structure riche et précise, qui permet
une codification complexe des idées et des rituels.
^ Accusée d’être une sorcière, Akua Denteh, 90 ans, a été lynchée et
battue à mort dans les rues de Mempeasem en juillet 2020. Dans certaines
régions d’Afrique, les sorcières font peur et sont pourchassées. Selon
Amnesty International en Gambie, plusieurs centaines de personnes ont été
arrêtées et placées en détention. Ces personnes sont torturées et forcées à
boire une boisson hallucinogène les contraignant à avouer leur
sorcellerie.
Avez-vous déjà remarqué ? Lorsque vous êtes plein de vitalité, souvent la
personne la plus proche de vous est à plat. Quand l'autre est de bonne humeur,
c'est vous qui êtes irritable. Et quand vous avez les idées claires, l’autre
semble confus. Comme s'il existait des schémas énergétiques récurrents qui
entretenaient ces phases de désalignement.
C'est là qu'intervient l'étude des horloges biologique ou biorythmes. Il
s'agit d'un ensemble de trois cycles réguliers, calculés à partir de notre
date de naissance. Le premier de 23 jours affecterait notre vitalité physique
; le second de 28 jours nos humeurs et nos émotions ; et enfin, le troisième
de 33 jours notre mental et notre communication.
Ces cycles ne sont d'ailleurs pas sans rappeler, respectivement, ceux du
Soleil, de la Lune et de Mercure, réputés pour avoir le même type d'influence
dans le thème astrologique.
Les biorythmes sont représentés sous forme d'ondes sinusoïdales avec des
phases optimales (pics), dépressionnaires (creux) ou critiques lorsque la
courbe atteint l'abscisse (ou point zéro).
La question ici n'est pas de débattre de la réalité scientifique de ces cycles
ni de leur bienfondé, puisque chacun peut les observer et décider par
lui-même. La vraie question serait plutôt : si ces cycles sont naturels, quel
intérêt servent ces déphasages intermittents — aussi bien au niveau individuel
que collectif ?
Et si, à l'instar du thème astrologique (ou astral), ces rythmes biologiques
relevaient purement d'une programmation matricielle ? Une manière de nous
maintenir dans des oscillations prévisibles, de limiter nos pics, et surtout…
d’empêcher que nous soyons trop souvent en phase avec les autres.
Visualisez une onde sonore. Les ingénieurs du son ont souvent recours à un
système d'écrếtage des pics, appelé limiteur, pour maintenir le volume dans
une plage contrôlée.
Et si les biorythmes jouaient exactement ce rôle pour nous ?
Des limiteurs invisibles qui empêcheraient nos pics d’énergie, d’émotion ou de
clarté intellectuelle de durer trop longtemps.
Encore plus subtil : lorsque deux (ou plusieurs) ondes sonores se rencontrent,
si elles sont en phase, elles peuvent s’additionner, amplifiant ainsi le
volume et la puissance. Mais si elles sont déphasées, elles s’annulent
partiellement, ce qui réduit l’élan.
Et si la matrice organisait ce déphasage en permanence ?
Quand vous êtes en haut, l’autre est en bas. Quand l'autre est clair, vous
êtes confus. Quand vous avez envie de bouger, l'autre n’a aucune énergie.
Résultat : jamais vraiment en phase. Toujours un peu de friction.
Et que génère cette friction ? Le fameux loosh, cette énergie émotionnelle
dont le système se nourrit.
Dans cette logique, les biorythmes ne seraient pas seulement des courbes
individuelles. Ils serviraient aussi à organiser nos relations, nos
rencontres, nos conflits.
Deux personnes rarement en phase produisent beaucoup plus de tension, donc
beaucoup plus d’énergie exploitable pour la matrice. Comme si nous étions tous
branchés sur une partition invisible, qui s’assurait que l’harmonie reste
rare, et que la dissonance soit la norme.
Alors, la prochaine fois que vous sentirez ce déphasage avec un proche, au
lieu d'accepter cette fatalité comme un phénomène pseudo-naturel contre lequel
vous ne pouvez rien, demandez-vous plutôt ce qu'il adviendrait si vous pouviez
refuser d''entrer dans ce jeu et retrouver votre propre fréquence.
Parce que si ces cycles existent, le plus grand pouvoir reste le vôtre : celui
de choisir de ne pas y croire, et de vous réaligner en conscience à votre axe.