Secret et mystères remettent en question l'histoire officielle de l'Antarctique

En traduisant cet article (assez superficiel comparé à tout ce que j'ai pu lire et entendre sur ce sujet par ailleurs), je n'ai pu m'empêcher de songer à Indiana Jones et le Mystère de l'Atlantide, ce fameux jeu pour PC que j'aimais beaucoup (un des rares auxquels j'ai jamais joué), acclamé par la critique à sa sortie et primé plusieurs fois. Publié au début des années 90, le scénario était initialement prévu pour un quatrième film censé faire suite à la Dernière Croisade. Pour écrire leur histoire, les concepteurs s'étaient beaucoup inspirés des dialogues de Platon, Timée et Critias, ainsi que d'un livre d’Ignatius Loyola Donnelly intitulé L'Atlantide : Le monde antidiluvien, qui aurait contribué à un regain d'engouement pour la mythologie au XIXe siècle.

Les propriétés magiques de l’orichalcum et les technologies Atlantes décrites dans le jeu sont partiellement issues des études de la spiritualiste russe Helena Blavatsky sur les forces du vril. Le colosse géant produisant des dieux est lui inspiré d’un système de concentration de puissance, la firestone, décrit par l’américain Edgar Cayce. (Source)

Si mes souvenirs (lointains) sont encore bons, on y évoquait l'Hyperborée et l'île de Thulé (voir les notes de recherche que j'ai ajoutées en fin d'article) qui a donné son nom à la société secrète qui inspira une bonne part de l'idéologie nazie dont il est question ici et qui me fait penser à ce qu'on a récemment découvert en Antarctique.

Ey@el

Fin 1946, l'Amiral Richard E. Byrd dirigea des troupes américaines, britanniques et australiennes pour une mission en Antarctique baptisée opération Highjump (opération Grand Saut). 4700 soldats, 13 navires et 33 avions furent mobilisés pour ce qui fut officiellement déclaré comme une expédition de recherche.

La partie de l'histoire dont on parle rarement hors des cercles officiels est ce que Byrd y trouva. Alors que ce que l'on sait traditionnellement de la Seconde Guerre mondiale se borne à affirmer que l'Allemagne fut vaincue en Europe (ce qui est vrai), on ne dit généralement pas grand chose de la fuite des Nazis vers le Sud pour rejoindre leurs bases en Antarctique. Même si les forces alliées remportèrent la guerre sur le terrain en Europe par leur puissance industrielle, ces derniers disposaient d'une technologie bien plus avancée et bon nombre des membres du régime hitlérien se seraient échappés vers le continent de glace après la guerre.

Il est plus que probable que l'Opération Highjump ait été une manœuvre militaire pour attaquer ces forces ennemies et qui échoua visiblement puisque Byrd et son bataillon subirent de lourdes pertes et se replièrent vers l'Amérique du Sud. Le 5 mars 1947, El Murico, un journal chilien, publia un article détaillant l'opération Highjump dans lequel l'Amiral Byrd déclarait dans une interview :

Il importe que les États-Unis prennent des mesures défensives contre les avions de chasse ennemis en provenance des régions polaires [...]
[L'Amérique pourrait être] attaquée par ces avions capable de rallier un pôle à l'autre à une vitesse incroyable.

On pense que des sociétés secrètes allemandes comme le Thulé1 et le Vril2 avaient déjà accès aux technologies anti-gravitiques ou antigravité et avaient créé ce que l'on connaît sous le nom de « vaisseaux cloches », baptisés ainsi en raison de leur forme. On pense que leurs systèmes de propulsion avancés étaient ce qui leur permirent de neutraliser efficacement les treize navires du groupe tactique. Dans les années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, de nombreux scientifiques nazis immigrèrent en Amérique pour y travailler au sein de grands groupes médicaux, aérospatiaux et du renseignement. Une telle situation pousse à se demander si l'on força la main des Américains pour qu'ils acceptent ces réfugiés.

Puis le monde entra dans la guerre froide mais le mystère entourant l'Antarctique persiste.

En 1959, le Traité sur L'Antarctique fut signé par douze nations dont l'Argentine, le Chili, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union Soviétique, toutes ayant des bases scientifiques à proximité. Un bond en avant de presque 60 ans nous amène à un autre accord pour la préservation du continent ratifié récemment en octobre 2016, signé cette fois par vingt-quatre pays différents en liaison avec l'Union Européenne. Ce qui en fait la plus grande zone maritime protégée du monde.

Maintenant, il faut se demander pourquoi l'Amérique, la Chine et la Russie coopèrent à la préservation d'une des régions les plus sauvages de la planète quand nombre de leurs politiques actuelles engendrent un accroissement des antagonismes et des tensions et que le reste du monde est devenu une zone de guerre sacrifiable.

Parallèlement, il y a eu une recrudescence d'événements concernant l’Antarctique bien que rapportés principalement par la presse à sensation. Le 21 novembre, un article du Sun évoquait de la découverte de « mystérieuses nouvelles pyramides » enfouies sous le continent de glace, se fondant largement sur une vidéo constituée d'images de Google Earth montrant les détails de structures géométriques pyramidales dans la toundra recouverte de glace. Un autre article, de l'Express cette fois, en faisait également état avec précision et preuves scientifiques à l'appui de la théorie selon laquelle l’Antarctique abritait autrefois la végétation et la vie. Plus récemment, dans un article décrivant également l'existence probable d'une ancienne civilisation du fait des découvertes scientifiques indiquant que le continent aurait pu être dépourvu de glace par le passé, le Daily Star a aussi abordé l’intrigante carte de Piri Reis3, vieille de 500 ans et sur laquelle figure l’Antarctique, des siècles avant sa découverte officielle.

Fait assez curieux, ces derniers mois, plusieurs personnalités importantes se sont rendues dans cette région dans des circonstances mystérieuses ou vaguement définies. Durant l'élection présidentielle américaine, le secrétaire d'état John Kerry s'y est envolé pour y « étudier le réchauffement climatique ». L'ancien astronaute Buzz Aldrin y a également fait un saut récemment et a été contraint d'écourter son séjour en raison d'une urgence médicale.

En outre, ces dernières semaines, d'autres chercheurs renommés ont évoqué l'éventualité d'un « scénario de divulgation partielle » impliquant l'Antarctique4 et la révélation potentielle de technologies secrètes, d'informations sur d'anciennes civilisations et des projets de l'élite pour conserver leur puissante mainmise sur la planète. Toutefois, de telles spéculations dépassent la portée de ce que nous sommes actuellement en mesure de prouver.

Néanmoins, la poursuite des expéditions de recherche combinées au passé politique douteux du continent, les découvertes récentes de structures mégalithiques sur son sol désertique, les visites de personnalités connues et l'actualisation des traités politiques sur l'Antarctique attisent la curiosité du public sur ce qui se passe réellement sur cette terre inhabitée.

Que se passe-t-il donc en Antarctique ?

Notes et références

  1. ^ La société ou ordre de Thulé (en allemand Thule-Gesellschaft) tire son nom de l'île (imaginaire ou engloutie ?) de Thulé, située entre les îles Féroé et l'Islande. Ses premières mentions remontent aux récits du Grec Pythéas qui désigne l'Ultima Thulé comme l'ensemble des terres les plus au nord et tout particulièrement la Scandinavie. La région est supposée habitée par les Hyperboréens, peuple mythique. Virgile, plus tard, l'évoque dans l'Énéide ; Goethe, au XVIIIe siècle, la confond avec l'Atlantide. Cette société secrète était, à l'origine, un groupe d'études ethnologiques s'intéressant tout spécialement à l'Antiquité germanique et au pangermanisme aryen. Ses mythes racistes et occultistes inspirèrent le mysticisme et l'idéologie nazis. (Source)
  2. ^ À la fin du XIXe siècle, le romancier et philosophe anglais Lord Edward Bulwer-Lytton auteur, entre autres ouvrages, de Zanoni et des Derniers jours de Pompéi , publia en 1871 un roman d’anticipation intitulé The coming race ou La race à venir , dont le thème présente des êtres souterrains utilisant les pouvoirs et les mystères du Vril, le feu vivant, force extraordinaire et infinie. L’auteur, membre de la Societas Rosicruciana in Anglia (S.R.A), ordre à vocation théurgique, était bien informé sur cette Force, dont le nom véritable n’est accessible qu’aux seuls Initiés. Il s’en servit comme trame pour son livre après avoir reçu la traduction d’un ancien fragment qui relatait la puissance de cette Énergie universelle à laquelle il donna le nom fictif de Vril. Quelle était-elle ? Qui peut avoir accès à son pouvoir infini ? Ce sont ces questions auxquelles tentèrent de répondre les Nazis dans les années vingt, en créant la Vril Gesellschaft (Société du Vril), ou Loge lumineuse (antichambre de l’Ordre de Thulé) dans le but d’asservir l’humanité. (Source)
  3. ^ En 1520, l'Amiral Piri Reis publiait en Turquie l'atlas Bahriyye destiné aux navigateurs. Ces cartes munies de notes marginales sur peaux d'antilope furent découvertes par Halil Edhem, directeur des musées nationaux, le 9 novembre 1929 au palais de Topkapi à Istanbul. Dans ses notes,Piri Reis révèle l'origine de ces cartes. Au cours d'une bataille navale livrée en 1501 contre les Espagnols, un officier turc du nom de Kemal fit un prisonnier qui avait participé aux trois voyages historiques de Christophe Colomb. Ce prisonnier espagnol possédait tout un lot de cartes fort curieuses. Parmi les documents confisqués par les Turcs à l'Espagnol, il y avait des cartes dessinées par Colomb en 1498, soit six ans après la découverte des Antilles. Pourtant, ces cartes présentent d'une façon complète les continents de l'Amérique du Nord et du Sud, leurs fleuves, le Groenland et l'Antarctique, tous inconnus en 1498. La distance entre l'Amérique du Sud et l'Afrique y est indiquée avec une précision surprenante. (Source)

  4. ^ Pour ceux que ça intéresse et ont l'esprit très ouvert, vous pouvez lire L’Antarctique : Le Processus de Divulgation.

Texte original de JORDAN SARTHER traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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