Les bleus mystérieux de l'âme

Dans l'obscurité, tu me parles d'une fleur
Qui n’éclôt qu'au crépuscule.

"In The Violet Hour", Sea Wolf (2009)

Il m'est souvent arrivé de « taguer » des proches, des amis, mais assez rarement ma petite personne. Pour des tas de raisons évidentes déjà évoquées précédemment. Il n'y a pas si longtemps, après une phase d'auto-dévalorisation particulièrement douloureuse, ma petite voix intérieure m'a fait comprendre à quel point il était vital de sortir de ma zone de confort en m'autorisant à être qui je suis plutôt que m'efforcer de me conformer inconsciemment à ce que les autres attendent (ou s'attendent à ce) que je sois. Aide-toi et le ciel t'aidera. Aime-toi comme tu voudrais qu'on t'aime. Plus facile à dire qu'à faire. Mais après avoir passé ma vie entière à quémander en vain des bribes jamais reçues, je me décide enfin à mettre en pratique cet autre adage : on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Tout ce (nébuleux) préambule s'adresse à ceux qui ne sauraient prendre ce simple exercice de style pour ce qu'il est — à savoir une tentative d'expression graphique de l'essence de mon être intérieur — et que je prierai poliment d'aller se faire voir ailleurs sur Fesse Bouc ou Cuicui, là où fleurissent les vrais narcisses !

Je suis juste à l'autre bout de ta nuit,
Toujours entrant et sortant de ta lumière,
Au beau milieu de tous tes rêves.

In Your Dreams", Stevie Nicks (2011)

Pour l'anecdote, une quinzaine d'années séparent les deux clichés utilisés, le plus récent (ci-dessus) datant de l'an dernier.

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