8 aliments dont une seule dose peut provoquer des épisodes dépressifs

Tout le monde connait des moments de déprime souvent à l'issue d'un changement, qu'il s'agisse d'un échec, d'une perte ou tout simplement, comme disait Freud, de « la détresse du quotidien ». La plupart du temps, les émotions pénibles entourant ces événements sont utiles, nécessaires et transitoires et peuvent même fournir une opportunité de croissance personnelle. Cependant, lorsque cet état persiste et nuit à la vie quotidienne, il peut être le symptôme d'un trouble dépressif étroitement lié à l'alimentation.

1. Les édulcorants artificiels

Il suffit d'une seule dose d'édulcorants artificiels pour provoquer une dépression généralisée du système nerveux. Ils bloquent la production d'un neurotransmetteur, la sérotonine, entrainant chutes de moral, maux de tête et insomnies. Certains comme l'aspartame et le sucralose détruisent la capacité de l'organisme à contrôler le nombre de calories que nous consommons. Leur pouvoir sucrant est de 200 fois celui du sucre normal. En plus de la dépression, la recherche a démontré que des additifs extrêmement toxiques et des édulcorants artificiels tels que le benzoate de sodium, l'acésulfame-potassium, le sucralose et le sirop de maïs à haute teneur en fructose pouvaient avoir de graves conséquences pour la santé à long terme.

2. Le sucre

La dépendance au sucre est attribuée à l'énergie instantanée provoquée par l'augmentation de la glycémie. Toutefois, à chaque pic correspond un creux d'amplitude égale ou supérieure lors de la diminution du taux de glucose dans le sang, entrainant déprime, léthargie et phases d'auto-dépréciation. L'élévation du la glycémie catalyse l'absorption du tryptophane via les transporteurs LNAA (grands acides aminés neutres) et sa conversion ultérieure en une substance euphorisante, la sérotonine. Plusieurs études ont également démontré le lien dévastateur entre la consommation de sucre et les maladies mentales. En 2004, la revue britannique officielle de psychiatrie a découvert qu'un apport accru en sucres raffinés et en produits laitiers provoquait, en deux ans, une dégradation de l'état des sujets atteints de troubles mentaux.

3. Les aliments industriels

Dans cette même revue, des chercheurs britanniques ont publié que les aliments industriels augmentaient le risque de dépression et maladies auto-immunes du fait de leur teneur en substances chimiques nocives influant sur l'incidence des pathologies et inflammations cardiovasculaires. Parmi ceux-ci on trouve les viandes transformées, les saucisses, le chocolat et les desserts sucrés. La consommation de sucres raffinés ou industriels comme le pain blanc, les céréales, les pâtes ou les produits de grignotage ont le même impact sur votre glycémie que si vous avaliez une corbeille pleine de bonbons. Les bagels sont traités de la même manière que les beignets. Après le pic d'insuline initial, le corps passe en état dépressif de fatigue, d'irritabilité et de déprime.

4. Les aliments frits

La revue officielle américaine de psychiatrie a publié une étude concernant les femmes âgées de 20 à 93 ans. Celles suivant un régime alimentaire plus « occidentalisé » comportant des aliments frits s'avéraient plus susceptibles de développer ces maladies mentales. L'association de mauvais choix alimentaires et de processus de cuisson insalubres rend les fritures particulièrement problématiques pour les personnes souffrant de dépression ou de panique. Les zones cérébrales régulant l'humeur et la réponse au stress ne peuvent opérer de manière optimale lorsqu'elles sont privées de neurotransmetteurs, d'oxygène, d'enzymes, de nutriments et autres substances chimiques acheminées jusqu'au cerveau par voie sanguine.

5. Les céréales raffinées

Selon une étude menée par l'université de Londres, la consommation de ces aliments, dont font partie les farines raffinées, augmenterait les risques de dépression. En 2009, des chercheurs rapportaient dans la revue britannique de psychiatrie que les habitudes alimentaires basées sur la consommation d'aliments transformés, c'est-à-dire riche en céréales et farines raffinées, constituaient un facteur de risque de dépression chez les personnes d'âge mûr comparées  à celles axées sur les aliments complets, riches en fruits, légumes et poisson.

6. Les huiles hydrogénées

Les acides gras trans (AGT) sont des graisses obstruant les artères issues du durcissement d'huiles végétales en margarine ou autres matières grasses. On les trouve également dans les produits frits comme les frites et le poulet rôti, les beignets, les cookies, les pâtisseries et les biscuits salés. Tout ce qui est cuisiné avec avec des huiles hydrogénées et contenant des graisses trans pourrait contribuer à la dépression. Ceux qui en consomment le plus ont 48% de risque supplémentaire de souffrir de cette maladie. Les modifications biologiques survenant avec un apport élevé en AGT peuvent expliquer à la fois le lien entre les maladies cardiaques et la dépression. Ils provoquent également des transformations inflammatoires également en rapport avec cette pathologie.

7. L'alcool

L'alcool est non seulement un agent carcinogène de classe A1, sa consommation immodérée déclenche la dépression par son interférence avec les récepteurs du système nerveux. C'est un dépresseur du système nerveux central (SNC). Responsable de l'acheminement de l'information par les sens, de contrôle de la fonction motrice et également de la pensée, de la compréhension et du raisonnement, ce dernier est également en charge des émotions. L'alcool ralentit toutes ces fonctions, exacerbant les symptômes associés à la dépression. L'étude de comorbidité nationale a découvert que les taux de dépression chez les hommes dépendants à l'alcool étaient trois fois supérieurs à ceux du reste de la population.

8. La caféine

Cela en surprendra plus d'un mais, selon de nombreux spécialistes, même en petite quantité, la caféine peut contribuer à la dépression et l'anxiété. Elle perturbe le sommeil en ce qu'on a du mal à s'endormir et à rester endormi — ces troubles affectant l'humeur. Elle peut provoquer agitations, tremblements et nervosité. Les boissons énergétiques en particulier constituent une menace directe car certaines contiennent l'équivalent en caféine de 14 cannettes de soda. Un sevrage brutal peut aggraver la dépression. Si vous consommez régulièrement des boissons caféinées, arrêter peut provoquer un état dépressif le temps que votre corps s'adapte et provoquer d'autres signes et symptômes comme maux de tête, fatigue et irritabilité.

Texte original de APRIL MCCARTHY traduit de l'anglais par EY@EL
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