Comme nous l'avons vu précédemment, 2025 est une année de fin de cycles et de bilans. C'est d'autant plus vrai dans le cas de la Pensine que, d'ici une dizaine de jours, nous allons entrer dans l'année du Serpent qui présidait à sa création à l'été 2013.
Dire qu'alors, j'avais beaucoup hésité à me lancer de crainte d'être vite à court de sujets à traiter et de n'intéresser personne ! Je crois que s'il y a bien une leçon à retenir ici, c'est que la peur est mauvaise conseillère et que la confiance s'acquiert en sortant de sa zone de confort et en agissant.
Certes, si je devais revenir en arrière pour changer quoi que ce soit, j'organiserais les contenus autrement et ce, dès le départ, afin de m'éviter, par la suite, tout un travail fastidieux et chronophage d'indexation et de restructuration des rubriques.
Pareillement, si je pouvais agir différemment, je quitterais la plateforme Eklablog dès son premier rachat, en 2016 (qui marqua l’avènement de la pub intrusive), comme je l'envisageais d'ailleurs à l'époque. La longue tâche rébarbative des copié-collés aurait été moins longue à réaliser 8 ans plus tôt. D'un autre côté, je serais passée à côté de l'aventure Eklabugs, même si cette dernière s'est mal terminée.
Mais avec des « si », comme disait feue ma grand-mère, « on pourrait mettre Paris en bouteille ».
Pour ce qui est d'Eklablog, comme je l'avais pressenti, la migration vers les serveurs d'Overblog a été un véritable désastre et je ne regrette pas d'avoir sauvé les meubles avant le naufrage. Sans entrer dans les détails, beaucoup ont fini par quitter le navire quand d'autres ont laissé leurs blogs à l'abandon, faute de motivation, de temps (et d'argent) pour tenter des travaux de rénovation. Sans parler du comportement odieux du staff et de certains lèche-bottes sur le forum d'entre-aide de la plateforme, aujourd'hui défunt. Ainsi va ce monde. À vau-l'eau.
Sinon, comme d'aucuns l'auront sans doute remarqué, j'ai « réinjecté » les vieux commentaires publiés sur Eklablog d'après mes sauvegardes. Cela m'aura encore pris des heures de copié-collés mais la satisfaction de me sentir à nouveau chez moi n'a pas de prix. Ce faisant, cela m'aura permis de me remémorer le bon vieux temps où une petite communauté d'habitués s'était formée et où on allait lire et commenter les blogs des uns et des autres.
J'en profite d'ailleurs pour remercier Virevolte, ma plus fidèle abonnée, qui me suit depuis pratiquement le début de l'aventure et qui, de son côté, sur le Grand Chambardement, continue de nous gratifier de ses merveilleuses photos issues de ses ballades en pleine nature et de ses anecdotes et coups de gueule d'institutrice ultra créative.
Je réalise aussi à quel point mes croyances ont évolué voire radicalement changé au cours de ces presque 12 dernières années. Vous me direz, c'est aussi le cas de beaucoup de monde, en particulier et surtout depuis la psyop covidienne. Pour ma part, après m'être pas mal égarée dans ces heures sombres, le retour à une réalité brutale, ne laissant plus place au doute, a été violent mais salutaire. Douloureux même. Et j'ai conscience que ce n'est que le début et que je n'ai pas fini de brûler des illusions. Je ne compte renier aucune de mes anciennes positions mais ne vous étonnez pas si je tends désormais à écarter certaines choses qui auparavant me tenaient beaucoup à cœur.
Nul n'est parfait et j'ai au moins le mérite de le reconnaître et de ne pas tenter d'effacer les « preuves » de mon « retournement de veste ». Je sais bien que vous savez que ce n'est pas le cas, mais de nos jours où les raccourcis intellectuels semblent être de rigueur, il vaut mieux prendre les devants et clarifier les choses au maximum dès le départ même si les esprits chagrins feront exprès de ne rien comprendre. Je n'ai pas honte de ce que j'ai pu croire et affirmer car comme dit l'adage, « seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis ». Partant du principe qu'on ne saurait blâmer quiconque de ce dont il n'a pas conscience, je préfère prendre le risque de perdre des lecteurs en route plutôt que de les fourvoyer, en pleine conscience désormais, avec des spiritualités matricielles, qu'elles soient religieuses ou new-ageuses.
Loin de moi l'intention de dénigrer les croyances des uns et des autres. Il s'agit juste d'une mise en garde de rigueur que mes contenus pourraient heurter certaines sensibilités. Ce qui n'empêchera certainement pas les prosélytes de vouloir me clouer au pilori et me maudire pour mon hérésie (ceci dit en passant, les malédictions sont de la magie noire et la crucifixion, un sacrifice humain). L'ironie veut que ce soit surtout grâce à ces âmes, « charitables » uniquement sur le papier, que le déclic s'est enfin produit. Rien de tel que de l'hypocrisie bien dégoulinante et des bons coups de poignard dans le dos pour recouvrer son esprit et se rendre compte qu'à pile ou face, on est tous perdants dans le jeu des polarités (vous en apprendrez davantage à ce sujet dans une courte capsule vidéo la semaine prochaine).
Les vérités d'un jour deviennent souvent les mensonges de demain et vice versa. Je n'entrerai pas dans les détails, vous les découvrirez bien par vous-mêmes. Et si ça se trouve, vous avez déjà pris du recul vis à vis de certaines choses. Ce qui demeure inchangé, c'est l'intention première de recouvrer notre souveraineté. En fait, c'est surtout une affaire de remise en perspective où rien n'est à jeter mais à observer sous un jour nouveau pour un angle d'action différent.
Savoir que l'Un ne peut exister sans l'Autre. Sans l'Un, il n'y a pas d'Autre et sans l'Autre, l'Un n'a plus de singularité. Dans un système binaire, il faut impérativement des 0 et des 1. Sinon c'est l'écran noir de la mort. Fin de la simulation. Pour l'heure, la partie de Jumanji est toujours en cours.
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5 commentaires:
Oh! De la pub gratuite! 😁 Je ne savais pas que j'étais présente au début de ton blog, je pensais sue cela faisait déjà un moment que tu écrivais ici quand j'ai commencé à te lire.
Merci en tout cas.
Et, moi, je n'ai pas sauvegardé mon blog et lors de la migration, j'ai perdu toutes les réponses aux commentaires. 😞 Et j'en suis bien triste. J'ai aussi perdu les liens vers les blogs que je suivais et je n'ai pas retrouvé tout le monde...
Salut Pensine.
J'pense que j'vais bientôt finir par suivre ta voie, j'ai pas envie de tout abandonner à cause de la décision de Webedia. Courage à toi et à tous les autres qui migrent ici, z'êtes des guerriers les chooms è_é
Sage décision. La liberté d'expression (ou autre) ne s'accorde pas, elle se prend.
Cc Pensine, c'est un bel article, savoir se remettre en question est primordial pour avancer, j'aime ta façon de penser . Je pense aussi que c'est la fin d'eklablog, et à mon avis c'est voulu, la finance n'étant qu'un mauvais prétexte que personne ne peut contester ... C'est tout de même la mort d'un réseau social ... Celui-là, plus celui là, plus l'autre, etc,... si les gens ne savent ou ne peuvent rebondir ça joue sur leur moral ...
Belle soirée à toi
Merci pour ce beau compliment. Oui, Eklablog risque de ne pas durer encore très longtemps. Et quand on voit ce qu'est devenu cette plateforme, ça ressemble à une sorte de Facebook. Un blog n'est pas un compte de réseau social. Il faudrait aussi que les gens se regroupent et ne se laissent plus faire. Tout seul, on ne peut pas faire grand chose en effet.
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