Indécents oriflammes
Flottant au vent,
Incandescents oripeaux
Que le temps porte à faux,
Que l'infâme mord dans l'âme.
Deuil pour deuil,
Sang pour sang,
Le bon sens
Pourfendu
Au firmament
Du pire moment
Suspendu.
Attends ! Attends !
Encore un instant...
Non, hâtons ! Hâtons !
Levons le camp
Avant qu'ils n'aient eu vent
De notre survivance.
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.
2 commentaires:
Très beau poème, très troublant aussi ......, tout comme le graphisme.
J'aime beaucoup.
[Commentaire publié sur Eklablog]
Merci. Je crois que c'est le thème (d'actualité) qui veut ça. Et c'est tant mieux car c'est le but recherché.
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