L'arme absolue

Alors non, le thème de cette nouvelle session Eklabugs n'est pas l'ennemi public numéro un de la saga d'épouvante politico-médiatique internationale devenue virale dont on vous infecte les oreilles et le cerveau en continu depuis des semaines (en plus du masque, essayez donc les boules Quiès et les poires à lavement). Par contre, il y a bien un rapport puisque nous avons choisi de parler de la peur en général.

Fréquence panique

1, 2, 3, 4, ton regard s'enflamme
Et ce chaos défie l'imagination.
5, 6, 7 moins 9 vies,
Te voilà arrivé en mode panique.

"Panic Station", Muse (2012)

Frousse, trouille, chocottes, foies, jetons, pétoche, frayeur, angoisse, terreur... ce ne sont pas les termes qui manquent dans notre langue pour évoquer la peur. Ni même les couleurs : bleu, blanc, vert — on pourrait carrément en faire un drapeau !

Du latin pavor (« effroi, épouvante, crainte »), la peur se définit comme une émotion désagréable initiée par la présence ou l'anticipation d'un danger ou d'une menace. Cet état mental prend naissance à la base du système limbique de notre cerveau, au niveau de l'amygdale située dans la zone antéro-médiale du lobe temporal et dont la fonction essentielle est de décoder les stimuli qui indiquent un danger, déclenchant au besoin le fameux réflexe de « combat ou de fuite » qui, dans nos sociétés modernes, se traduit surtout par agressivité ou panique.

Le terme « panique » du grec panikos, qui nous vient de Pan (le dieu des troupeaux qui a aussi donné son nom à la fameuse flûte), se définit comme une peur collective « liée à la foule hystérique en raison de la capacité qui lui était attribuée de faire perdre l'humanité aux guerriers en plein combat ». (Source)

© Uderzo

Une peur prolongée ou répétée entraîne un sentiment d'angoisse. On parle alors de situation « anxiogène ». L'anxiété — que l'on confond souvent avec l'angoisse du fait de leur tronc linguistique commun (angh qui signifie serrer, comprimer) et qui est une peur intense, parfois chronique augmentant lentement pour atteindre un pic (crise d'angoisse ou de panique) — s'en différencie par l'absence de modifications physiologiques (sérieu- ses difficultés respiratoires, hyperventila- tion, sensation d'étouffement, sueurs, accélération du rythme cardiaque) : on peut véritablement « mourir de peur » au propre comme au figuré.

Il existe autant de degrés dans la peur que d'appellations allant de la simple crainte de la pensée de ce qui pourrait arriver à la panique subite et violente qui entraîne à fuir aveuglément, avec comme intermédiaires l'inquiétude, l'anxiété, l'angoisse, l'épouvante, la frayeur, et la terreur.

On parle aussi de phobie lorsque la peur dépend d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles et est occasionnée par un déclencheur récurrent appelé « phobogène ». Par exemple, la peur des araignées (arachnophobie), la peur des espaces confinés (claustrophobie), la peur du noir (nyctophobie)... On recense une infinité de phobies (plus de 500) et même la peur de tout (pantophobie). C'est dire à quel point notre société est névrosée.

Le trouillomètre à zéro

Tu vois la peur ne fait que nous retenir.
Observe d'un peu plus près tes semblables,
Le truc qui nous fait généralement dérailler
C'est la peur, la peur, la peur....

"Fear", Sia (2002)

Il est important de distinguer la peur réelle développée par un individu en fonction de ses expériences et de ses croyances personnelles de la peur « fabriquée » orchestrée par les pouvoirs en place et les médias à leur service pour nourrir les égrégores.

© Uderzo

Pour rappel, un égrégore est une énergie résultant d'un puissant courant de pensée collective. « Une émotion active les atomes de nos cellules, transformant le corps en une pile électrique, capable de fabriquer sa propre énergie. Ainsi, par la seule force d'une émotion mutuelle et sans même s'en rendre compte, nous connectons nos sources d'énergie et en créons une plus grande, globale. Comme branchés les uns sur les autres, nous vibrons sur la même longueur d'onde. La tension est alors assez haute pour qu'émerge un esprit de groupe. “Le biochimiste Rupert Sheldrake parle de champ morphogénétique. Le ressenti d'un individu exerce une force sur celui de l'autre. Ce mouvement, par résonance, va influencer leurs comportements et leurs pensées”, explique Rosa Claire Detève, formatrice en psychologie quantique. Mais cet esprit de groupe n'est pas que la résultante passive d'un instinct grégaire. » (Source)

Comme nous le précise Steve Attridge sur Waking Times, pour créer la peur il faut respecter trois étapes : l'ensemencement, la croissance et la récolte. « Pourquoi effrayer les gens ? Parce que la peur les diminue et les fait se rétracter. Ils finissent par perdre leur humanité et sont faciles à manipuler. »

L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation.

Averroès

Une attitude dont nous sommes tous désormais témoins au quotidien et sans cesse amplifiée par les médias hypocrites qui en font leurs choux gras. Comme s'ils voulaient que ceux qui n'ont pas peur se mettent à avoir peur de ceux qui ont peur. Et effectivement, ça marche plutôt bien. Du moins au début, jusqu'à ce qu'on se rende compte de la manipulation dans la manipulation. Ce n'est pas comme si elle était subtile, hein ?

« Les réseaux sociaux rétrécissent notre champ de vision et notre expérience également en nous mettant dans des groupes distincts de personnes partageant les mêmes point de vue — et bien sûr nous cautionnons cela — de sorte que les gens se mettent à croire que le monde entier pense comme eux. Et quand la différence les frappe au visage, soit ils démarrent au quart de tour ou alors ils prennent peur ou se montrent injurieux. » (Source)

Même pas peur !

Bande à part, ils ont fait des pays maudits
Où même les chats ne sont plus polis.
Ils ont tous la peur d'une révolution
Ou alors d'un camp de rééducation.

"Les Tzars", Indochine (1987)

Selon David Icke dans une interview récente, bannie par YouTube et dénoncée par la BBC, la peur est le seul outil dont disposent les élites qui gouvernent le monde pour nous assujettir dans l'illusion et l'acceptation qu'ils sont plus puissants que nous.

« Ils nous contrôlent en bloquant l'expansion de qui nous sommes véritablement en nous enfermant dans une bulle où nous percevons tout uniquement par nos cinq sens. Nous nous identifions à des étiquettes. Nous nous identifions à notre vécu, à notre race, à notre sexualité, etc. Ce ne sont que des expériences. Et nous sommes persuadés que cette bulle dans laquelle ils nous maintiennent est notre "je". Nous sommes dans une bulle et comme eux sont dans une bulle un peu plus grande, ils nous contrôlent. Mais lorsque nous nous rendrons compte de la nature véritable de ce que nous sommes — qui est la conscience éternelle en train d'explorer et de vivre une brève expérience appelée "humanité" — quand nous puiserons dans cette créativité infinie, ce pouvoir, et ouvrirons nos cœurs (et quand on ouvre son cœur, ce n'est pas juste l'amour au sens "chérie je t'aime" mais le véritable amour infini et inconditionnel), nous exploiterons un niveau de conscience dépourvu de ce qui constitue la pierre angulaire du contrôle de l'humanité : la PEUR. »

« Je suis une expression unique de tout ce qui est, a été et pourrait être. Je poursuivrai mon exploration pour l'éternité. Ce n'est qu'une brève expérience. Qu'y a-t-il à craindre ? Rien. »

© Uderzo

Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

Dune, Frank Herbert

Il explique que lorsque l'on n'a plus peur, on fait ce que l'on sait être juste sans se poser de questions parce que ces dernières sont dictées par la peur.

« Ils sont terrorisés par les gens qui n'ont pas peur parce que la peur est leur monnaie de contrôle. [...] Ce qu'ils redoutent le plus (parce que c'est terminé pour eux), c'est que l'humanité prenne conscience de ce qui se passe et de qui est vraiment aux commandes. Ils ne peuvent avoir de contrôle que si le public visé est dans l'ignorance de cela. Mais dès qu'il s'en rendra compte, ce sera fini pour eux. Et c'est pourquoi j'ai plus de pouvoir qu'eux et ils le savent foutrement bien. Et nous tous avons plus de pouvoir qu'eux. Mettez la peur de côté, cessez de vous préoccuper des conséquences et vous verrez où se situe le véritable pouvoir. Certainement pas dans les mains de ces psychopathes. »

« Quelles seront les conséquences pour moi si je n'adhère plus à toute cette merde ? Et quelles seront les conséquences si j'y adhère ? Les conséquences d'y adhérer seront infiniment plus grandes que de ne pas y adhérer. Alors quand on lâche la peur y compris celle de la mort qui paralyse tant de monde (la mort n'existe pas, c'est juste un transfert de point d'attention, il n'y a que la conscience infinie), qu'est-ce qui peut vous arrêter, vous contrôler, vous imposer sa volonté ? Parce que c'est fait par le biais de la peur et quand vous n'avez pas peur, ils ne peuvent rien. Alors qu'ils balancent leurs trucs, ils ne me font pas peur. Et vous savez quoi : ils n'y arriveront jamais ! » (Source)

Derniers jetons

Il y a beaucoup de noirceur et de merde mais il y a aussi de l'espoir. La peur vous épuise, elle vous diminue. L'espoir vous élargit.

Ed O'Brien (EOB/Radiohead)

« Plus je lis sur le virus, sur les stratégies de lutte, sur le confinement et ses conséquences à terme, plus je trouve la controverse, et plus je suis dans l'incertitude », écrit le philosophe Edgar Morin. « Alors il faut supporter toniquement l'incertitude. L'incertitude contient en elle le danger et aussi l'espoir. »

Et justement, derrière tous les gros nuages noirs, il y a toujours ce que les Anglo-Saxons appellent un « halo argenté » parce que la lumière a beau être occultée, elle n'est pas moins toujours bien présente. Un peu comme la petite veilleuse qu'on garde allumée dans la chambre des enfants qui ont peur du noir.

Alors pour vaincre la peur, il suffit d'allumer la lumière en soi pour pouvoir la regarder en face et lui rire au nez : R-I-D-I-K-U-L-O-U-S !

Je vous invite maintenant à aller vous faire une petite frayeur en lisant les articles flippants des autres participants et à leur laisser un petit commentaire masqué en veillant bien à vous laver les mains avec du gel buccolique avant et après. :p

Projet EklaBugs #57

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Douche provençale

Une petite recette maison pour faire entrer le printemps chez vous à défaut de pouvoir sortir. Cette mousse de douche toute douce et non toxique aux senteurs provençales est très facile à réaliser, ne déssèche pas la peau et est un pur bonheur pour les sens. Vous trouverez tous les ingrédients sur les boutiques spécialisées en ligne (en espérant qu'elles puissent encore vous livrer).

Ingrédients

  • 22 ml tensioactif mousse de babassu
  • 14 g pâte à mousse (disodium lauryl sulfosuccinate)
  • 120 ml eau minérale
  • 30 gouttes conservateur Cosgard (alcool benzylique)
  • 27 gouttes HE lavandin super
  • 1/2 pinch oyde bleu (facultatif)
  • 1 pinch oxyde rose (facultatif)

Préparation

Diluer les oxydes dans l'eau jusqu'à obtention d'un mélange violet sans grumeaux. Ajouter les tensioactifs en prenant garde de ne pas vous en mettre sur les mains tant qu'ils ne seront pas dilués. Bien mélanger après chaque ajouter puis terminer aved l'huile essentielle et le conservateur. Transférer dans un flacon mousseur de 200 ml. Laisser épaissir 24 h avant utilisation.

Se conserve environ 3 mois mais vous l'aurez certainement fini avant.

NOTE : Si vous n'avez pas de flacon mousseur, vous pouvez verser dans un flacon à gel douche souple ou un distributeur de savon liquide mais la mousse se formant avec l'air, l'effet ne sera peut-être pas le même. Pour la couleur, vous pouvez utiliser directement de l'oxyde violet dans les mêmes proportions. Vous pouvez aussi remplacer l'HE de lavandin par de l'HE de lavande mais je trouve que l'odeur du lavandin est plus agréable.

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La science confirme que le nerf vague est la clé du bien-être

Prenez une profonde inspiration. Serrez un ami dans vos bras. Essayez de toucher le plafond en étirant vos membres. Chacun de ces gestes simples procure un sentiment de calme et de confort. Et leur magie apaisante repose en partie sur l'activation d'un système sophistiqué de nerfs reliant le cerveau au cœur, à l'intestin, au système immunitaire et à beaucoup d'autres organes — un système connu sous le nom de nerf vague (ou parasympathique — N.d.T.).

Il s'agit là d'un des douze nerfs crâniens qui s'étendent du cerveau au reste du corps tels un réseau complexe de racines et qui servent de canaux de communications entre le premier et les nombreux systèmes et organes du second. Certains nerfs crâniens interprètent les informations sensorielles recueillies par la peau, les yeux ou la langue. D'autres contrôlent les muscles ou communiquent avec les glandes.

Le nerf vague, également appelé « 10e nerf crânien », est le plus long, le plus large et le plus complexe de tous, et en quelque sorte c'est également le moins bien compris. Des spécialistes ont établi un lien entre son activité et des changements symptomatiques chez les personnes souffrant de migraines, de maladie inflammatoires de l'intestin, de dépression, d'épilepsie, d'arthrite et bien d'autres affections courantes. Plus la science en apprend sur le nerf vague, plus il apparaît qu'une meilleure compréhension de sa fonction pourrait ouvrir de nouvelles portes pour traiter toute forme de souffrance humaine.

Issu du latin vagus, « vague » signifie « errant, vagabond », ce qui est tout à fait adapté quand on voit toutes les parties du corps reliées à ce nerf. « Il semble que chaque année quelqu'un découvre un nouvel organe ou système en communication avec lui » confie le Dr Tiffany Field, directrice de l'Institut de recherche sur le toucher de l'école de médecine universitaire de Miami.

Field explique que le nerf vague a des branches connectées au visage et à la voix : « Nous savons que les personnes déprimées ont une faible activité vagale associée à une moindre intonation vocale et un visage moins expressif ». Une branche longe le tube digestif. Ici, une faible activité vagale se traduit par une motilité gastrique ralentie qui interfère avec la digestion.

D'autres branches encore sont reliées au cœur, aux poumons et au système immunitaire. L'activation ou la désactivation du nerf vague est liée aux fluctuations hormonales du cortisol et de la ghréline (hormone digestive), du taux d'inflammation engendré par le système immunitaire et bien d'autres processus internes qui façonnent la santé et l'expérience humaine. Pour Field, « le nerf vague est responsable d'une vaste série de processus bioélectriques et biochimiques qu'il est pratiquement impossible de cartographier ».

Comment un simple système nerveux peut-il contrôler autant de chose ? Même si certains aspects de l'activité vagale sont impénétrables, il est clair que c'est ce nerf qui régit le système nerveux parasympathique qui aide à contrôler la relaxation du corps. En d'autres mots, une activité vagale intense neutralise la réponse au stress qui est du ressort du système nerveux sympathique. « Le système nerveux sympathique est dans l'affrontement ou la fuite alors que le système nerveux parasympathique est plus dans la détente » explique le Dr Stephen Silberstein, professeur de neurologie et directeur du Centre des céphalées aux CHU Thomas Jefferson de Philadelphie.

Silverstein est le co-auteur d'une analyse complète de la recherche sur le nerf vague parue en 2016. Il raconte qu'une forte activité vagale ralentit le rythme cardiaque et désactive l'inflammation, en partie par le déclenchement de la sécrétion de substances chimiques calmantes par le système immunitaire. Il a également été démontré que l'activation du nerf vague par stimulation électronique pouvait avoir toute une gamme d'effets bénéfiques sur la santé. « En fonction de la fréquence de stimulation, nous savons qu'il peut enrayer une crise d'asthme ou d'épilepsie » dit Silberstein. « Il peut enrayer une migraine ou une algie vasculaire de la face et peut diminuer la perception des reflux acides ».

Prenez pratiquement n'importe quel trouble médical courant aggravé par le stress ou l'inflammation — de l'arthrite à la maladie inflammatoire de l'intestin — et il existe une étude démontrant que la stimulation du nerf vague peut aider à la traiter ou soulager ses symptômes.

Par le passé, cette stimulation requérait un implant chirurgical dans la poitrine pour transmettre des impulsions électriques au nerf vague. Mais des appareillages plus récents et non invasifs — dont un ayant reçu l'aval du FDA pour le traitement des migraines et de l'algie vasculaire de la face — sont en mesure de stimuler ce dernier lorsqu'on les appliquent contre la peau du cou. Silberstein rapporte que des médecins étudient l'application de la stimulation vagale à un large éventail de pathologies et de troubles donc ceux affectant le mental.

« De plus en plus, nous découvrons à quel point l'activité vagale est essentielle à l'humeur et l'attention » écrit Field. On a déjà la preuve que la stimulation vagale peut améliorer la mémoire de travail ou aider les personnes souffrant de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité. Et depuis le début du second millénaire, le FDA autorise la stimulation du nerf vague dans le cadre du traitement de certaines formes de dépression.

Pour elle, même si la stimulation électronique s'avère prometteuse — et, apporte déjà un soulagement dans certains cas — pour un large éventail de problèmes de santé, il existe de nombreux moyens d'agir sur le nerf vagal sans appareillage ni implant. « Nous savons que les massages et le yoga favorisent l'activité du système nerveux parasympathique, à savoir l'activité vagale ».

Son étude montre que ces activités et de nombreuses autres en rapport accroissent l'activité vagale par le biais des capteurs de pression enfouis sous la surface de la peau — des récepteurs disséminés à travers le corps que seuls une pression ferme ou un étirement intense peuvent atteindre. Elle précise qu'un léger contact ou une caresse produisent une excitation tandis qu'une puissante étreinte ou une poignée de main vigoureuses apaisent naturellement. « Une forte étreinte ou poignée de main stimulent l'activité parasympathique » dit-elle.

Selon Silberstein, pratiquement tout ce qui procure de la détente — méditation, respiration profonde — est également en rapport avec une activité vagale et parasympathique intense. « Par le passé, nous avons mené des études qui ont démontré que les patients atteints de migraines souffraient également d'une déficience de l'activité vagale » dit-il. « Nous avons essayé d'y remédier par la pratique du yoga ou de la méditation par la respiration profonde et nous avons découvert que cela nous permettait d'activer le nerf vagal ». Par ailleurs, le stress et l'anxiété sont liés à une dépression de l'activité vagale, ce qui pourrait expliquer pourquoi ces troubles augmentent le risque de développer d'autres pathologies.

Il y a encore beaucoup de choses à propos du nerf vague que la science ne comprend pas. Mais à mesure que les médecins découvrent ses secrets, ils sont en mesure de trouver d'autres moyens efficaces de soulager la douleur, l'inflammation, la tristesse et la maladie.

Texte original de MARKHEIM HEID traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Il n'y a rien de plus réconfortant aujourd'hui que de voir Bill Gates se faire démolir sur Twitter

Ces temps-ci, Bill Gates est dans son élément : il passe sur toutes les chaînes grand public pour faire part à tout le monde de sa solution pour sauver le monde du Coronavirus.

Laquelle repose sur une étroite collaboration avec les laboratoires pharmaceutiques pour inventer et produire des milliards de doses de vaccin contre le Covid-19 puis de se servir de l'OMS et des gouvernements pour restreindre les libertés individuelles dans le monde entier jusqu'à ce que les gens se fassent vacciner. Oh, et après, traquer le moindre mouvement et la situation vaccinale de chacun par le biais de la surveillance des téléphones portables, du suivi des contacts et de certificats numériques attestant de son immunité.

Dans cet article (en anglais), il raconte comment les grands rassemblements ne seront plus autorisés tant que vous ne serez pas tous vaccinés.

Il y a sans doute des moutons qui veulent voir en Bill Gates un sauveur mais cela fait des décennies que de soi-disant « théoriciens du complot » mettent la planète en garde contre le fait que ce dernier se positionne depuis longtemps comme celui qui fournira un vaccin pandémique qui deviendra une obligation sécuritaire pour tous ceux qui voudront voyager, conduire, travailler, faire du commerce, se rendre dans des lieux de cultes, se rencontrer ou aller à l'école.

Mais il n'a été élu par personne pour prendre la situation en charge.

Il n'est ni politicien ni médecin, ni virologue, ni épidémiologiste, ni scientifique, ni même populiste. En fait, cela fait des années qu'il est connu pour ses discours sur la nécessité de réduire la population mondiale par le biais de programmes de vaccination pour enrayer la croissance démographique.

Gates est avant tout un homme d'affaires et il a beau avoir réussi à se faire passer auprès du public pour un philanthrope, le duo affaires et philanthropie engendre un conflit d'intérêt gênant.

Tellement embarrassant en réalité qu'il s'affiche sur le visage de Melinda Gates lors d'un récent entretien sur CNN où elle bute sur ses propres paroles en tentant d'éviter de reconnaître que les vaccins représentent un MARCHÉ. Quand on l'interroge sur la promesse d'un vaccin sur les huit déjà en cours de production, elle répond :

Je dirais que ça se présente très bien. Nous ne l'aurions pas soumis à des tests précliniques si ça n'avait pas été le cas, mais vous savez, pour être honnête, depuis que nous nous sommes lancés avant dans ce... ce... heu, marché des vaccins, il faut avoir beaucoup de candidats...

Nous sommes censés être dans un monde libre, alors si vous voulez un vaccin sponsorisé par Gates, c'est très bien, allez-y. Allez voir votre médecin et dépensez votre argent pour l'avoir.

Pourtant, il semblerait que BEAUCOUP de monde ne soient PAS intéressée et aux quatre coins de la planète, Gates se fait descendre en flammes à ce sujet sur sa page Twitter. Honnêtement, c'est une des manifestations de solidarité et de résistance les plus réjouissantes que j'ai pu voir au cours de cette période difficile.

Sur la propre page Twitter de Gates donc, quasiment chacun de ses tweets est inondé de commentaires de personnes qui l'interpellent à propos des dégâts occasionnés par ses programmes de vaccination et revendiquent leur droit de refuser tout vaccin sur le point d'être mis en place pour cette maladie. Voici un exemple type :

 

 

Parmi certains commentaires bien sentis, il y a celui de personnes de la République démocratique du Congo qui ne veulent pas servir de cobayes au essais vaccinaux contre le Covid-19 en Afrique :

Va te faire foutre.

 

Et celui-ci qui nous rappelle les liens étroits entre Gates et l'immunologiste Anthony Fauci. Conflit d'intérêt vous dites ?

Cette image devrait vous déranger.
Si ce n'est pas le cas, vous feriez bien de vous réveiller.

 

Quelqu'un d'autre a posté une photo de Gates avec Jeffrey Epstein, pédophile et trafiquant sexuel notoire :

Bill ne peut pas enrayer un virus informatique et n'a jamais été élu pour
jouer un rôle dans la santé publique.

Donald J. Trump : L'OMS a vraiment été nul. Pour une raison quelconque,
financé en grande partie par les États-Unis et pourtant très centré sur la
Chine. Nous allons regarder ça de plus près. Heureusement, j'ai rejeté dès
le début leur conseil de maintenir nos frontières ouvertes aux Chinois.
Pourquoi nous ont-ils si mal conseillés ?

 

Et puis il y a ces mèmes :

Envie de jouer au plus malin. Vais peut-être investir dans un virus, aider les
Chinois à le disséminer et confiner la planète jusqu'à ce qu'ils m'achètent le
vaccin que j'aurai fabriqué avec un implant pour les suivre à la trace et
instaurer mon gouvernement mondial unique un peu plus tard. Jnsp...

 

Une déclaration d'indépendance médicale :

ON NE CONSENT PAS! On sait ce que tu mijotes, Bill.

 

Et ainsi de suite. Alors, si vous êtes en quête de signes d'espoir en ce moment, prenez quelques minutes pour voir les impressions des gens à ce sujet.

Texte original de VIC BISHOP traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : David Dees

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Le changement climatique

Comment le changement climatique est-il relié à la tentative de l'élite bancaire de passer outre la souveraineté nationale pour mettre en place une gouvernance mondiale et créer un impôt international pour financer leur domination ?

Le débat autour du réchauffement planétaire peut s'avérer délicat et prêter à controverse. Il est souvent présenté par des allégations extrêmes de part et d'autre : soit c'est la pollution humaine qui en est à l'origine ou bien c'est dernière n'a rien à voir et il n'y aucun problème. Sauf que nous pensons que les deux sont faux. Il existe une grande diversité de sources potentielles de changement climatique, chacune avec d'innombrables conséquences à la clé. Beaucoup de scientifiques sont persuadés que la géo-ingénierie dans le ciel, souvent désignée sous le nom de « chemtrails » (traînées chimiques), a une incidence désastreuse sur la météo. Les Chinois ont reconnu depuis longtemps se livrer à des manipulations climatiques et le lien entre ces dernières et la guerre a été établi depuis 1812. D'aucuns attribuent les modifications climatiques à la pollution humaine via les émissions CO2 tandis que d'autres l'imputent au cycle naturel du réchauffement solaire. Mettre en doute la validité de n'importe laquelle de ces perspectives tend à raviver les hostilités, et il est stupéfiant de constater le manque d'ouverture et de respect dans ces débats et échanges sur un sujet aussi impactant dans nos vies à tous. Quelle que soit la cause, ici à Thrive Movement, nous pensons que l'homme est à l'origine d'émissions comme le dioxyde de carbone issu de la combustion de carburants fossiles, le méthane en provenance des fermes industrielles et le protoxyde d'azote des pesticides et fertilisants auxquelles il faut mettre un frein. Il ne fait aucun doute qu'elles posent de graves problèmes dont la pollution environnementale et des problèmes de santé comme l'asthme. Nous considérons également la géo-ingénierie et les retombées de métaux lourds sur les gens et les plantes comme une menace importante à notre bien-être ainsi qu'à notre capacité à produire une nourriture saine. De même, nous pensons que les preuves étayant l'influence du soleil sont incontestables et devraient être prises en compte pour élargir le débat. Comprendre la cause — ou plus vraisemblablement les causes — est ce qui nous aidera à mettre au point des réponses efficaces.

Bien qu'il n'existe pratiquement aucun débat ouvert et public sur la question du réchauffement planétaire, le consensus général est que les gaz à effet de serre (GES) qui sont libérés dans l'atmosphère terrestre à un rythme croissant — en grande partie dus à la pollution humaine — retiennent la chaleur dans cette dernière et réchauffent la planète. Même si ces émissions polluent manifestement l'air que nous respirons et sont à l'origine de nombreuses autres catastrophes environnementales, cela ne signifie pas pour autant que cette pollution soit la cause du réchauffement de la Terre.

Les autres théories et explications scientifiques au réchauffement planétaires sont virtuellement ignorées. Par exemple, l'impact de la géo-ingénierie du ciel, des chemtrails et du HAARP n'est même pas reconnus par le gouvernement américain malgré les preuves documentées de leur mise en œuvre et de leurs effets sur la météo (voir article la géo-ingénierie humaineen anglais). Il existe des preuves qui montrent que les autres planètes de notre système solaire se réchauffent, suggérant que l'activité du soleil pourrait être à l'origine de l'augmentation des températures sur Terre. D'autres preuves encore laissent à penser que cette tendance est déjà en train de s'inverser et que certaines parties de la planète sont en train de se refroidir. Il se trouve que le Dr Phil Jones, directeur de l'unité de recherche sur le climat (CRU) de l'université d'East Anglia au Royaume Uni, a admis lors d'un entretien avec la BBC en 2010 que « depuis 1995 jusqu'à aujourd'hui, il n'y a eu aucun réchauffement planétaire statistiquement significatif ». Les relevés de température effectuées par satellite, plus fiables que ceux effectués en surface,indiquent que la tendance au réchauffement la plus récente a pris fin en 1998. Les effets duquel peuvent encore se ressentir (la dernière mise à jour de cet article date du 22 août 2012 — N.d.T.) même si tout atteste que la tendance s'est inversée, les modifications géologiques étant longues à apparaître qu'il s'agisse de réchauffement ou de refroidissement.

Étant donné la concentration croissante des pouvoirs et la diminution de la souveraineté des individus, communautés et nations, nous craignons que la taxe carbone (payée à la Banque mondiale et imposée par les forces de police internationales) ne serve d'assise financière à un gouvernement mondial involontaire qui affaiblirait davantage la souveraineté de chaque nation. Ne serait-il pas logique qu'une chose aussi lourde de conséquences soit discutée et examinée de manière transparente ? Au lieu de cela, le simple fait de poser la question est accueilli avec hostilité.

On assiste à beaucoup de propagande de part et d'autre de ceux qui ont tout intérêt à ce que les gens adoptent un point de vue plutôt qu'un autre. Ceux qui dénoncent l'activité solaire comme cause du réchauffement planétaire sont souvent tournés en ridicule et accusés d'être financés par l'industrie pétrolière ; ceux qui montrent du doigt les chemtrails se font traiter de « théoriciens du complot » ; tandis que ceux qui mettent en avant la théorie des émissions CO2 sont généralement considérés comme complices de la pollution des grandes multinationales en soutenant le système de quotas et de taxes et autres programmes insuffisants pour lutter contre la pollution et comme lobbyistes ignorants au service de l'agenda de gouvernance mondiale. Qui a raison ?

Nous pensons qu'il est important de démêler le problème. Dirigeants mondiaux, banquiers, corporations et chercheurs universitaires ont beaucoup à gagner que le réchauffement planétaire imputable à la pollution soit accepté comme vérité. Sans discussion et débat franc et ouvert, le public est incité à accepter des solutions incomplètes et inadéquates comme le système de quotas et de taxes à l'échelle internationale.

Un tel système limite les émissions carbone et permet aux plus grands pollueurs d'acheter des « crédits de pollution » à ceux qui polluent le moins. Plutôt que de limiter la pollution, cela ne fait que permettre à ceux qui ont le plus d'argent d'acheter leur « droit » à polluer auprès des autres. Ce « marché des droits à polluer » est la réponse de l'élite à une interprétation simpliste et intéressée du changement climatique et ouvre la voie à la prochaine bulle de marché que les banquiers pourront pomper et liquider. Il s'agit là d'une stratégie habituelle employée par l'élite mondiale : ils créent ou capitalisent sur un « problème », instillent de la peur aux gens afin d'obtenir une certaine « réaction », puis proposent une « solution » qui ils vont tirer profit à nos dépens — et à ceux de notre planète.

Le marché des droits à polluer semblent aussi constituer l'étape préliminaire à l'instauration d'un système de fiscalité et une instance dirigeante à l'échelle planétaire. L'élite mondiale peut se servir de ce système de quotas et de taxes pour habituer les gens aux taxes internationales, tout en renforçant et accroissant ses pouvoirs.

Cela confirme la necessité de réfléchir en termes plus généraux et d'organisés des débats télévisés suivis transparents en ce qui concerne le lien entre la pollution corporative, la taxe carbone et la gouvernance mondiale souhaitée par le soi-disant Nouvel Ordre Mondial. Il faudrait aussi que ce débat tienne compte de l'impact climatique de la géo-ingénierie sous forme de « chemtrails ».

Pour comprendre le rôle potentiel des chemtrails dans le changement climatique, voir "What in the World are They Spraying?" et "Why in the World are They Spraying?".

Pour une exploration poussée et bien étayée des mensonges et manipulations de l'ordre établi du réchauffement planétaire, jetez un œ€il à l'article “Is the Western Climate Establishment Corrupt?” et au documentaire “The Great Global Warming Swindle.”

Pour aller plus loin dans le problème du marché du droit à polluer, visionner la vidéo d'Annie Leonard : “The Story of Cap and Trade: Why You Can’t Solve a Problem with the Thinking that Created It" (toutes ces ressources sont bien sûr en anglais — N.d.T.).

Pour confronter des informations importantes sur le « changement climatique », posez-vous les questions suivantes et discutez-en avec d'autres personnes. Il est essentiel que nous participions à un débat honnête ouvert sur une question aussi lourde de conséquences.

  • Si d'autres planètes de notre système solaire se réchauffent aussi, ne se pourrait-il pas alors que le soleil soit une cause majeure du  réchauffement planétaire ?
  • Quel est le rôle de la manipulation météorologique dans le marché à terme des produits de base ?
  • Pourquoi n'y a-t-il aucun débat télévisé public en direct sur le réchauffement planétaire ? Pourquoi Al Gore et les scientifiques du GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) refusent-ils de participer ?
  • Al Gore a-t-il un intérêt financier à ce que les gens croient ses données sur le réchauffement planétaire?
  • Si le CO2 est à l'origine du réchauffement planétaire, pourquoi les propres graphiques d'Al Gore que les changements de température précédent en fait et ne suivent pas les modifications des taux de CO2 ?
  • Des fluctuations de températures se sont-elles produites auparavant ? Y en a-t-il eu avant que les hommes n'aient recours aux carburants fossiles ? Pourquoi les partisans de la taxe mondiale sur le carbone, comme l'unité de recherche climatique de l'université d'East Anglia, font-ils abstraction de données comme celles du réchauffement climatique médiéval dans les débats publics ?

Texte original de FOSTER GAMBLE traduit de l'anglais par EY@EL
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Pâques, les Parques, mais pas que...

Et voici Pâques à nouveau,
L'heure pour les aveugles de recouvrer la vue.
Pâques, où à coup sûr
Vos cœurs peuvent tous recouvrer leur liberté.

"Easter", Marillion (1989)

Noël en rébellion, Pâques à la maison ! Cette année, les cloches retourneront peut-être au rhum mais pas à Rome vu qu'elles n'en sont jamais parties, confinement oblige.

Résurrection du Christ après sa crucifixion pour les uns, exode des Juifs sous la dictature des Pharaons pour les autres, ou encore célébration de la déesse de la fertilité Ostara pour les païens, ce rituel devenu fête commerciale — que les braves moutons que nous sommes célèbrent tous les ans sans savoir le premier dimanche après la pleine lune suivant l'équinoxe de printemps — ne pourra donc pas être observé en 2020. Et c'est tant mieux parce qu'il était grand temps pour l'humanité de passer outre. Ce qui tombe bien car Pâque, du latin pascha issu après divers emprunts de l'hébreu pesah dérivé du verbe pasaḣ signifie « passer au-dessus » (transcender).

Et des Pâques aux Parques de la mythologie romaine, il n'y avait qu'un pas. Mais pas que...

Pour ceux qui l'ignorent, les trois Parques (du latin parcae, « épargner ») sont les divinités maîtresses de la destinée humaine de la naissance à la mort. Elles se présentent sous la forme de fileuses qui tissent les fils de l'existence, les mesurent et les tranchent. Vous saisissez l'allusion ?

Il semblerait que ce soit pour nous une occasion de descendre au fond du terrier du lapin blanc en quête de toutes les perles de vérités qu'il a essayé d'y planquer. Suivez le sourire du Chat du Cheshire qui vous mènera droit à l'antre du Chapelier fou et vous pourriez être bien surpris d'apprendre qu'il était en fait le plus sage d'entre tous. Mais assurez-vous de bien rester dans le Cœur si vous ne voulez pas perdre la tête car la Reine est mauvaise perdante et fera tout pour vous la trancher.

Notes et références

  • Il s'agit d'une référence à Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll pour ceux qui n'auraient pas saisi.

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Une étude révèle que les amateurs d'humour noir seraient plus intelligents

Dans un article pour le projet Eklabugs, j'expliquais que l'on pouvait rire de tout et que la véritable limite se situait dans l'intention, la distinction se faisant au discernement vibratoire. C'est là toute la différence entre la dérision pour couper court à toute dramatisation et l'attaque directe sous couvert d'humour. L'humour permet de prendre du recul, de relativiser et surtout de relever les vibrations. L'humour noir est un peu particulier parce qu'il touche au « politiquement incorrect » (j'adore cette expression hypocrite qui veut tout et rien dire à la fois !).

L’humour noir consiste notamment à évoquer avec détachement, voire avec amusement, les choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en usage (la mort et ses thèmes connexes sont fréquents dans cette forme d'humour). Il établit un contraste entre le caractère bouleversant ou tragique de ce dont on parle et la façon dont on en parle. Ce contraste interpelle le lecteur ou l’auditeur et a vocation de susciter une interrogation. C’est en quoi l’humour noir, qui fait rire ou sourire des choses les plus sérieuses, est potentiellement une arme de subversion.

Empreint de fatalisme, pathétique par certains côtés, cet humour est forcément une source de gêne. Certains présentent d’ailleurs cette gêne comme un de ses ressorts, dans la mesure où le rire qu’il provoque doit gêner, voire donner honte, faire hésiter celui qui en rit entre sa réaction naturelle, le rire, et sa réaction réfléchie, l’horreur ou le dégoût. Suivant les cultures il évolue entre désespoir et raillerie et sera plus ou moins accepté en fonction de la force des tabous qu’il titille. (Source)

Loin d'y voir une disposition malsaine, je pense que l'humour noir constitue, en quelque sorte, une soupape de sécurité, un exutoire à nos peurs profondes et à cette réalité du monde que nous refoulons justement par la peur et l'horreur qu'elle suscite. C'est bien connu, tout ce qui est refoulé cherche toujours à faire surface pour s'exprimer (principe de la libre circulation des énergies) et rarement de la meilleure façon qui soit. Parfois même de la pire.

Ce n'est donc pas un hasard si les chercheurs de l'étude dont il est question ci-dessous ont découvert que les amateurs d'humour noir étaient moins enclins à l'agressivité, à l'angoisse et à la dépression que ceux qui n'arrivaient pas à en rire. N'oublions pas que l'humour vibre sur une haute fréquence. Ainsi cette catégorie d'humour un peu particulier permet d'aider à faire passer d'une fréquence extrêmement basse (celle de la peur et toutes les autres émotions qui en découlent) à une fréquence extrêment haute proche de l'amour. Une certaine forme d'oxymore non littéraire si vous me passez l'expression. L'humour noir ne serait-il pas une forme de lâcher prise et d'acceptation qui transcende la dualité ? En tout cas, je trouve que c'est un outil formidable pour évaluer notre degré de détachement et le chemin qu'il nous reste à faire pour nous libérer de tous Ey@el

Vous adorez l'humour noir ? Si oui, selon une étude de 2017 publiée dans la revue Cognitive Processing (Traitement cognitif), vous pourriez être plus intelligent que la moyenne et également moins agressif.

Des expériences ont été menées à la faculté de médecine de Vienne auprès de 156 personnes formant une large palette d'origines sociales et de niveaux d'éducation différents, d'âge variable également mais avec une moyenne de 33 ans. Les participants ont été soumis à des tests d'intelligence et observés pendant qu'on leur projetait des dessins animés avec ce que l'on peut considérer comme de l'humour noir.

D'autres études ayant démontré, par le passé, que les individus dotés d'un niveau d'intelligence élevé étaient moins sujets à la dépression ou à l'angoisse, ce lien entre l'humour noir et l'intelligence n'aurait pas dû beaucoup étonner les chercheurs. La surprise fut toutefois de découvrir que les amateurs de ce genre d'humour étaient moins enclins à l'agressivité que ceux que ces contenus dérangeaient ou blessaient.

Ainsi, les personnes les plus perturbées par ce type de blague afficheraient des résultats de QI moyens mais présenteraient également une plus forte propension à l’agression dans d'autres scénarios et un tempérament plus colérique que les autres participants.

Voici la conclusion des auteurs de cette étude :

Si l'on peut établir une corrélation positive entre le traitement de l'humour noir et l'intelligence, il apparaît également que l'agressivité et la mauvaise humeur réduisent le plaisir face à cette catégorie d'humour qui, à l'évidence, implique un traitement de l'information plus complexe et assujetti à des aspects cognitifs et émotionnels. On peut supposer que ces demandes cognitives et émotionnelles exercent une influence directe sur les opérations mentales sous-jacentes au traitement de l'humour du fait qu'elles accroissent ou diminuent l'aptitude à traiter l'information mais facilitent également l'adaptation aux stratégies de traitement de l'humour avec plus de rapidité et de flexibilité, ce dernier étant fonction du contenu et de la structure de la blague.

Les chercheurs notent également que les différences d'age ou de genre ne semblent pas avoir d'impact sur la manière dont les participants ressentent l'humour noir au vu du large éventail de réactions différentes observées parmi des individus de même origine et des réactions similaires partagées par ceux d'origines différentes, même si l'étude semble toutefois indiquer que le niveau d'éducation exerce une influence sur la réaction à l'humour noir.

Texte original de JOHN VIBES traduit de l'anglais par EY@EL
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Des pétales en guise d'armure

Il n'y a pas un mois, je vous parlais de l'importance de travailler son féminin et son masculin sacrés (voir Articles connexes). Curieusement, je suis tombée par « hasard » (mais nous savons bien que le hasard n'existe pas) sur cette chanson d'Hayley Williams, chanteuse du groupe Paramore (originaire de Nashville) qui se lance dans une carrière solo. J'ai trouvé intéressant qu'elle aborde ce thème de la féminité par le biais d'une allégorie avec les fleurs. En plus, c'est de saison !

« Toutes les femmes de ma famille du côté de ma mère ont été abusées dans pratiquement tous les sens du terme », dit-elle. « J'ai toujours eu le sentiment qu'il y avait quelque chose qui clochait chez moi, que j'étais une perdante ou bien que j'avais quelque chose à prouver. »

« Mais je n'arrêtais pas d'y penser, de me demander ce que c'était pour moi de grandir dans un univers masculin, dans une industrie entourée d'hommes la plupart du temps » explique-t-elle encore.

Pour information, Hayley a eu une enfance difficile. Parents trop jeunes, divorcés aussitôt ; beau-père violent ; fuite dans un autre état ; vie dans une caravane avec sa mère ; harcèlement scolaire qui l'oblige à suivre des cours à la maison. Elle devient chanteuse d'un groupe de rock pour se récréer une sorte de famille et connaît le succès alors qu'elle n'est encore qu'une adolescente. Puis reproduction des schémas parentaux, divorce et dépression nerveuse à 30 ans. La gloire et l'argent ne font pas tout. Loin de là.

« Je suis une femme. Comment puis-je assumer ça sans honte ? Comment puis-je être fière de ma part féminine, de toutes mes parts féminines ? Parce que j'ai aussi des parts masculines. C'est comme ça pour tout le monde. J'ai l'impression d'avoir été si à l'aise avec cette autre part de moi-même qui n'est pas si féminine que je me demande ce que ça fait d'embrasser sa féminité. »

Et d'en conclure avec sagesse : « Tant que je reste indulgente et ouverte à ces choses pour leur permettre d'entrer et sortir de moi, j'ai moins de mal en fait à survivre que si je demeure inflexible et à couteaux tirés en permanence. » (Source)

Roses/Lotus/Violet/Iris

J'ai vu ton corps
Et j'ai vu ta beauté,
Deux choses distinctes,
De bien jolies choses.

Mais je suis ici dans un jardin
Où je prends soin de moi,
Alors qu'est-ce que j'en ai à faire
Et qu'est-ce que tu en as à faire
Que je grandisse...
Que je m'épanouisse...

Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses
(Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses)
Ne se préoccupent pas des couleurs d'une violette.
Le lotus, le lotus, le lotus, le lotus, le lotus
(Le lotus, le lotus, le lotus, le lotus, le lotus)
Espère ne pas susciter la convoitise dans tes iris.

Pense à toutes ces femmes flétries
Qui se tordent le cou pour atteindre une fenêtre,
Se dépouillant de tous leurs pétales juste parce
Qu'« il m'aime maintenant / il ne m'aime pas ».

J'ai moi-même été une femme flétrie,
Assoupie dans une pièce sombre.
J'ai oublié mes racines,
Et regarde aujourd'hui comme je m'épanouis.

Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses
(Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses)
Ne se préoccupent pas des couleurs d'une violette.
Le lotus, le lotus, le lotus, le lotus, le lotus
(Le lotus, le lotus, le lotus, le lotus, le lotus)
Espère ne pas susciter la convoitise dans tes iris.

Je ne vais pas comparer
D'autres beautés à la mienne
Et je ne vais pas devenir
Ma propre épine dans le pied.
Et je ne vais pas retourner
D'où je viens.
Je peux sortir de terre,
Douce et sauvage.

Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses
(Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses)
Ne se préoccupent pas des couleurs d'une violette.
Le lotus, le lotus, le lotus, le lotus, le lotus
(Le lotus, le lotus, le lotus, le lotus, le lotus)
Espère ne pas susciter la convoitise dans tes iris.

(Les roses, les roses, les roses, les roses)
(Les roses, les roses, les roses, les roses)
(Les roses, les roses, les roses, les roses)
(Les roses, les roses, les roses, les roses, les roses)

Hayley Williams, 2020

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Blague à part

Aujourd'hui, nous sommes le 1er avril (scoop !). Normalement, je suis censée vous balancer un canular pas trop ringard en espérant que vous mordiez à l'hameçon. Mais étant donné les circonstances et vu que les commentaires se font rares, même en supposant que ça fonctionne, je ne le saurais même pas. Insensé, n'est-il pas ?

Sans blague, c'est pas marrant.

Avec blague non plus.

Donc cette année, j'ai décidé de zapper le poisson et de vous le servir au 1er mai avec du muguet (en mai, fais ce qu'il te plait). Machiavélique je suis. D'autant que le muguet est une plante extrêmement toxique. Mais vous n'êtes pas obligés de bouffer la garniture non plus.

En outre, de poisson à poison, il n'y a que l'esse du boucher que l'on jette à l' « o » (c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'y a pas d'os dans le poisson). En général, c'est plutôt pour la pêche au gros (genre un bœuf). D'où l'intérêt de laisser l' « s » couler pour faire du pois.

Après si le « on » vous dérange, ça risque d'être la poisse. Et comme les nuits sont encore fraîches, il y aussi le risque que la poisse caille.

Moralité : En avril, prenez-moi la tête avec des farces débiles. En mai, je vous la farcis avec du muguet.

Vous n'avez RIEN compris ?
C'est normal.

Vous avez TOUT compris ?
C'est normal aussi.

Un peu... pas beaucoup... à la folie ?

Joyeuse fête des fous !

Notes et références

  • En référence au April Fool Day, version anglaise du 1er avril.

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