Toujours la même rengaine : celle de la pluie

Chaque groupe mythique a connu son heure de gloire grâce à une chanson phare qui lui collera à la peau pour le restant de sa carrière. Pour Led Zep, ce fut "Stairway To Heaven", morceau majestueux, lyrique, puissant, au texte empreint de poésie et de mysticisme. Pourtant "The Rain Song" (figurant sur l'album House Of The Holy paru en 1973 et très inspiré par le Who's Next des Who) mérite tout autant de figurer au panthéon. Surtout quand elle est précédée, comme ici, de "The Song Remain The Same" dont elle semble être la suite logique et naturelle. Comme la transition était tellement fluide, j'ai décidé d'être généreuse et de vous proposer les deux pour le prix d'une (et en plus c'est gratuit). Savourez ce grand moment d'anthologie rock'n'roll. Et surtout ne cherchez pas plus loin, vous risquez de ne pas aimer ce que vous allez trouver.

Ey@el

The Song Remains The Same

J'ai fait un rêve —
Un rêve complètement dingue :
Tout ce que je voulais savoir,
Partout où je devais aller.

Oyez ma chanson !
Public, écoute-moi maintenant, chante avec moi.

Vous ne savez pas à côté de quoi vous passez :
La moindre chansonnette que vous avez en tête,
Tout ce qui est petit a besoin de croître
Et cette chanson-là en a besoin !

Du soleil de Californie
Aux tièdes ondées de Calcutta,
À la voûte étoilée d'Honolulu,
C'est toujours le même air.

Lâchez-vous sur « Hare Hare »
En faisant la danse du ventre.
Les lumières de la ville brillent de mille feux
À mesure que nous dérivons au travers...

The Rain Song

Voici venu le printemps de mes amours —
Ma seconde saison.
Tu es le soleil qui me fait croître,
Je n'avais jamais vraiment éprouvé de chaleur auparavant.
Je n'ai aucun mal à me sentir rayonner,
J'ai pu observer la lente propagation de ce feu.

Voici venu l'été de mes sourires —
J'y fuis les gardiens des idées noires.
Tu ne me parles qu'avec les yeux.
Cet air est pour toi,
Il est facilement reconnaissable
Parfois c'est l'évidence même pour tous.

Parle-moi, parle-moi, parle-moi, parle-moi...
J'ai senti passer la froideur de mon hiver,
Je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse disparaître un jour.
J'ai pesté contre cette morosité qui nous est tombée dessus,
Mais je sais que je t'aime tant...
Je sais que je t'aime tant...

Ce sont les saisons de mes émotions
Et comme le vents, elles passent par des tempêtes et des accalmies ;
Le caractère merveilleux du dévouement,
J'y perçois le flambeau que nous devons tous porter ;
Le mystère du ratio :
Sur nous un peu de pluie doit tomber —
Juste un peu...

Texte original de ROBERT PLANT traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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