L'année du Serpent

Même un dragon puissant ne peut réprimer un serpent.

Proverbe chinois

Nous quittons aujourd'hui les énergies éprouvantes du Dragon de bois pour entrer dans celles plus apaisantes du Serpent (de bois également) — qui se trouve être mon signe chinois !

Bien que le serpent symbolise la malveillance et la traîtrise dans certaines traditions (il représente le diable et la tentation dans la bible chrétienne), dans la culture chinoise, il est synonyme de sagesse, d'intuition profonde, de perspicacité, d'adaptation et d'agilité.

L'année du Serpent est le plus souvent caractérisée par un calme relatif et par une certaine sagesse collective. On commencera à se rendre vaguement compte de la futilité de l'agitation humaine, et on se sentira plus porté vers la philosophie et la méditation.

Comme les serpents sont étroitement liés à la terre et qu'ils y élisent généralement domicile, les Chinois les croient particulièrement sensibles à la survenue de tremblements de terre. Par conséquent, l'année du Serpent est réputée être une année où les séismes sont plus importants qu'à l'accoutumée — en témoignent les événements désastreux en Chine et en Arménie qui ont précédé le tremblement de terre de San Francisco lors de l'année du Serpent de 1989.

De telles catastrophes risquent d'être accompagnées de bouleversements politiques. C'est par les coups d'État, les complots et les urnes que les gouvernements seront renversés car la période est davantage propice aux révolutions internes qu'aux guerres. De même, dans le monde des affaires, les dangers ne viendront pas d'offres publiques d'achat par des sociétés étrangères, mais plutôt d'intrigues et de délits d'initiés.

Cependant, l'année du Serpent est aussi une période où les nécessités environnementales sont mises en lumière. Les gens seront davantage conscients de la valeur des ressources de la planète et les questions « écologiques » occuperont le devant de la scène.

D'une manière générale, ce n'est pas une période favorable pour se lancer dans de nouvelles entreprises ou des projets risqués. L'année doit être consacrée à la planification initiale, à la recherche et aux études de faisabilité ; la prudence étant la clé de la survie.

Sources

  • Asiaflash
  • The Mammoth Book of Fortune Telling, Celestine

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Pages tournées en 2024

Toujours dans l'énergie des bilans de l'année passée, je vous partage celui de mes lectures de 2024 (une majorité d'auteurs français) sous forme d'un classement par ordre de préférence. 

Ne figure pas à ce palmarès, qui compte près d'une quarantaine de livres en tout, l'Homme qui voulait être heureux, le roman initiatique de Laurent Gounelle. Sont également exclus les BD (la série U4, les premiers albums de la Rose écarlate de feue Patricia Lyfoung, la fameuse trilogie des Artilleuses d'également feu Étienne Willem avec Pierre Pevel — dont j'ai fait une vidéo — et la trilogie Vieille Bruyère et Bas de Soie du même auteur terminée en début d'année) et les ouvrages de non-fiction (Vous pensez trop, Pourquoi trop penser nous rend manipulable et J'ai pas les codes de Christel Petitcollin et The Reveal de David Icke, un gros pavé que je n'ai pas encore terminé). 

1. The Running Grave

Ce dernier opus en date des enquêtes de Cormoran Strike (non disponible en français pour l'instant) est pour moi, à ce jour, le meilleur de la série. Et, bien qu'il fasse plus de 900 pages, j'y ai passé des jours et des nuits, incapable de le lâcher ! Une intrigue extrêmement bien ficelée, une écriture fluide, un suspense haletant, un sujet d'actualité traité avec un réalisme qui donne froid dans le dos (âmes sensibles, soyez prévenues) et porté par des protagonistes attachants dont on aime à suivre l'évolution de la relation de livre en livre et qui rend cette série si addictive. Du grand art de la part de J.K. Rowling sous le pseudonyme de Robert Galbraith.

Le détective privé Cormoran Strike est contacté par un père inquiet dont le fils, Will, est parti rejoindre une secte religieuse au fin fond de la campagne du Norfolk. 
L'Église humanitaire universelle est, en apparence, une organisation pacifique qui milite pour un monde meilleur. Pourtant, sous la surface, Strike découvre des aspects extrêmement sinistres et des morts inexpliquées. 
Pour tenter de libérer Will, Robin Ellacott, l'associée de Strike, décide d'infiltrer la secte et se rend dans le Norfolk pour vivre incognito parmi eux. Mais ce faisant, elle n'est pas préparée aux dangers qui l'attendent ni au tribut qu'elle devra payer...

Robert Galbraith, 2023 - Sphere Books - 960 pages

2. Sang d'encre 

Encore un « page-turner » impossible à lâcher et selon moi, le second meilleur de la série. Elle-même victime de harcèlement en ligne, Rowling y traite de ce problème endémique avec intelligence, lucidité et courage. Comme d'habitude, son intrigue est extrêmement bien conçue avec de nombreux rebondissements inattendus. Et la relation centrale entre Strike et Robin toujours aussi captivante.

Lorsqu’Edie Ledwell entre dans le bureau de la détective Robin Ellacott, elle est dans tous ses états. Cocréatrice d'un dessin animé très populaire nommé Sang d’encre, Edie est harcelée en ligne par un mystérieux personnage, qui se présente sous le pseudonyme d'Anomie, dont elle cherche désespérément à découvrir l'identité. 
Robin lui explique que l'agence ne peut rien pour elle, mais quelques jours plus tard, elle apprend une terrible nouvelle : Edie a été tuée dans le cimetière londonien de Highgate, là-même où se déroule l’intrigue de Sang d’encre. 
Robin et son associé Cormoran Strike se lancent alors sur les traces d'Anomie sans imaginer que cette traque va s’avérer plus complexe et périlleuse que prévu. Entre les secrets de la toile, les intérêts commerciaux et les conflits familiaux, Strike et Robin se retrouvent embarqués dans une affaire qui va les mettre en grand danger. Mais est-ce qu'adversité rimera enfin avec amour ?

Robert Galbraith, 2022 - Grasset - 1008 pages

3. NOUS

Le roman tant attendu dont nous parlait Christelle, qui lui a été inspiré durant l'écriture de la Passe-miroir et fait le pont avec Ici et seulement ici. NOUS, c'est l'esprit de ruche, la conscience collective poussée à l'extrême qui nie toute individualité avec l'implant matriciel du sauveur appelé ici, Instinct. On y retrouve également une critique acerbe de la bienpensance et de la religion dans tous ses abus et son hypocrisie — un thème déjà omniprésent dans la Passe-miroir avec le personnage de Dieu (impossible d'expliciter sans spoiler) qui s'y positionnait comme antagoniste principal et source de chaos.

NOUS est une Fantasy dystopique et vintage. Je renoue avec mes vieilles amours en vous invitant dans un monde qui a ses propres lois, ses propres possibles, ses propres interdits et de bons vieux baladeurs à piles. 
NOUS est une humanité qui ressemble à la nôtre à un détail près – et pas des moindres : tout le monde a un Instinct, au service de la collectivité.
NOUS c’est aussi et surtout l’histoire de Claire, une confidente un peu trop secrète, de Goliath, un protecteur un peu trop casse-cou, et de bien d’autres destinées qui vont se lier à la leur.
Et puis dans NOUS, tout est parfait.
Tout est parfait ? 

Christelle Dabos, 2024 - Gallimard Jeunesse - 576 pages

4. U4

Un exercice de style périlleux que de raconter une même histoire en quatre volumes mais du point de vue de chacun des quatre protagonistes et sous la plume d'un auteur différent pour chaque livre, comme je vous l'avais expliqué dans ma vidéo. Le résultat fonctionne plutôt bien même si, de fait, le suspense disparaît un peu après la lecture du premier tome dont l'ordre importe peu. Contagion, le recueil de nouvelles qui vient compléter la série apporte de nouveaux éléments souvent extérieurs aux points de vue de Jules, Stéphane, Koridwen et Yannis et ce qu'ils sont devenus par la suite.

Jules, Koridwen, Yannis, Stéphane ont entre 15 et 18 ans. Ils ont survécu au virus U4, qui a décimé 90 % de la population mondiale. Ils ne se connaissent pas, mais ils se rendent pourtant au même rendez-vous.

Carole Trébor, Vincent Villeminot, Florence Hinckel & Yves Grevet, 2015 - Nathan - 1656 pages

5. Projet Starpoint

Une trilogie captivante pour ados (et éternels ados), dans laquelle on ne s'ennuie pas une seconde et qui nous fait basculer d'un monde à l'autre en changeant notre angle de vision. Au sens littéral du terme puisque ses jeunes protagonistes empruntent les angles morts des surfaces réfléchissantes pour glisser vers un monde parallèle et en revenir. L'autrice dit s'être inspirée de l'ami imaginaire et des univers-refuges que l'on se crée durant l'enfance et aussi de la physique quantique. Ce n'est donc pas un hasard si l'un des savants à l'origine du fameux Projet Starpoint ressemble très étrangement à Nassim Haramein dont les théories ont révolutionné ce domaine.

Pythagore Luchon, 15 ans, entre en seconde. Il se réjouit à l'idée de retrouver sa meilleure amie Louise, mais cette dernière l'ignore, lui préférant la compagnie de Foresta Erivan. Au contact de ce dernier, elle s'isole et commence à s'absenter du lycée. Une nuit, Foresta vient annoncer la disparition de Louise à Pythagore : pour la retrouver, ils doivent passer par l'angle mort des miroirs.

Marie-Lorna Vaconsin, 2017 - La Belle Colère - 1093 pages

6. La Passeuse de Mots

J'ai découvert la Passeuse de Mots grâce à Christelle (Dabos) qui m'en avait fait l'éloge lors de son passage à Paris en 2023. Elle et son inséparable acolyte Camille Ruzé avaient d'ailleurs invité ses deux auteurs dans leur émission Que ma muse m'amuse sur Twitch. Écrite à quatre mains, cette saga culte de sept tomes annoncés (dont quatre plus un préquel ont déjà été publiés) possède un certain lyrisme envoûtant, mêlant allègrement à peu près tous les sous-genres de la fantasy pour basculer progressivement dans la fantasy noire. Pour l'anecdote, contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est à Jennifer que l'on doit surtout les scènes d'action, son compagnon se complaisant davantage dans les grandes envolées lyriques.

Dans le royaume de Hélios, les mots ont un pouvoir. Celui de créer, d’équilibrer, puis de détruire le monde. Lorsqu’on les prononce, aucun retour en arrière n’est possible.
Arya, une jeune fille de la capitale, est passionnée de livres. Elle en dévore chaque mot. Mais elle est loin de se douter qu’elle est la clé pour sauver son royaume, le seul qui ait restreint l’utilisation de la magie grâce à un traité. Un traité qui ne plaît pas aux rebelles, prêts à tout pour l’éradiquer. 
À l’aube des changements qui s’annoncent, les Mots se réveillent pour établir l’ordre dans le chaos, la vérité dans l’illusion.
Ils attendent leur Appel. Celui de la Passeuse de Mots.

Alric & Jennifer Twice, 2021 - Hachette Romans - 2958 pages

7. Midnight Sun

Stephenie Meyer a un problème : on dirait qu'elle n'arrive pas à rebondir après le succès phénoménal de sa saga Twilight et y revient sans cesse. D'abord avec À la vie, à la mort à l'occasion du dixième anniversaire de Fascination, en 2015, où Bella devient Beau et Edward, Edith. Puis en 2020, avec Midnight Sun où l'histoire est racontée du point de vue d'Edward, le vampire. Pour l'anecdote, elle avait commencé à écrire cette version en 2008 avant de tout arrêter quand les douze premiers chapitres avaient fuité sur Internet. Il aura fallu une pétition de centaines de milliers de personnes pour qu'elle décide enfin, une décennie plus tard, de reprendre son manuscrit. J'avoue que j'étais surtout curieuse de l'exercice de style. Bien que similaire en tous points, l'histoire est beaucoup plus longue car Edward analyse tout. L'expérience fut pour moi différente ayant choisi la version audio pour tester ma nouvelle liseuse.

La rencontre entre Edward Cullen et Bella Swan dans Fascination, le premier tome de la saga Twilight, a donné naissance à une histoire d’amour iconique. Mais jusqu’à présent, les fans n’avaient pu lire de cette histoire que la version de Bella. Ce conte inoubliable prend, à travers le regard d’Edward, un tour nouveau et résolument sombre. La rencontre de Bella constitue dans sa longue vie de vampire l’expérience la plus intrigante et la plus troublante qui soit. Plus nous apprenons de détails sur le passé d’Edward et la complexité de son monde intérieur, mieux nous comprenons que cet événement constitue le combat déterminant de son existence.

Stephenie Meyer, 2020 - Hachette Romans - 800 pages

8. Les Amants du Spoutnik

Un roman étrange, déroutant, choisi au hasard sur les conseils Rudy qui avait évoqué cet auteur comme se plaisant à entraîner ses lecteurs dans un monde où la frontière entre réel et surnaturel est si ténue qu'ils y perdent tous leurs repères. Le titre, qui me l'a fait choisir, fait référence au premier satellite artificiel lancé par l'URSS en 1957 et qui, en russe, signifie « compagnon de route ». Car les amants de ce triangle amoureux impossible sont comme des satellites qui ne font que graviter autour de l'objet de leurs désirs, s'en rapprochant puis s'en éloignant sans jamais vraiment parvenir à se rencontrer.

K. est amoureux de Sumire, mais dissimule ses sentiments sous une amitié sincère. La jeune fille est insaisissable, et voue un amour destructeur à une mystérieuse femme mariée. Un jour, Sumire disparaît, sans laisser de traces. K. part à sa recherche sur une île grecque, dans les rues de Tokyo, où tout le ramène à elle.

Haruki Murakami, 2004 - 10-18 - 272 pages

9. L'intégrale d'Arsène Lupin

« C'est le plus grand des voleurs, oui, mais c'est un gentleman. Il s'empare de vos valeurs sans vous menacer d'une arme » chantait Jacques Dutronc. Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, bandit romantique aux élans chevaleresques, est bien vite passé du statut de héros littéraire à celui de figure historique de la France de la Belle Époque. Adolescente, je dévorais ses aventures ainsi que celles de Fantomas et Rouletabille et c'est avec bonheur que j'ai passé des dizaines d'heures à les redécouvrir grâce à cet excellent recueil de nouvelles à écouter. Au moins les voleurs de l'époque avaient la classe et ne s'en prenaient qu'aux riches et corrompus.

Arsène Lupin ? Ce Robin des Bois moderne met son intelligence, sa force physique et son sang-froid au secours de "l'innocence persécutée". Un caractère à la fois séduisant, torturé et mystérieux, lui ont assuré son succès auprès de nombreux lecteurs. Ici sont rassemblées l'intégrale des 36 nouvelles qui mettent en scène le personnage d'Arsène Lupin, encore que parfois il se fasse passer pour un certain Jim Barnett...

Maurice Leblanc, 2020 - Compagnie du Savoir - 42 h 28 min.

10. Contes et récits du Paris des Merveilles

La Belle Époque toujours, mais celle du Paris des Merveilles que je vous avais déjà présenté en vidéo. Il s'agit ici de trois recueils de 6 nouvelles chacun, reprenant l'univers et les codes de la série de fantasy steampunk de Pierre Pevel. L'auteur en signe lui-même quelques-unes où l'on retrouve avec bonheur Griffont et Isabel mais aussi les Artilleuses tout droit sorties de leur BD et même le célèbre Rouletabille de Gaston Leroux et Arsène Lupin lui-même. Autant vous dire que j'ai « kiffé » !

Bienvenue dans le Paris des Merveilles, un Paris qui n’est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre... et qui, désormais, n’appartient plus seulement à votre serviteur.
Dans ce recueil, vous découvrirez six nouvelles situées dans le monde du Paris des Merveilles. Je suis l’auteur de deux d’entre elles, les quatre autres étant l’œuvre de jeunes plumes – parfois débutantes mais toujours talentueuses – qui se sont approprié l’univers d’Isabel, Griffont et Azincourt pour, je l’espère, votre plus grand plaisir...

Pierre Pevel, 2019 - Bragelonne - 791 pages

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La matrice des polarités

Imaginez que notre réalité soit une matrice. Une immense machine alimentée par le principe des polarités…

Le bien et le mal. La paix et la guerre. La vérité et le mensonge. Chaque concept a son opposé. Une pièce de monnaie avec deux faces.

Dans cette matrice, impossible de séparer les polarités. Toute paix accumulée appelle sa part de conflit. Tout amour intensifié génère, quelque part, son lot de haine. Toute vérité donne lieu à du mensonge.

C'est une loi d’équilibre. Un jeu démiurgique dont nul ne connait les règles (les fameuses voies impénétrables du Seigneur), où nous sommes… les pièces.

La matrice nous pousse à choisir un côté. Pile ou face. Peu importe lequel. Mais ce choix nous emprisonne. Car une pièce polarisée reste coincée dans la tirelire de la matrice.

Alors, quelle est la solution ? 

Rouler sur la tranche. Avancer en équilibre. Refuser les extrêmes. Et au moment opportun, trouver la sortie par la fente étriquée, sans tomber d’un côté ou de l’autre.

La voie est étroite, certes, mais c'est le seul moyen de sortir de ce piège à âmes.

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L'heure des bilans

Comme nous l'avons vu précédemment, 2025 est une année de fin de cycles et de bilans. C'est d'autant plus vrai dans le cas de la Pensine que, d'ici une dizaine de jours, nous allons entrer dans l'année du Serpent qui présidait à sa création à l'été 2013.

Dire qu'alors, j'avais beaucoup hésité à me lancer de crainte d'être vite à court de sujets à traiter et de n'intéresser personne ! Je crois que s'il y a bien une leçon à retenir ici, c'est que la peur est mauvaise conseillère et que la confiance s'acquiert en sortant de sa zone de confort et en agissant. 

Certes, si je devais revenir en arrière pour changer quoi que ce soit, j'organiserais les contenus autrement et ce, dès le départ, afin de m'éviter, par la suite, tout un travail fastidieux et chronophage d'indexation et de restructuration des rubriques. 

Pareillement, si je pouvais agir différemment, je quitterais la plateforme Eklablog dès son premier rachat, en 2016 (qui marqua l’avènement de la pub intrusive), comme je l'envisageais d'ailleurs à l'époque. La longue tâche rébarbative des copié-collés aurait été moins longue à réaliser 8 ans plus tôt. D'un autre côté, je serais passée à côté de l'aventure Eklabugs, même si cette dernière s'est mal terminée.

Mais avec des « si », comme disait feue ma grand-mère, « on pourrait mettre Paris en bouteille ».

Pour ce qui est d'Eklablog, comme je l'avais pressenti, la migration vers les serveurs d'Overblog a été un véritable désastre et je ne regrette pas d'avoir sauvé les meubles avant le naufrage. Sans entrer dans les détails, beaucoup ont fini par quitter le navire quand d'autres ont laissé leurs blogs à l'abandon, faute de motivation, de temps (et d'argent) pour tenter des travaux de rénovation. Sans parler du comportement odieux du staff et de certains lèche-bottes sur le forum d'entre-aide de la plateforme, aujourd'hui défunt. Ainsi va ce monde. À vau-l'eau.

Sinon, comme d'aucuns l'auront sans doute remarqué, j'ai « réinjecté » les vieux commentaires publiés sur Eklablog d'après mes sauvegardes. Cela m'aura encore pris des heures de copié-collés mais la satisfaction de me sentir à nouveau chez moi n'a pas de prix. Ce faisant, cela m'aura permis de me remémorer le bon vieux temps où une petite communauté d'habitués s'était formée et où on allait lire et commenter les blogs des uns et des autres. 

J'en profite d'ailleurs pour remercier Virevolte, ma plus fidèle abonnée, qui me suit depuis pratiquement le début de l'aventure et qui, de son côté, sur le Grand Chambardement, continue de nous gratifier de ses merveilleuses photos issues de ses ballades en pleine nature et de ses anecdotes et coups de gueule d'institutrice ultra créative.

Je réalise aussi à quel point mes croyances ont évolué voire radicalement changé au cours de ces presque 12 dernières années. Vous me direz, c'est aussi le cas de beaucoup de monde, en particulier et surtout depuis la psyop covidienne. Pour ma part, après m'être pas mal égarée dans ces heures sombres, le retour à une réalité brutale, ne laissant plus place au doute, a été violent mais salutaire. Douloureux même. Et j'ai conscience que ce n'est que le début et que je n'ai pas fini de brûler des illusions. Je ne compte renier aucune de mes anciennes positions mais ne vous étonnez pas si je tends désormais à écarter certaines choses qui auparavant me tenaient beaucoup à cœur. 

Nul n'est parfait et j'ai au moins le mérite de le reconnaître et de ne pas tenter d'effacer les « preuves » de mon « retournement de veste ». Je sais bien que vous savez que ce n'est pas le cas, mais de nos jours où les raccourcis intellectuels semblent être de rigueur, il vaut mieux prendre les devants et clarifier les choses au maximum dès le départ même si les esprits chagrins feront exprès de ne rien comprendre. Je n'ai pas honte de ce que j'ai pu croire et affirmer car comme dit l'adage, « seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis ». Partant du principe qu'on ne saurait blâmer quiconque de ce dont il n'a pas conscience, je préfère prendre le risque de perdre des lecteurs en route plutôt que de les fourvoyer, en pleine conscience désormais, avec des spiritualités matricielles, qu'elles soient religieuses ou new-ageuses. 

Loin de moi l'intention de dénigrer les croyances des uns et des autres. Il s'agit juste d'une mise en garde de rigueur que mes contenus pourraient heurter certaines sensibilités. Ce qui n'empêchera certainement pas les prosélytes de vouloir me clouer au pilori et me maudire pour mon hérésie (ceci dit en passant, les malédictions sont de la magie noire et la crucifixion, un sacrifice humain). L'ironie veut que ce soit surtout grâce à ces âmes, « charitables » uniquement sur le papier, que le déclic s'est enfin produit. Rien de tel que de l'hypocrisie bien dégoulinante et des bons coups de poignard dans le dos pour recouvrer son esprit et se rendre compte qu'à pile ou face, on est tous perdants dans le jeu des polarités (vous en apprendrez davantage à ce sujet dans une courte capsule vidéo la semaine prochaine). 

Les vérités d'un jour deviennent souvent les mensonges de demain et vice versa. Je n'entrerai pas dans les détails, vous les découvrirez bien par vous-mêmes. Et si ça se trouve, vous avez déjà pris du recul vis à vis de certaines choses. Ce qui demeure inchangé, c'est l'intention première de recouvrer notre souveraineté. En fait, c'est surtout une affaire de remise en perspective où rien n'est à jeter mais à observer sous un jour nouveau pour un angle d'action différent. 

Savoir que l'Un ne peut exister sans l'Autre. Sans l'Un, il n'y a pas d'Autre et sans l'Autre, l'Un n'a plus de singularité. Dans un système binaire, il faut impérativement des 0 et des 1. Sinon c'est l'écran noir de la mort. Fin de la simulation. Pour l'heure, la partie de Jumanji est toujours en cours.

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Mystère et boule de cristal

Suis allé chez la diseuse de bonne aventure
Me faire prédire l'avenir.
Je ne savais pas quoi lui dire,
J'avais la tête qui tournait.

"Fortune Teller", The Rolling Stones (1972)

Comme promis en ce début d'année, fidèle à l'oracle du Saint Père Lipopette, je m'acquitte donc de ma première tâche eyaelienne, à savoir scruter ma boule d'augure sans trop vous faire perdre la vôtre. Ainsi l'As de trèfle, qui m'a été attribué en ce mois de janvier, représenterait une « soif de connaissances ou un talent spécial » (encore une fois, juré craché, je l'ignorais totalement en numérotant arbitrairement les cartes).

De Pythie en Sibylle

Des pythies grecques à Nostradamus en passant par les trois sorcières de Macbeth, le Professeur Trelawney dans Harry Potter ou les Precogs de Minority Report, la voyance a toujours suscité un mélange de fascination et de crainte jusqu'à devenir une arme de contrôle. 

Un exemple actuel serait le Palantir (également appelé « pierre de vision ») imaginé par J.R.R. Tolkien dans le Seigneur des Anneaux et le Simarillion  sorte de boule de cristal permettant à son utilisateur d'observer des lieux distants dans l'espace et le temps qui permit à Sauron de manipuler et corrompre l'esprit du mage Saroumane. Palentir est désormais le nom d'une société de logiciels utilisés par la NSA et les services de renseignements de plusieurs pays pour soi-disant traquer les terroristes.

Pas étonnant que les religions se soient empressées d'interdire toute forme de divination pour imposer les visions de leurs Saints Manuels respectifs qui servent encore et toujours de prétextes à tous les génocides perpétués sur cette planète au nom d'un divin « miséricordieux ». Sans compter les innombrables prophéties auto-réalisées et en passe de le devenir par simple loi de correspondance (on attire ce que l'on croit car la vibration précède la cristallisation).

« La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. »

Fichtre ! 

C'est au Moyen Âge que les astres vont devenir le support préféré des voyants. « D'après la théorie chrétienne d'alors, les étoiles sont en effet des disques derrière lesquels se cachent des anges ou des chérubins, et leur mouvement est, en fait, un signe. Le ciel s'organise donc en constellations, les années en périodes zodiacales, permettant par de savants calculs de déterminer l'horoscope. »

Le Seigneur des Anneaux

Et qu'est-ce que l'horoscope (du grec ancien hora, le « temps » et skopos, l'« observation » et par extension la « portée ») à part notre programmation (thème) astrale sur la boucle de temps saturnienne ? Saturne, dont le glyphe est celui de la faux de son homologue grec, le titan Cronos, avec laquelle ce dernier émascula son père Ouranos (Uranus) et, par la suite, dévora tous ses enfants sauf Zeus (Jupiter) pour ne pas se faire usurper son trône. L'image de la mort et de la Faucheuse est d'ailleurs inspirée de celle du dieu Saturne, un vieillard courbé, couvert d'un voile et tenant à la main une faux.

Dans le tarot de Marseille, Saturne (la planète éponyme — la plus grosse de notre système solaire après Jupiter) est représenté par l'arcane XXI du Monde. Son symbole occulte est celui du cube (le fameux monolithe de 2001, Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick). Et à quoi ressemble un cube déplié ? Je vous laisse trouver par vous-mêmes (sinon cliquez sur l'image ci-contre pour l'agrandir).

Dans cet univers tout est symbologie et codage. Il est conçu ainsi. Il n'y a rien de plus clair qu'un symbole qui vaut un million de mots. Si l'individu n'arrive pas à lire les signes et symboles, c'est parce que l'âme planétaire en est incapable, car c'est le langage Universel. Cette déficience est le résultat de la scission expérimentale ou l'âme baigne dans l'ignorance et la confusion, car privée de l'esprit. […] Tout est affiché clairement, mais l'âme planétaire a des œillères.

Iso V. Sinclair

Saturne (dont le maître est Satan) régit le Capricorne (le bouc,) assimilé à l'arcane XV du Diable qui représente tout ce qui enchaîne l'être à la matière, mais également le Verseau (le porteur d'eau, symbole de l'astral) et l'arcane XVII de l'Étoile. Ce n'est que depuis les temps modernes que les astrologues attribuent la co-régence de ce dernier signe à Uranus « personnifiant le Ciel étoilé et l'Esprit démiurgique ». Mais c'est surtout celui de la technologie, de l'IA et du transhumanisme (le glyphe d'Uranus ressemble d'ailleurs étrangement à une antenne 5G). La fameuse ère du Verseau et l'ascension vers la 5D qui ne sont qu'un appel au consentement (nécessaire) à une version améliorée (pas pour l'homme) de notre matrice-prison actuelle.

En astrologie, Saturne représente (non exhaustivement) la structure, l'autorité, la discipline, les restrictions, les limitations, l'austérité, la frustration, le manque et la stérilité. Les anciens astrologues l'appelaient le Grand Maléfique ou encore le Seigneur du Karma. À l'image du plomb, le métal qui lui est associé, c'est un grand taciturne, aussi froid que ses anneaux de glace et qui n'a pas son pareil pour plomber les ambiances. Dans le thème astral d'un individu, il est également le significateur du père.

Ambiance pétage de plombs et perte de boules

Comme mentionné précédemment, 2025 a débuté sur une phase de nouvelle lune (le 30 décembre) en faux Capricorne (tropical), le signe de Saturne, et en vrai Sagittaire (sidéral), celui de Jupiter qui entamait son deuxième bras de fer à Saturne la veille de Noël — le premier ayant eu lieu le 19 août et annonçant, selon l'astrologue Valérie Lagrifoul, la récession « officielle ». « Les politiques budgétaires se durcissent, prenant le prétexte des calamités climatiques (et/ou épidémiques ou encore russes) ; des problèmes de déplacements de population, de désertification, de catastrophes écolo… Cela va sonner le glas des espérances de croissance. Frein de la production, de la consommation ; effet domino dans les zones déjà fragiles… le système s’enraye et il faudra plusieurs mois pour en sortir. » 

La nouvelle année commence donc sous une forte tension. Le 3 novembre dernier, Mars rétrograde et Pluton se sont opposés sur l'axe Cancer-Capricorne et viennent de s'opposer à nouveau, le 3 janvier. 

Mars en Cancer cherche le confort dans ce qui est familier, préférant souvent la toxicité à l'inconnu déstabilisant, et a  tendance à réagir plutôt que répondre de manière réfléchie. […] Pluton en Capricorne transforme et démantèle ce qui est obsolète. À l'inverse, il peut se révéler comme un obscur désir de domination, incarnant une mentalité autoritaire de « père » qui sait tout. […] Pluton représente la fin, tandis que Mars incarne l'énergie et le dynamisme. Cette opposition peut conduire à des situations intenses de lutte pour la survie, où la dynamique du pouvoir s'intensifie et où la seule voie à suivre semble être celle d'une séparation décisive. (source)

Pour Valérie Lagrifoul, cette opposition devrait faire faire des cauchemars à beaucoup. « Nous aurons certainement bientôt des informations sur les réseaux de trafics d’enfant et pourrions avoir à déplorer encore des horreurs concernant des exterminations, des violences sur les enfants et beaucoup d’affaires sordides » ajoute-t-elle.

Mais c'est surtout à partir du mois d'avril que les choses devraient bouger avec les changements de signe des points karmiques et des planètes lentes : 

  • 01/04/25 : Lune noire en Scorpion
  • 15/04/25 : Nœud Nord en Verseau
  • 25/04/25 : Saturne en Poissons
  • 17/05/25 : Uranus en Taureau
  • 29/05/25 : Jupiter en Gémeaux

Le 27 avril, Mars revient en Cancer et forme sa troisième opposition à Pluton tandis qu'Uranus entame, le 4 mai, son dernier passage sur l'étoile du démon Algol qui avait présidé à la création de l'état d'Israël en 1948.

Le clap de fin

D'un point de vue numérologique, 2025 est une année universelle 9 (2+0+2+5) marquant la fin d'un cycle de neuf ans démarré en 2017 (2+0+1+7=10=1+0=1). Mais avant de clôturer ce chapitre, il y a encore du taf et c'est exactement ce qui nous attend cette année.

Pour rappel, voici les principaux événements mondiaux de 2017 qui m'ont semblé les plus significatifs :

  • 20/01/17 : Investiture de Donald Trump comme 45e président des États-Unis
  • 29/03/17 : La sortie de l'UE du Royaume-Uni devient officielle (lancée en année 9)
  • 07/05/17 : Élection d'Emmanuel Macron en France
  • 05/07/17 : Elon Musk rachète le nom de domaine X.com à PayPal
  • 13/09/17 : Le CIO valide Paris pour l'organisation des Jeux olympiques de 2024
  • 05/10/17 : Accusations de harcèlement sexuel à l'encontre de Harvey Weinstein
  • 06/12/17 : Donald Trump reconnait Jerusalem comme capitale d'Israël

Une année de clôture et de bilan qui, à l'image de l'Hermite, l'arcane IX du tarot qui la représente, invite à l'introspection, la patience et la résilience. À l'instar de Pluton en Capricorne qui nous y encourage et du cycle Saturne-Neptune qui démarrera en Poissons vers le milieu du printemps (la première conjonction dans le signe de Neptune depuis 323 ans), nous aurons des choses à épurer avant d'être prêts à entamer un nouveau chapitre en 2026. 

Selon l'astrologue Lune-Soleil, « La conjonction Saturne-Neptune se renouvelle tous les 35 ans. Elle est en rapport avec les mouvements de masse, les poussées collectives révolutionnaires comme celle du communisme (1917 révolution russe). L’avant dernière a eu lieu en Balance en 1952/1953 et la dernière en 1989/1990 et a correspondu à l’écroulement du communisme. » Une association planétaire pas très heureuse du fait que l'essence des deux planètes est fondamentalement différente. « D’un côté, nous sommes en présence d’une planète de limites, de structure, de rationnel… et d’un autre, de démesure, d’intuition et d’irrationnel » poursuit-elle.

Le danger avec Neptune en domicile, surtout à l'occasion du troisième carré de Saturne à Jupiter, le maître traditionnel des Poissons (exact le 15 juin), est de manquer de discernement et de répéter les mêmes erreurs. N'oublions pas qu'avec le passage du Nœud Nord en Verseau, le programme matriciel nous invite à abandonner notre souveraineté (Nœud Sud en Lion) au profit d'un idéal communautaire. 

En année du Serpent, comme nous le verrons en fin de mois, il y a donc davantage de risque de se faire avoir et de se la faire faire à l'envers. Une ambiance propice aux coups de pute, aux coups en traître, aux coups d'états, aux délits d'initiés, etc. qui invite à la prudence. 

L'Hermite qui symbolise 2025 est d'ailleurs assimilé au signe de la Vierge dont les valeurs sont opposées à celles des Poissons. Attention donc aux illusions et aux espoirs mal placés ; aux dangereux plébiscites qui ne visent qu'à obtenir le consentement d'un maximum de personnes. Ce qui est vrai un jour ne le sera pas forcément le lendemain et vice versa.

Puisse le sort vous être favorable

On ne va pas se mentir — et je ne pense pas que jouer les autruches bisounours à ne focaliser que sur le positif (qui n'est que se faire le jeu des polarités donc celui de la matrice) va aider — 2025 s'annonce comme une année de rupture dans tous les sens du terme. On abandonne le superficiel et les rêves manipulés pour se recentrer sur soi, ce qui n'empêche pas l'empathie. D'aucuns de la bien-pensance woke toxique crieront à l'égoïsme. Qu'ils braient donc ! Nul ne peut donner à autrui ce qu'il est incapable de se donner à lui-même. Point barre.

Des personnes et des circonstances peuvent tenter de vous empêcher de réaliser vos ambitions, mais ces forces ne réussiront que si vous vous accrochez à de vieilles idées, sympathies et concepts pouvant être exploités. Le 9 est le nombre du lâcher-prise — lâchez tout ce qui vous retient ! Les choses qui vous ancrent dans le passé peuvent être des doutes quant à vos capacités, une méfiance à l'égard du monde ou des inquiétudes envers des personnes, des lieux et des choses auxquels vous êtes attachés de manière toxique. Tout cela draine votre énergie et vous empêche de vous ressaisir pour aller de l'avant. Mais ces choses ne sont pas vous. Lorsque l'esprit vous anime, vous n'avez aucun bagage à porter. (source)

Pour finir sur une note plus optimiste, le dernier trimestre 2025 devrait apporter un certain apaisement avec une belle figure planétaire constituée d'aspects conciliants entre les trois planètes générationnelles que sont Neptune, Uranus et Pluton (ainsi qu'un cessez-le-feu temporaire entre Jupiter et Saturne). De quoi souffler un peu.

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Les 12 premiers mois de l'année : une clé vibratoire à ne pas négliger

Alors que nous entamons cette nouvelle année 2025, je vous propose de revisiter un concept bien connu dans les cercles occultes :

L'impact des 12 premiers jours sur les 12 mois à venir

Dans les traditions ésotériques, ces 12 jours sont considérés comme un condensé énergétique de l’année entière. 

Chaque journée agit comme un blueprint pour le mois correspondant, où vos pensées, vos réactions et vos émotions établissent un fil conducteur qui se déploiera tout au long de l’année.

La matrice archontique, qui influence le calendrier démiurgique, considère ces jours comme un moment privilégié pour capter et coder vos fréquences. 

À l’image d’un enfant dont on trace l’horoscope à sa naissance, l’année nouvelle est « renforcée programmatiquement » selon ce que vous émettez dans ces premiers jours. 

Par exemple, le 1er janvier correspond au mois de janvier ; le 2 janvier au mois de février ; et ainsi de suite jusqu’au 12 janvier qui représente décembre.

Bien entendu, vous devez vous opposer aux pensées et être lucide et observateur 365 jours, mais cette période demande une vigilance en extra et une discipline mentale plus soutenue.

Ce que vous émettez laisse une empreinte vibratoire. 

Il s’agit d’une opportunité puissante pour sortir des cycles du zodiaque archontique et imprimer votre propre fréquence sur l’année à venir (surtout si vous êtes en année ennemie).

Comment faire ?

Soyez attentif à vos pensées, vos émotions et vos réactions chaque jour, en les filtrant avec lucidité.

Maintenez une neutralité mentale totale et un bien-être global.

Utilisez ces jours pour poser une base solide, alignée sur vos décisions dépolarisées, afin d'aligner les mois à venir en dehors des programmations astrales.

Chaque instant est une opportunité de reprendre la souveraineté systémique sur votre réalité. 

Faites de cette année 2025 un espace où c’est votre fréquence, et non celle imposée par la matrice, qui dictera votre chemin.

Adapté d'un texte original de Iso V. Sinclair

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Les 12 travaux d'Eyael

« Le jour de l'An, rien ne change » chantait celui qui avait promis, dernièrement, de se jeter d'une falaise1 pour finalement se contenter d'un gros caca nerveux avant d'aller se carapater comme tous les autres sangtifiés du NOM. Rien ne change sauf le calendrier.

Pour le reste, on repart pour un nouveau cycle de Tournez manège avec les simagrées habituelles des traditionnels bêtisiers (quoique vu le niveau actuel, les merdias ne doivent pas avoir grand chose d'inédit à nous montrer) ; des vœux de Pinocchio (attention à ne pas vous faire éborgner par ce pic, que dis-je, cette péninsule à rendre coi ce bon vieux Cyrano) ; des résolutions damnées et des poires déconfites qui nous ramènent toujours aux calendes grecques.

D'ailleurs le mot « calendrier » provient du latin calendarium (« livre de comptes »),  lui-même dérivé de calendae (« calendes »), signifiant « appelés ». Les calendes romaines marquaient ainsi les premiers jours de chaque nouvelle lune où les débiteurs devaient payer leurs dettes. Les Grecs n'ayant, eux, jamais eu de calendes, je vous laisse à vos propres déductions (juré, craché, le jeu de mots n'était pas intentionnel). Un calendrier, en outre fort arrangeant, auquel on adjoignait des mois intercalaires, modifiés à l'initiative des prêtres afin de prolonger ou raccourcir, selon leur bon vouloir, la période de gouvernance de certains consuls.

Et je vous le donne en mille : 2025 débute sur une nouvelle lune (calende) en faux Capricorne (zodiaque tropical) et vrai Sagittaire (zodiaque sidéral). Autant dire, une nuit noire de chez noir avec Jupiter, maître de cette lunaison, qui vient juste d'entamer son deuxième bras de fer à Saturne le soir du réveillon de Noël. Mais nous y reviendrons à l'occasion d'un prochain article dans le cadre des 12 travaux d'Eyael.

L'idée m'est venue sans réfléchir, en faisant mumuse avec des filtres rigolos sur mon téléphone. Douze portraits à thème pour chaque mois de l'année. Il est clair que la nostalgie du défunt projet Eklabugs2 doit y être aussi pour beaucoup. Mais là ce sera différent car je serai seule à la tâche (mais non à l'attache). Pas de valet dans mon jeu où il faudra surtout se tenir à carreau. Les carreaux sont d'ailleurs les équivalents des bâtons du tarot de Marseille et symbolisent, entre autre, les initiatives et le changement. Rien n'a été calculé, tout s'est fait au Pif. Sans gadget ni Hercule3. Mais se fera avec bibi et quiconque aura envie de m'accompagner dans mes délires chaque mois. 

Bonne odyssée à tous !

Notes et références

  1. ^ Avant les présidentielles américaines, Bono avait tweeté qu'il jurait de jeter sa voiture d'une falaise si Donald Trump remportait les élections de 2024. "New Year's Day", U2 (1983).
  2. ^ Projet Eklabugs : Un projet inter-blogueurs autour d'articles à thème sur la plateforme Eklablog.
  3. ^ Seuls les « anciens » se souviendront sans doute de Pif Gadget, le magazine BD jeunesse mettant en scène le chien Pif et son acolyte le chat Hercule. Les autres en auront sans doute entendu parler grâce à l'interview qu'y a faite le squatteur de l'Élysée pour y parler de sa réforme des retraites (sic).

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