Des collations santé pour les enfants à Halloween

Flanquez la frousse aux gosses avec ces encas certes effrayants mais délicieux. Ils sont du plus bel effet, faciles à réaliser et constituent d'excellentes alternatives à toutes les cochonneries d'Halloween.

Les carottes « doigts »

Les gobelins affamés vont adorer se ruer sur ces encas croquants aux carottes.

© Laura Termini

Ce dont vous aurez besoin 

- de la trempette de légumes1
- du fromage crèmeux
- 4 carottes longues
- 1 carotte moyenne
- des amandes tranchées
- des mini-carottes

Comment les préparer

Remplissez un bol de votre trempette de légumes favorite [et/ou de fromage crémeux — NdT]. Lavez et pelez les 4 longues carottes qui feront office de doigts et la carotte moyenne qui servira de pouce.

A l'aide d'un économe (une tâche à réserver aux adultes), creusez une entaille plate et peu profonde à l'extrémité de chaque carotte puis collez un ongle en amande sur chaque encoche à l'aide d'un peu de trempette ou de fromage.

Enfoncez les doigts dans la sauce comme sur la photo et servez avec plein de mini-carottes pelées à tremper dedans.

Les pommes « crocs de vampires »

D'amusantes et saines friandises dentues qui se substitueront aux sucreries d'Halloween.

© Laura Termini

Ce dont vous aurez besoin

- des pommes
- des amandes effilées

Comment les préparer

Coupez une pomme en quatre et évidez-la. Taillez un coin dans chaque quartier, côté pelure puis enfoncez les amandes pour faire les dents.

Astuce : Si vous ne comptez pas les servir tout de suite, arrosez-les de jus d'orange [ou de citron — NdT] pour les empêcher de noircir.

Les bananes « fantômes »

Un tour d'Halloween que votre enfant n'aura aucun mal à réaliser : transformer une banane mûre en friandise.

© Laura Termini

Ce dont vous aurez besoin2

- une banane
- 40 g de chocolat blanc
- des raisins secs
- des pépites de chocolat
- des bâtons d'esquimau

Comment les préparer

Retirez toutes les parties fibreuses de la banane pelée puis coupez-la en deux dans le sens de la largeur. Insérez des bâtonnets dans chaque moitié par le bout coupé puis couvrez chaque sucette de film plastique et congelez-les jusqu'à ce qu'elles soient bien fermes (environ 3 heures).

Faites fondre ensuite le chocolat blanc dans un récipient adéquat au micro-ondes à pleine puissance (cela prend environ une minute)3, puis étalez-le sur les bananes glacées à l'aide d'un couteau à beurre [ou une spatule — NdT].

Placez les sucettes sur un plat recouvert de papier sulfurisé. Enfoncez des raisins et une pépite de chocolat pour faire les yeux et la bouche et remettez-les au congélateur jusqu'au moment de servir.

Notes et références

  1. ^ La trempette (terme québécois) est un condiment couramment utilisé avec plusieurs types d'aliments pour leur ajouter de la saveur. Contrairement aux autres sauces, celle-ci sert sert à y tremper la nourriture (d'où son nom).
  2. ^ J'ai rajouté ici la liste des ingrédients qui avait été omise.
  3. ^ Si comme moi vous êtes réfractaire au four à micro-ondes, vous pouvez faire fondre au bain-marie en ajoutant un peu d'eau au chocolat pour que ça ne colle pas.

Notes et références

  1. ^ La trempette (terme québécois) est un condiment couramment utilisé avec plusieurs types d'aliments pour leur ajouter de la saveur. Contrairement aux autres sauces, celle-ci sert sert à y tremper la nourriture (d'où son nom).
  2. ^ J'ai rajouté ici la liste des ingrédients qui avait été omise.
  3. ^ Si comme moi vous êtes réfractaire au four à micro-ondes, vous pouvez faire fondre au bain-marie en ajoutant un peu d'eau au chocolat pour que ça ne colle pas.

Texte original de LAURA TERMINI traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Pourquoi sculpte-t-on des citrouilles à Halloween ?

À l'Halloween, citrouilles-navets, dans les pommes ne tomberez
Et ciboulette... Oignon ! Laurier-vous oublié ?
Ail ! Ail ! Crucifères, asperges-aubergines
Vampires au cerfeuil, chou blanc feront et batavia en retraite
Salsifis : la tambouille est fin prête !

Ey@el

L'appellation « Jack à la lanterne » est d'origine britannique et remonte au XVIIe siècle où elle signifiait littéralement « l'homme à la lanterne » (c.-à-d. le veilleur de nuit). C'était également ainsi que l'on surnommait le phénomène naturel d'ignis fatuus (esprit du feu) ou feu follet1, ces mystérieuses lumières vacillantes que l'on aperçoit parfois la nuit au-dessus des zones humides et que le folklore assimile à des fées et à des fantômes jouant des tours aux voyageurs.

Jack à la lanterne

Avec le temps, « Jack à la lanterne » est devenu une expression populaire désignant un objet artisanal également appelé « navet-lanterne » que Thomas Darlington, dans son ouvrage de 1887 intitulé The Folk-Speech of South Cheshire, décrit comme « une lanterne fabriquée en évidant un navet et en taillant grossièrement son enveloppe afin de lui donner la forme d'un visage humain et y placer ensuite une bougie à l'intérieur. »

Dans certaines régions de Grande-Bretagne, les porteurs de navets-lanternes étaient considérés comme de mauvais plaisantins. Selon Darlington « C'était la technique la plus couramment utilisée par les jeunes gens espiègles pour effrayer les voyageurs tardifs sur les chemins. » Pour les enfants catholiques, la coutume voulait qu'ils fassent du porte à porte une citrouille-lanterne à la main symbolisant les âmes des défunts et mendiant des « gâteaux de l'âme » à Hallowmas (la Toussaint, 1er novembre). Ces mêmes lanternes accompagnaient également la parade des célébrants la nuit de Guy Fawkes2 (5 novembre).

Jack le Pingre

Selon la légende, « Jack à la lanterne » doit son nom à un Irlandais réprouvé surnommé Jack le Pingre qui aurait contraint le Diable par la ruse à lui promettre de ne pas aller en enfer pour ses péchés. À sa mort, il découvrit que l'entrée au paradis lui était refusée et s'en vint donc aux portes de l'enfer réclamer son dû. Comme on s'en doute, le Diable tint sa promesse et condamna Jack à errer sur la terre pour l'éternité avec juste une braise des feux de l'enfer pour éclairer son chemin. Dès lors on l'appela Jack à la lanterne.

Ce ne fut qu'après que les immigrants Irlandais eurent importé la tradition de creuser des lanternes que la citrouille, plus répandue en Amérique du Nord, vint à remplacer le navet à cet effet mais il fallut attendre le milieu du XIXe siècle pour que la sculpture de potiron devienne la marque d'Halloween dans tous les États-Unis.

Notes et références

  1. ^ En anglais, feu follet se dit « Will-o'-the-wisp » et se traduit littéralement par « Will au tortillon ».
  2. ^ La nuit de Guy Fawkes ou « Nuit des feux de joie » est fêtée le 5 novembre en Angleterre par des feux de joie et des tirs de feux d'artifice dans tout le pays pour célébrer l'échec de la Conspiration des Poudres qui visait à détruire le Parlement britannique en 1605.

Texte original de DAVID EMERY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Un rapide tour d'horizon sur les origines et l'histoire d'Halloween

Halloween est une fête laïque, célébrée le 31 octobre, alliant des vestiges de célébrations traditionnelles de la fête des moissons à des coutumes plus spécifiques à cet événement comme le port de déguisements, la tournée des maisons1, les farces et toute cette imagerie décorative axée sur le changement de saison, la mort et le surnaturel.

Bien que jusqu'ici considérée comme une fête essentiellement pour les enfants, depuis les dernières décennies du XXe siècle, certaines activités comme les fêtes costumées, les décorations à thème — voire même le porte à porte pour les friandises — jouissent d'une popularité grandissante auprès des adultes qui font désormais d'Halloween une célébration pour tous les âges.

Que signifie Halloween ?

Le mot Halloween (dont l'orthographe originale était Hallowe'en) est une contraction de All Hallows Even désignant la « veillée de tous les saints » (à savoir le jour précédant celui plus connu aujourd'hui sous le nom de Toussaint), une fête catholique, observée depuis le début du Moyen-Âge, commémorant les saints et martyrs chrétiens le 1er novembre.

Les origines d'Halloween

Les faits les plus avérés indiquent qu'Halloween trouve son origine au début du Moyen-Âge sous forme d'une veillée catholique observée le jour précédant la Fête de tous les saints, le 1er novembre.

Il est devenu monnaie courante de retracer ses origines encore plus loin dans le temps jusqu'à une fête païenne de l'Irlande protohistorique appelée Samain (prononcée « soène » ou « soïne ») dont on ne sait vraiment que peu de choses. Déjà à la préhistoire, on observait la célébration de la fin de l'été et le début de l'hiver par des banquets, des feux de joie, des offrandes sacrificielles et des hommages aux défunts.

Toutefois, en dépit des similitudes thématiques, rien n'indique une quelconque continuité historique reliant Samain à l'observance médiévale d'Halloween. Certains historiens modernes, notamment Ronald Hutton (The Stations of the Sun: A History of the Ritual Year in Britain, 1996) et Steve Roud (The English Year, 2008, et A Dictionary of English Folklore, 2005), rejettent catégoriquement l'idée courante que l’Église aurait choisi le 1er novembre pour célébrer tous les saints dans le but de « christianiser » une fête païenne. Invoquant un manque de faits historiques, Roud va jusqu'à réfuter entièrement la théorie de l'origine de Samain.

« De toute évidence, le festival de Samain, qui signifie "fin de l'été", était de loin le plus important des quatre jours pivots du calendrier médiéval irlandais et on pensait alors qu'il s'agissait de la période de l'année où les mondes physique et surnaturel étaient les plus proches et où la magie pouvait opérer, » fait observer Roud, « mais en dépit de la solidité des faits, en Irlande et au Pays de Galles, c'était le 1er mai et le Nouvel An qui avaient préséance ; en Écosse, on ne retrouve pratiquement rien en ce sens avant bien plus tard et dans l'Angleterre anglo-saxonne encore bien moins. »

Il semble raisonnable d'en conclure que la connexion entre Halloween et le festival païen de Samain a été, pour le moins, exagérée dans la plupart des comptes rendus modernes des origines de cette fête.

Les premières traditions d'Halloween

Les premières traditions, consignées par écrit, attribuables à Halloween sont nées du tandem des célébrations de la Toussaint (1er novembre), journée de prières pour les saints et martyrs de de l’Église et du Jour des Morts (2 novembre), journée de prières pour les âmes de tous les défunts. Des pratiques liées à Halloween au cours de la période médiévale, on retiendra l'allumage de feux, symbolisation manifeste de la souffrance des âmes perdues au purgatoire et le ralliement d'âmes qui revenait à faire du porte à porte en offrant des prières pour les morts en échange de « gâteaux de l'âme » et autres friandises. Le pantomime (ou « facétie »), une coutume originellement associée à Noël, consistant à parader en costume en chantant des comptines et en jouant la comédie, fut rattaché un peu plus tard à Halloween.

Toutefois encore, et en dépit d'évidentes similitudes entre les anciennes et nouvelles traditions, il est exagéré de dire que ces coutumes médiévales ont « survécu » jusqu'à nos jours voire même qu'elles ont « évolué » vers les pratiques modernes d'Halloween telles que la tournée des maisons. Il n'existe aucune preuve historique directe d'une telle continuité. Quand les immigrants irlandais ont ramené cette fête en Amérique du Nord, au milieu du XIXe siècle, dans leur pays d'origine, le pantomime et le ralliement d'âmes étaient pratiquement tombés dans l'oubli et les traditions d'Halloween connues de l'époque étaient la prière, les festivités collectives et les jeux divinatoires tels que le jeu de la pomme2.

La fête commerciale laïque que nous nous connaissons aujourd'hui serait difficilement reconnaissable pour les célébrants d'Halloween d'il y a à peine un siècle.

Notes et références

  1. ^ La tradition moderne la plus connue d'Halloween veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur (fantômes, sorcières, monstres, vampires par exemple) et aillent sonner aux portes en demandant aux adultes, souvent eux-mêmes déguisés, des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule  : « Farce ou friandise ».
  2. ^ Le jeu de la pomme pratiqué à Halloween consiste à remplir une cuve ou une grande bassine d'eau et d'y plonger des pommes. En raison de leur densité plus légère, les pommes flottent à la surface. Les joueurs (la plupart du temps, des enfants) essaient alors d'en attraper une avec les dents. L'usage des bras n'est pas permis et on attache souvent les mains dans le dos pour éviter les tricheries. Dans la tradition celtique, la pomme était ensuite pelée, la peau jetée à terre devant former l'initiale de l'âme sœur du participant.

Texte original de DAVID EMERY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Vérité ou déni à l'ère de la surinformation

Nombreux sont ceux qui se sentent plus frustrés que jamais à vouloir essayer de réveiller les autres ou simplement à se contenter d'assister à l'ignorance absolue et flagrante de ceux qui ne sont pas capables de remarquer ce qui se passe réellement autour d'eux. Il y a de nombreuses raisons à cela et le problème n'est pas nouveau.

Dans le monde d'aujourd'hui, il semblerait que ce soit parce que les choses se manifestent trop rapidement et que le flux d'informations constant qui parvient aux individus est tellement énorme que la densité inférieure de l'esprit ne parvient plus à l'assimiler. Ceci est vrai à certains égards.

Vous verrez bientôt que cela n'a aucun sens pour ce qui relève de la conscience.

Face à cette offensive, les gens se déconnectent tout bonnement. En dépit du fait qu'ils puissent avoir aussi facilement accès à autant de vérité comme jamais dans l'histoire, ils choisissent malgré tout de fermer les yeux et de ne pas entendre. Ce barrage d'informations ne constitue en rien une excuse, toutefois il s'inscrit dans la réalité des répercussions du tourbillon de folie en pleine accélération dans lequel nous sommes pris.

Et il ne s'agit que de ce qui se passe en surface sur le plan mental et informatif. Parce sur les plans vibratoires et spirituels, c'est encore plus dingue du fait que la Matrice et ses suppôts interdimensionnels s'acharnent à lutter contre la progression naturelle du changement et des vagues énergétiques progressives de Vérité auxquelles notre planète est confrontée.

Tout ceci ne doit guère faire figure d'amélioration aux yeux de ceux qui suivent les récents alignement galactique et changement d’ère, mais en dépit du chaos qui se déchaîne sur le monde, nous progressons réellement vers un élargissement important de notre état de conscience éveillé et de notre pouvoir énergétique. Ce déchaînement suffit à nous faire voir et découvrir que tout ceci est la grande question en cause.

Ne vous laissez pas avoir par le chaos et la confusion. Maintenez votre embarcation à flot. Tout ceci n'est que transitoire mais restez à la barre et soyez diligent. C'est ça le truc et c'est en passe de devenir une affaire personnelle si ça ne l'est pas déjà.

Les moments difficiles sont ceux du choix

À ce stade, c'est une dynamique très stimulante à laquelle nous devons faire face et il faut s'attendre à ce que la folie et la confusion ne fassent que s'amplifier de jour en jour surtout pour qui ceux qui n'y prennent garde. Cette fureur de changement redoublée provoque, en fait, deux types de réactions. Nous pouvons nous ouvrir à de nouvelles options de vie plus satisfaisantes ou bien nous mettre à couvert et adopter la ligne de conduite instaurée par l’État pour garantir notre sûreté et notre sécurité en apparence.

Cela semble tellement simple.

La grande majorité de la population se ferme ostensiblement pour fuir cet assaut d'information manifeste. Les gens sont réellement satisfaits de la machine à propagande gouvernementale et de la gelée chaude et agréable au goût sucré mais bien édulcoré qu'elle leur concocte. Après tout, cela facilite les choses et plus c'est facile, mieux c'est, n'est-ce pas ? Comme consommer des aliments industriels standardisés et bon marché au lieu d'une nourriture naturelle et vivante. « Nous nous soucierons de notre santé plus tard. Il ne faut pas vous attendre à ce que je mange consciemment tout en passant mon temps à regarder la composition de chaque truc. Si tous ces aliments et additifs ont reçu l'approbation du FDA1, ils ne doivent pas être si mauvais que ça. Et les médias ne sont sans doute pas parfaits mais ils ne nous mentiraient jamais de manière aussi éhontée... » et patati et patata.

Ils ne se doutent de rien. Mais l'ignorance délibérée n'est certainement pas une excuse pour autant. La moindre parcelle de pensée critique suffirait à ouvrir les portes à la Vérité pourtant la perception subconsciente qu'il y a bien plus derrière le rideau du magicien2 qu'ils se soucient de savoir les poussent à serrer les paupières pour garder les yeux bien fermés.

Prenez Sandy Hook : si les gens savaient jusqu'à quel niveau les pouvoirs en place sont prêts à s'abaisser pour mettre en scène des scénarios de meurtre aussi emberlificotés et tous les objectifs inconnus ainsi réalisés au cours de ces rituels très médiatisés, cela leur donnerait le tournis. Alors que fait le monde contrôlé par les médias ? Rien du tout. Ils n'acceptent même pas un iota de preuve du contraire, qu'il s'agisse d'autres arrêtés sur les lieux ou de récits contradictoires qui ne suivent pas religieusement la ligne du parti.

Et pour couronner le tout, ils diabolisent quiconque ne se contente pas uniquement de fournir des renseignements antinomiques mais ose en plus contester le manque de preuves étayant les faits tels qu'ils ont été rapportés au public ! Personne ne perçoit comme un relent de 11 septembre dans tout cela ? D'ailleurs la comparaison n'est pas mauvaise : une histoire médiatique pénible et dénuée de faits produisant tous les effets escomptés.

Toujours se demander : « Cui Bono ? » À qui cela profite-t-il ? Cette règle est valable pour tout.

Mais l'heure d'assumer les conséquences de nos actes est proche. Sur les plans personnel et collectif.

Même le second plan3 est en ébullition

S'il y a bien un facteur non pris en compte, c'est qu'en cette période de remous énergétiques, tout est activé. Même les théières sur le coin de la cuisinière sont en ébullition et il n'est plus question d'ignorer tous ces problèmes refoulés. Il est impossible de mettre un frein à ces transformations au niveau des énergies pas plus que d'empêcher les les vagues de la Vérité, au même titre que celles de l'océan, d'atteindre le rivage.

Pourtant, en dépit de toute cette confusion amplifiée, les gens réalisent de manière subconsciente que s'éveiller et contester n'importe lequel de ces points essentiels pourrait les obliger à considérer et par conséquent à réagir à d'autres enjeux et questions. Cela pourrait impliquer une transformation de toute leur conception de la vie et les entrainer sur un nouveau terrain épineux.

Croyez-moi, les choses s’avéreront bien plus inconfortables pour ceux qui tentent de retarder ces prises de conscience et tout aussi déroutantes pour ces autres qui ne sont pas honnêtes par rapport aux faits et ne se montrent pas à la hauteur du défi.

Nous sommes tous un élément du problème ou bien de la solution. Purement et simplement.

C'est tout ou rien : méfiez-vous du vortex

Pour ce qui est des aspects fondamentaux de la vérité face au mensonge dans la vie des gens, on en arrive vraiment au tout ou rien. Ceux qui se déconnectent sciemment et ferment les yeux se retrouvent contraints d'adopter la seule autre alternative, à savoir celle que leur vante la rengaine officielle des intellos, des religions et des médias sponsorisés par la matrice qui aboutit à la mort sur les plans spirituel, mental, émotionnel et physique.

Le vortex de ce monde factice est bien trop puissant pour que quiconque se tenant près du grand mensonge, sans à peine se compromettre, ne se trouve pas aspiré dans ce cloaque d'imposture. Avec la tempête qui se prépare, nous n'en avons pas fini de nous débarrasser de bagages auxquels nous sommes attachés.

Lâchons prise avec le sourire. C'est ce qui permet de se libérer.

Ayez la volonté de vous détacher

Savoir quoi faire est très simple : armez-vous de Vérité et d'Amour et détachez-vous du Mensonge par tous les moyens. Tout compromis vous coûtera plus que jamais auparavant. Le vent qui se lève rend les plus petits débris encore plus dangereux. Il en va de même pour les attachements. La moindre petite chose peut nous anéantir si nous baissons notre garde aux abords du piège de la matrice.

Songez-y.

La bataille qui nous intéresse est en passe d'anéantir la machine à fumée qui génère les excuses, l'indifférence, l'apathie et la confusion — toutes ces raisons « acceptables » pour ne pas agir et entretenir les mauvaises connexions. Qu'on nous enfonce le clou par overdose d'informations fallacieuses est un fait. Le plus formidable dans cette équation est qu'en même temps le champ des informations fiables s'intensifie également.

Restez en vie, alertes et détachés. La seule manière de traiter cette rafale de données mensongères est de prendre du recul, de vous considérer comme la conscience faisant l'expérience « d'être vous » puis d'analyser la chose et d'agir ou ne pas agir en conséquence.

Telle est la géniale et infaillible méthode par défaut des guerriers conscients.

Notes de traduction

  1. ^ La Food And Drug Administration (FDA) est l'administration qui gère la commercialisation des médicaments et des denrées alimentaires sur le territoire américain.
  2. ^ Référence au Magicien d'Oz qui fut un roman avant d'être resservi maintes fois par la suite à la sauce hollywoodienne comme il est de coutume pour court-circuiter la lecture, activité qui stimule beaucoup trop l'imagination et la réflexion. Wikipédia.
  3. ^ En anglais, « back burner » désigne aussi le coin de la cuisinière (à charbon) qui servait également au chauffage de la pièce et sur lequel les gens avaient pour habitude de toujours conserver une bouilloire ou une théière au chaud d'où l'expression idiomatique.

Texte original de ZEN GARDNER traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Pauvre type

Je vous arrête tout de suite : non,  je ne suis pas sponsorisée par Radiohead ! Mais comme aujourd'hui c'est le jour où l'on peut réclamer des friandises en échange de pas de tour de cochon, je choisis donc, à la demande, de ressortir un vieux « Creep » du placard, pas moisi du tout. Il est clair que mis à part son titre évocateur (uniquement quand on le sort de son contexte), ce morceau n'a vraiment rien à voir avec Halloween. Sauf que dans cette vidéo de leur tout premier passage télé en France, en janvier 1994, Thom Yorke nous faisait carrément son Creepshow: tignasse d'épouvantail peroxydée, poses à la Quasimodo et voix qui part en vrille (après le passage haut en vocalises vers la fin du morceau où il se met à chevroter). Version très écourtée, certes, et amputée d'un couplet et d'un refrain, mais qui, par rapport à l'officielle trop propre et assagie, y gagne en décibels et en fureur à réveiller les morts (c'est le but un jour pareil, non ?). Noisy et trash. Les amateurs d'autres styles musicaux ou de soupe préféreront sans doute poursuivre en sourdine la lecture de ce texte empreint de tant de sensibilité (je fais allusion aux paroles de cette chanson bien sûr). P****n, même les anges pleurent !

Creep

La dernière fois que t'étais là,
Je n'arrivais pas à te regarder en face.
Tu ressembles à un ange,
Ta peau me fait chialer.
Tu flottes comme une plume
Dans un monde magnifique.
Je voudrais tant être quelqu'un d'exceptionnel,
Et toi, putain, qu'est-ce que tu l'es !

Mais je ne suis qu'un pauvre type, un vrai naze.
Bon sang mais qu'est-ce que je fous là ?
Je ne suis pas à ma place ici.

Je m'en fous si ça fait mal,
Je veux pouvoir décider.
Je veux un corps parfait,
Je veux une âme parfaite.
Quand je ne suis pas là,
Je veux que tu le remarques.
Putain, qu'est-ce que t'es exceptionnelle !
J'aimerais tant l'être aussi.

Mais je ne suis qu'un pauvre type, un vrai naze.
Bon sang mais qu'est-ce que je fous là ?
Je ne suis pas à ma place ici.

Et la voilà qui prend la porte en courant.
Elle s'enfuit,
Elle court, court, court, court...

Tout ce qui te fera plaisir,
Tout ce que tu voudras.
Putain, qu'est-ce que t'es exceptionnelle !
J'aimerais tant l'être aussi.

Mais je ne suis qu'un pauvre type, un vrai naze.
Bon sang mais qu'est-ce que je fous là ?
Je ne suis pas à ma place ici.
Je ne suis pas à ma place ici.

Thom Yorke, 1992

À propos de cette chanson

Inspiré du vécu personnel de Yorke, ce morceau aurait été écrit vers la fin des années 80 alors que les membres du groupe étaient encore tous étudiants à l'université. Curieusement, il ne figurait sur aucune de leurs premières démos ni même sur la liste des morceaux joués en concert à l'époque. Il séduisit pourtant suffisamment leur maison de disques pour qu'elle décide d'en faire leur premier single et les signe pour un album.

Sorti tout d'abord en édition limitée, fin 1992, "Creep" passa quasiment inaperçu au Royaume-Uni pour finir carrément blacklisté par la BBC qui l'aurait jugé « trop déprimant » (sic). Ce n'est donc qu'après sa réédition en 1993, avec l'album Pablo Honey, qu'il devint le succès mondial qu'on connaît mais pas tant qu'aux États-Unis où il fit un véritable carton après un passage sur MTV. Pour l'occasion, Yorke avait même dû modifier les paroles afin de remplacer le mot « putain » par une expression plus politiquement correcte2.

Pourtant, si ce titre lança assurément la carrière de Radiohead, il faillit également la briser. Connus uniquement pour cette « chanson à la con »3 (sic), ils s'éreintaient à parcourir des milliers de kilomètres pour jouer devant un public qui ne venait que pour entendre "Creep" puis s'en allait sans écouter le reste de leur répertoire. On comprendra aisément le rapport que les musiciens entretinrent par la suite avec ce morceau qu'ils finirent rapidement par exécrer mais qu'ils se sentaient néanmoins obligés de jouer — parce qu'ils lui étaient redevables et parce que ça restait malgré tout une bonne chanson. 

À tel point que sur l'album suivant, The Bends, dans un titre intitulé "My Iron Lung", écrit au retour de leur tournée US, Yorke laisse exploser violemment sa rancœur, n'hésitant pas à s'en prendre à ce public puéril qui suce leurs « pouces d'ados très cons à qui on a appris à aller sur le pot » et pour qui la musique n'est qu'un produit de consommation comme un autre. « Quand il n'y aura plus de jus, on se contentera de fredonner » chante-t-il.

« Il est inévitable que les gens nous perçoivent comme un groupe à tube unique parce c'est tout ce qu'ils connaissent de nous », explique Phil Selway, batteur du groupe. « Mais après huit ans de "Creep" dans nos vies, nous n'avons cessé de progresser. Je pense que The Bends remet "Creep" à sa place. »

Musicalement, "Creep" s'inspire partiellement et consciemment de "The Air That I Breathe" des Hollies mais tire son originalité des célèbres dérapages furieux du guitariste Jonny Greenwood avant chaque refrain, la légende allant jusqu'à l'accuser de tentative de sabotage intentionnel d'un morceau qu'il aurait jugé trop calme et trop mièvre à son goût. En réalité, ces fameuses distorsions proviendraient non pas de cordes de guitare mais de cordes de piano même si, par la suite, l'idée de martyriser sa guitare sembla lui plaire et qu'il ne s'en priva point — initiative que Pete Townshend, tortionnaire de guitares notoire, a certainement dû apprécier !

Une autre crêpe un peu relevée


Il ne faut pas croire tout ce qu'on vous raconte. En fait de pleurer, les anges sont morts de rire, ouais ! Et en tombant par hasard sur quelques photos (et une vidéo) de Thom Pouce et d'Ed A'Fleck, côte à côte, pour une remise de prix, mon imagination s'est quelque peu enrayée et m'a fait prendre la version à contresens. Ne m'en voulez pas trop si le choc des photos a rajouté du poids aux mots, cela reste bon enfant. Allez, ne pleure pas petit Thom, moi aussi j'ai souvent besoin d'un escabeau.

Voir la vidéo "Q Awards 2002"

À chaque fois que t'es devant moi,
Je ne peux pas te regarder dans les yeux.
T'as l'air d'un dieu,
Tes abdos me font chialer.
Tu culmines comme l'Everest
Au-dessus de ma tête.
Je voudrais tant être balaise,
Et toi, putain, tu l'es sacrément !

Mais je ne suis qu'une crêpe, un crapaud.
Bon sang mais quel enfer je vis,
Je ne suis pas à ma place ici.

Je m'en fous si ça fait mal,
Je veux me faire rallonger les guiboles.
Je veux un corps parfait,
Je veux une gueule parfaite.
Que tu sois là ou pas,
Je veux qu'on me remarque.
Putain, qu'est-ce que t'es balaise !
J'aimerais tant l'être aussi.

Mais je ne suis qu'une crêpe, un crapaud.
Bon sang mais quel enfer je vis,
Je ne suis pas à ma place ici.

Et le voilà qui se barre en souriant.
Il revient
Avec un escabeau, beau, beau, beau...

Tout ce qui me ferait plaisir,
Tout ce que je voudrais...
Putain, qu'est-ce que t'es balaise !
J'aimerais tant l'être aussi.

Mais je ne suis qu'une crêpe, un crapaud.
Bon sang mais quel enfer je vis,
Je ne suis pas à ma place ici.
Je ne suis pas à ma place ici.

Notes et références

  1. ^ Creepshow (1982) est un film d'horreur et d'humour noir américain de George Romero dont le scénario a été écrit par Stephen King, visiblement pas au meilleur de sa forme mais bien dans l'esprit moderne (et récupéré) d'Halloween.
  2. ^ « Fucking special » fut remplacé par « very special ».
  3. ^ « That Creep song ».

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Votre pain blanc quotidien est-il bon pour la santé ?

À la demande et au vu de l'intérêt suscité par les billets déjà publiés sur le blé et le gluten, un nouvel article tout fraîchement sorti du four d'une diététicienne qui vient apporter un peu de grain au moulin en nous expliquant pourquoi et comment le blé, autrefois un aliment hautement nutritif, est devenu un véritable fléau sanitaire avec tous les effets néfastes qu'on lui connaît. Un complément de taille aux informations précédentes et qui n'aurait pas fait plaisir à mon grand-père paternel qui était boulanger. Et si davantage de lecture vous tente, je vous conseille vivement cet autre article sur le site de Danysis : Le côté obscur des céréales.

Ey@el

On trouve du blé partout et dans tout. Et pas un seul magasin d'alimentation qui ne compte au minimum plusieurs allées remplies d'aliments en contenant !

Dans mon cabinet, il est intéressant d'observer les réactions des patients lorsque nous abordons le sujet du blé et que je leur conseille de l'éliminer de leur alimentation.

J'obtiens souvent des réponses du style :

« Je ne peux pas faire ça, je suis trop attaché à mon pain et puis toute la famille en mange ! » (addiction)

« Je ne pense vraiment pas avoir un souci avec le blé ! » (déni)

« Et si je réduisais mon apport et achetais du bio ? » (négociation)

Que se cache-t-il derrière ce produit et la consommation vorace qu'il suscite ?

Le pain blanc moelleux

Vous avez probablement été consommateur de ce genre de pain. Nous l'avons tous été à un moment donné de nos vies et bon nombre d'entre nous l'est encore ! Mais il est temps de regarder la réalité en face. Les pains blancs moelleux et les pâtisseries sont obtenus par une dénaturation du blé poussée à l'extrême sans question aucune quant à la compatibilité de ces éléments artificiels avec la santé humaine.

La production commerciale moderne de blé se devait de respecter certains critères comme un rendement accru, des coûts de production moindres et l'exploitation à grande échelle d'une matière première homogène. Une denrée synthétique lucrative et bon marché de plus pour nourrir les masses.

La triste réalité est que les gens se sont habitués à consommer ces produits de boulangerie industriels, gluants, dévitalisés et carencés en éléments nutritifs que l'on vend désormais en grande surface et n'ont guère souvenir du goût du vrai pain. Des conservateurs chimiques permettent le transport sur de longues distances et le maintien en rayon pendant plusieurs jours sans altération ni besoin de réfrigération.

A l'origine, la farine s'obtenait par la mouture des grains entre deux grandes pierres. Le produit fini — la farine de blé 100% complète moulue sur pierre — conservait tout ce qui était contenu dans le grain à savoir le germe, les fibres, l'amidon ainsi qu'une grande variété de vitamines et minéraux. Les meules n'étant pas assez rapides pour une production industrialisée, on utilise des moulins d'acier à haut débit qui éjectent le germe et le son. La température de ces machines dépasse les 200°C, ce qui a pour effet de détruire les nutriments vitaux et de faire rancir son et germe. Des dizaines de conservateurs et agents de conditionnement sont ajoutés à la pâte à pain d'aujourd'hui, ainsi que des ingrédients toxiques comme des huiles végétales partiellement hydrogénées et de la farine de soja.

Daniel Rold, Anthropology’s Insight into Health and Human Nutrition

Cultivé sur un sol fertile et bien nourri, le blé complet est riche en vitamines des complexes E et B, en sels minéraux dont le calcium et le fer, ainsi qu'en acides gras oméga-3. Une culture et une mouture appropriées sont donc nécessaires pour préserver ces nutriments et prévenir le rancissement. Malheureusement, en raison des excès de l'agriculture contemporaine, de nombreuses personnes sont devenues intolérantes voire allergiques à cette céréale nourrissante. Parmi lesdits excès figurent l'appauvrissement des sols par l'utilisation d'engrais chimiques, de pesticides et autres produits de laboratoire, la mouture à haute température, le raffinage et une préparation inadéquate telle que l'extrusion.

Jen Allbritton, Wheaty Indiscretions: What Happens to Wheat, from Seed to Storage – Weston A Price Foundation

Les pesticides utilisés agissent comme des xéno-œstrogènes, des œstrogènes étrangers perturbant l'équilibre hormonal et susceptibles de provoquer de nombreuses maladies. Le cycocel1 est une hormone de synthèse fréquemment accolée au blé. Ce à quoi s'ajoutent l'irradiation en vue de lutter contre les insectes et les manipulations génétiques pour obtenir les changements souhaités tels que le contrôle de la germination et un renforcement de la résistance au froid. La surchauffe entraîne également de graves problèmes en dénaturant la protéine contenue dans le grain.

Le pain complet

Vous êtes donc passé à autre chose, n'est-ce pas ? Le blé complet, c'est mieux. Non ? Les variétés commerciales sont toujours « moelleuses » à cause de tout le gluten et des additifs. Les pesticides restent présents dans le grain. Souvent, on utilise du caramel pour donner à ces pains la couleur foncée du « grain entier naturel » et masquer ainsi la qualité médiocre de ce produit transformé. Le germe et les fibres sont bien présents (du moins si votre boulanger est honnête et ne colore pas son pain artificiellement) mais cela ne suffit pas à en faire un aliment sain, loin de là !

Saviez-vous que le pain complet avait un indice glycémique plus élevé de 72 contre 59 pour le sucrose (sucre de table) ? Cela ne signifie pas que vous pouvez consommer du sucre à la place mais cela vous donne une idée de sa qualité diététique. Et pourquoi est-ce si important ? Plus le taux de glucose sanguin est élevé après consommation d'aliments à haute teneur glycémique, plus le taux d'insuline augmente entraînant un dépôt de graisse plus important. La régulation de la glycémie est l'une des fonctions de l'organisme qui requiert la participation du plus grand nombre d'éléments du métabolisme. Lorsque les apports alimentaires ne permettent pas de maintenir le taux de sucre sanguin à un niveau optimal, le système hormonal doit l'équilibrer. Cela peut conduire à un épuisement endocrinien (en particulier des glandes surrénales) et toute une cohorte de graves problèmes de santé dont cancer, diabète, arthrite, anxiété et dépression.

Et les fibres, me dites-vous ? En réalité, vous en trouverez bien plus dans les légumes et les noix brutes.2 Par exemple, deux tranches de pain contenant 138 calories remplacées par leur équivalent en amandes et en noix (environ 24) égaleront ou surpasseront les 3,9 grammes de fibres contenues dans le pain.

Le bio fait-il la différence ?

Maintenant que vous avez le sentiment d'en savoir plus sur la question, vous pouvez aller acheter votre pain dans un magasin diététique en quête de logos « BIO ». Vous voici à l'abri, vous avez évité les choses malsaines. Non ? En réalité, il y a encore du chemin à faire. Le seul plus est l'absence de pesticides et de la plupart des additifs nocifs que l'on trouve dans les pains ordinaires.

Mais l'acide phytique présent dans tous ces pains disponibles sur le marché pose un réel problème car il perturbe l'absorption de minéraux comme le zinc, le calcium et le fer. Cet acide contenu dans les grains ne peut être dégradé que par germination (production de pousses) ou fermentation comme dans les pains au levain.

Le blé germé : nous y voilà enfin ! N'est-ce pas ?

En théorie et de manière générale, oui, c'est un énorme progrès. La plupart des variétés de pains de grains germés sont également bio et vous pouvez maintenant éviter les pesticides, les additifs nocifs, les amidons en plus et l'acide phytique qui aura été considérablement dégradé par la germination.

En outre, les personnes sensibles au gluten ressentiront quand même les répercussions négatives du blé germé.

Et si vous n'êtes ni réactif ni allergique au gluten ? Les personnes atteintes d'inflammation neurologique (comme le trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité et l'autisme), ainsi que celles présentant des troubles de l'appareil digestif, auront encore beaucoup à souffrir. Ceci est dû au fait que ces effets néfastes, dont ceux affectant le système nerveux (de par l'action opioïde du blé), n'ont rien à voir avec le système immunitaire qui est en cause dans tout ce qui a trait aux réactions et aux allergies.

Engrain et épeautre : deux frères ?

Sur les près de 30.000 variétés de blé répertoriées par les botanistes, le nombre couramment utilisé a considérablement diminué avec l'avènement de l'agriculture moderne. Aujourd'hui, il n'en reste qu'une poignée pour représenter à elle seule 90% du blé cultivé dans le monde.

L'engrain est l'ancêtre du blé. Son code génétique est le plus simple de tous et ne comporte que 14 chromosomes. Environ 3300 ans avant J.-C., sa robustesse et sa résistance au froid en firent une céréale fort appréciée en Europe. L'engrain et l'épeautre, qui lui succéda dans son évolution, conservèrent leur popularité pendant plusieurs millénaires en dépit de leur rendement relativement faible et de leurs caractéristiques de cuisson moins intéressantes que celles du blé actuel. Au fil du temps, plus appropriée à la cuisson et offrant un rendement supérieur, l'espèce Triticum aestivum a progressivement éclipsé ses ancêtres.

De nos jours, l'engrain, l'épeautre et les souches originales de Triticum aestivum sauvages et cultivées se sont vus remplacés par leur descendance engendrée par l'homme par milliers sous forme de Triticum durum (les pâtes) et de Triticum compactum (une farine très fine utilisées pour les cakes et autres pâtisseries).

L'hybridation fait subir une mutation structurelle importante au gluten (la protéine du blé). Ainsi, par rapport aux espèces précédentes, les nouvelles comportent une plus grande quantité de gènes de cette protéine liée à la maladie cœliaque qui a doublé au cours des vingt dernières années et devient de plus en plus difficile à diagnostiquer.

Selon certaines études, les taux de zinc, fer, cuivre et magnésium du blé moderne sont inférieurs à ceux des variétés anciennes. Les mêmes tendances ont été observées pour le phosphore, le manganèse, le soufre et le calcium. Même pour du blé cultivé en parallèle à la même période, peu importe l'engrais, le blé complet semi-nain comportait 18 à 29% de minéraux en moins que le blé complet traditionnel. Sa teneur en phytates n'avait pas autant diminué que celle en minéraux. En conclusion, les minéraux du blé semi-nain non seulement se raréfient mais sont, en outre, probablement moins biodisponibles.

Faut-il éliminer complètement le blé ?

Le blé déclenche un cycle de satiété induite par l'insuline et de faim accompagné de hauts et de bas occasionnés par l'euphorie et le manque, des distorsions de la fonction neurologique et des effets d'accoutumance favorisant tous le stockage des graisses.

Dr William Davis, Wheat Belly

« Mais c'est tellement délicieux ! » Une phrase que vous devez souvent prononcer si vous êtes un consommateur avide, voir assidu, de pain de blé. Ces caractéristiques addictives, s'exprimant par des fringales irrépressibles et des « obsessions », sont engendrées par les opioïdes, des substances aux effets narcotiques qui n'ont rien à voir avec le gluten qu'il contient également mais plutôt avec les exorphines, une catégorie particulière de peptides opioïdes produits par la digestion du blé.

Compte tenu de tout cela, la grande question est maintenant :

En parlant de blé germé ou de levain bio ou encore d'engrain, ces aliments sont-ils bons pour moi et mon métabolisme exclusif ?

Trente années de recherche et d'études cliniques sur l'individualisme métabolique nous ont permis de comprendre aujourd'hui que si nos gènes sont comme ceux des Suisses autochtones, les céréales ne sont pas néfastes pour nous et nous pouvons donc en profiter. Mais si nos gènes sont comme ceux des Esquimaux, une alimentation riche en hydrates de carbone, même s'il s'agit d'aliments naturels, complets et organiques, nous mettra à mal et pourrait même déboucher sur un cancer, du diabète ou de l'arthrite. L'inverse est également vrai. Si nos gènes sont comme ceux des Quechuas, grands consommateurs de glucides — dont 80% proviennent essentiellement des pommes de terre, du blé, du maïs, du quinoa et de l'orge — alors supprimer les céréales pour adopter le régime des Esquimaux aura des effets dévastateurs.

À une époque où nous vivons littéralement dans un « creuset génétique » au fond duquel fusionnent différentes cultures, la notion d'individualisme métabolique ou de variation devient plus importante que jamais.

En conclusion, la consommation des blés nain et semi-nain ne devrait pas occuper une part importante de l'alimentation même sous forme complète et saine. Qu'il s'agisse du blé lui-même, de la manière dont il est extrait, des autres aliments que nous lui associons ou de notre sensibilité, les choses ont évolué avec le temps. Aujourd'hui, de nombreuses personnes sont très réactives au blé moderne et/ou au gluten, aux pesticides qu'il contient s'ils ne sont pas biologiques et aux méthodes de préparation inadéquates des produits à base de blé qui ne réduisent pas la teneur en acide phytique. Mais au bout du compte, il s'agit de s'en remettre aux besoins alimentaires de chacun pour décider combien le blé affecte notre métabolisme et de l'importance de l'éliminer de notre alimentation.

Comment consommer des céréales de manière saine et sans danger

En tenant compte de notre réalité clinique contemporaine, voici un ensemble de règles de base que je vous recommande de suivre afin de minimiser les effets négatifs de la consommation de céréales :

1. Informez-vous et essayez les céréales anciennes comme l'engrain, le quinoa, l'amarante, l'épeautre, le kamut, le teff, le sarrasin ou le millet. Elles n'ont pas subi « l'insulte » infligée au blé pour ce qui est du traitement et de la manipulation. Choisissez des variétés germées et bio.

2. Si vous croyez présenter des réactions négatives au gluten et que vous ne pouvez pas faire de test pour vous en assurer, mieux vaut l'éviter complètement. Le plus souvent, vous ferez du bien à votre corps.

3. Si vous tenez néanmoins à consommer du blé, l'idéal serait d'acheter de l'engrain et/ou des grains de blé entiers bio, les faire germer et les moudre lorsqu'ils sont encore frais pour en faire de la farine, des pains artisanaux et autres produits panifiables.

4. Si vous ne faites pas votre pain vous-même, il existe des solutions alternatives prêtes à l'emploi. Recherchez des pains au levain ou au blé germé biologiques fraîchement sortis du four ou au rayon surgelés de votre supermarché ou boutique diététique.

5. La germination, le trempage et le levage avec du levain authentique « pré-digèrent » les céréales en permettant aux nutriments d'être assimilés et métabolisés plus facilement. Il s'agit d'une approche ancestrale pratiquée dans la plupart des cultures traditionnelles. Les pousses se mettent à germer ce qui accroît l'activité enzymatique des aliments, inactive des substances appelées inhibiteurs enzymatiques et neutralise l'acide phytique, un composant des fibres végétales que l'on trouve dans le son et les coques des céréales, légumes, noix et graines et qui réduit l'absorption des minéraux.

Souvenez-vous, il n'existe pas de « mauvais » ni de « bons » aliments à moins que cela ne concerne votre métabolisme exclusif et vos besoins nutritionnels génétiques individuels. Mais pour ce qui est des produits alimentaires transformés, dont les pains de blé modifié que l'on trouve dans le commerce, il n'en existe aucun de « bon », peu importe les efforts que vous ferez pour en trouver.

Notes et références

  1. ^ Chlorure de chlorméquat.
  2. ^ Les noix brutes comprennent en fait tous les fruits à coquille non décortiqués comme noix, amandes, noisettes, pistaches, etc.
  3. Sources :
    blog.cholesterol-and-health.com/2011/10/wheat-belly-toll-of-hubris-on-human.html
    www.greenmedinfo.com/page/dark-side-wheat-new-perspectives-celiac-disease-wheat-intolerance-sayer-ji

Texte original de RALUCA SHACHTER traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Toutes les vérités sont vraies, il faut vous y faire

Un article très intéressant sur ce qu'implique réellement la tolérance en se fondant sur l'infinité des points de vue et qui devrait susciter pas mal de réactions. Normal. Ceux qui me connaissent seront néanmoins surpris d'autant que Michael Forrester semble vouloir démontrer que le végétarisme serait lié à un problème d'acceptation spirituelle et que je ne suis pas vraiment d'accord sur les raisons présumées selon lesquelles, d'après lui, certaines personnes, dont je suis, auraient adopté ce mode d'alimentation. Comme quoi, il démontre par là même que tout n'est vraiment qu'affaire de perspective et que personne n'est dans la tête de personne et ne peut comprendre ses motivations, ses ressentis, etc. Personne... sauf peut-être les psys et assimilés !

Sérieusement, je ne suis pas intégriste de la chose (il m'arrive de consommer du poisson) et je tiens absolument à souligner ou à rappeler que je n'ai jamais pointé du doigt ceux qui se nourrissent différemment mais que j'ai eu la tristesse de constater que c'était loin d'être réciproque. En fait, les plus virulents ne sont pas, comme on pourrait s'y attendre, les « conditionnés », les « mécréants » ou les « moutons » comme on les appelle communément dans les milieux « éveillés », mais bel et bien et surtout des personnes « spirituelles » faillant au principe même de tolérance qu'elles ne se privent pourtant pas de prôner à qui veut l'entendre. Peut-on se dire spirituel et montrer du doigt ou juger ? Je ne cherche pas à régler de comptes ici ni ailleurs, d'autant que quand il pleut je préfère me contenter d'ouvrir mon parapluie et continuer d'avancer même lorsque tous les nuages décident d'inonder ma route. Simplement, il se trouve qu'avec les meilleures intentions du monde, on en vienne parfois à tomber dans des ornières. Cela nous arrive à TOUS et nous sommes bien contents lorsque quelqu'un nous tend la main sans nous dire « Tu vois, je te l'avais bien dit ». Donc pas de cadeau empoisonné, juste un petit rappel avec le sourire. Et toujours ces bons vieux jeux de l'ego.

Ey@el

Comment ne peut-il n'y avoir qu'une seule vérité ?

Il est souvent fastidieux d'aborder ce sujet sans se heurter à la résistance d'egos qui par millions réfutent tout bonnement un tel concept dans toute sa simplicité. Passer de la dualité à l'acceptation que toutes les vérités sont vraies, en dépit de la perception, de l'interprétation ou de la validité accordée par une ou plusieurs personnes, est un combat comme il n'en a jamais été mené jusqu'ici. Prendre ceci au sérieux constitue un défi pour la plupart du fait même du questionnement de la nature humaine : « Comment ne peut-il ne pas n'y avoir qu'une vérité ? » Ma réponse est toujours « Comment ne PEUT-il n'y avoir qu'une SEULE vérité ? » Pouvez-vous voir à travers le regard des autres ? Pouvez-vous ressentir leurs émotions ? Avez-vous fait l'expérience de leur vécu ? Pouvez-vous adopter tous les points de vue ? Certes non. Il ne peut donc y avoir une vérité unique pour tout le monde et si vous ne croyez pas cela, c'est parce que vous vous faites votre idée personnelle de la vérité. Vous saisissez ?

Rien ne peut ou ne pourra jamais exister en dehors de votre imagination car vous êtes le créateur de votre réalité. Tout ce que vous imaginez être vrai le devient aux confins de votre création parce qu'il n'existe rien au dehors. Essentiellement, cela signifie que le point de vue de chacun est sa propre vérité.

La vérité fondamentale est que toutes les vérités sont vraies

La vérité fondamentale est que toutes les vérités sont vraies. Là encore, il s'agit d'une perspective mais beaucoup diront qu'il s'agit d'une vérité suprême.

Partageons-nous certaines vérités ? Bien sûr. Nous nous accordons sur le fait que le ciel est bleu et que l'herbe est verte mais si quelqu'un nous contredit, pouvons-nous affirmer à 100% que sa vérité est incorrecte ? Non, parce que nous ne pouvons témoigner de son point de vue. « Mais des millions de gens sont d'accord avec moi. » Peu importe. Vous ne pouvez toujours pas témoigner du point de vue de ceux qui sont en désaccord avec vous quelles que soient la justesse et l'assurance de votre position.

C'est pourquoi toute croyance aussi délicate qu'elle puisse être devrait être respectée.

Je crois effectivement en Dieu mais puis-je prouver à un athée qu'il existe? Ou puis-je démontrer l'irrecevabilité de sa croyance en aucun dieu ? Absolument pas. Ceci est leur vérité et je dois la respecter parce qu'aux confins de leur vécu, elle est tout aussi valable que la mienne même si elle s'y oppose totalement.

Lorsqu'il m'arrive de croiser des athées, je les aime autant que les autres êtres humains et je me réjouis de leur point de vue. Ils sont venus ici dans le but de faire l'expérience de nos espèces en tant que machines biologiques sans âme et sans avant ni après. Intéressant. J'aimerais pouvoir éprouver leur ressenti, ce qui a peut-être été le cas dans d'autres vies, mais dans celle-ci mes croyances sont toutes autres : différentes. Non pas plus justes, plus correctes ni plus vraies que celles des athées mais juste différentes. Nous devons apprendre à remplacer la peur de l'inconnu par la curiosité plutôt que la colère.

Les êtres humains sur cette planète évoluent progressivement d'une phase consistant à s’entre-tuer pour des divergences d'opinions religieuses ou laïques à une nouvelle phase basée sur la compréhension de la raison d'être de la dualité sur Terre et la reconnaissance de tous les points de vue et vérités. Pourquoi ? Parce que nous sommes tous ici pour vivre des expériences différentes et qu'il ne nous appartient pas de juger celles des autres. C'est bien trop épuisant.

L'aspect le plus merveilleux de la structure holographique de notre existence est que chacun de nous dispose de sa propre réalité et expérience qui constitue sa vérité. Il n'y a pas une seule personne au monde qui échappe à cette équation. Nous sommes tous logés à la même enseigne.

Il n'existe aucune bonne ou mauvaise méthode pour poursuivre votre quête de vérité en matière de santé et d'alimentation

Combien de différents types de pratiques alimentaires existe-t-il ?

Entre les régimes cru, végétalien, végétarien, à base de poisson, paléo1 et probablement bien d'autres encore, y en-a-t-il un qui soit supérieur aux autres pour tous les habitants de cette planète ?

Absolument pas, parce que sans prise de conscience du processus de transfert d'énergie que nous effectuons entre nos aliments et nous-mêmes, ils peuvent tous entraîner des problèmes de santé.

J'ai été témoin de tant d'animosité entre différents groupes qui voulaient imposer leur mode d'alimentation respectif comme étant le plus approprié pour la prévention des maladies. Ils auraient tous tort. Il n'existe aucune méthode universellement correcte de prévention des maladies qui soit unique dans la quête de vérité relative à votre santé et en particulier en ce qui concerne votre régime alimentaire.

Les conversations les plus intéressantes que j'ai eues ont été avec des végétariens qui pensent que c'est mal de consommer de la chair animale. Souvent, ils ont une mauvaise compréhension de ce qu'est le transfert d'énergie, en particulier lorsqu'ils se rendent compte qu'il n'y a pas une très grande différence entre la consommation de végétaux (considérés comme des formes de conscience inférieures) et d'animaux. Ce n'est qu'une affaire de perspective respectant un principe et une limite que de nombreux végétariens refusent de franchir.

Sur cette planète, toutes les formes de prédation existent et que vous vous nourrissiez de végétaux ou d'animaux, vous n'en procédez pas moins à une interaction biologique pour un transfert énergétique. Beaucoup d'espèces sur Terre sont des prédateurs parce que nous en sommes. Nous ne vivons pas dans un monde de symbiose... du moins pas encore. Avant cela, dans certains domaines nous devons afficher une attitude prédatrice pour échanger de l'énergie par le biais de notre création.

L'expérience de nombreux animaux n'est pas telle que nous l'imaginons. Ils ont accepté de vivre une existence qu'ils savent qu'ils quitteront en étant mangés. Ils comprennent qu'ils sont des êtres éternels avec une connexion profonde à la conscience collective en relation avec leur mode d'expression. Lorsque nous adoptons ce point de vue, nous n'avons pas besoin de nous distinguer par un régime alimentaire spécifique pour quelque raison que ce soit.

Lorsque nous ignorons la conscience de notre corps et ses exigences, nous ignorons nos besoins fondamentaux. Nous ignorons l'énergie nécessaire à l'épanouissement de notre santé. De nombreux végétariens ne parviennent pas à intégrer pleinement ce concept et en subissent les conséquences au niveau de leur équilibre au bout d'une ou plusieurs décennies à ne consommer que des végétaux. Leur santé finit par se détériorer parce qu'ils sont toujours dans une phase d'apprentissage requérant un certain mode de subsistance. Il n'y a rien de mal à cela, mais pour eux, c'est comme s'ils enfreignaient certaines limites. C'est la manière dont ils perçoivent cette relation avec nos interactions biologiques qui fait toute la différence. Cela ne veut pas dire que tout les végétariens auront des problèmes de santé mais ceux dont c'est le cas sont souvent ceux qui ont besoin de revenir aux transferts énergétiques impliquant des animaux.

Il s'agit d'avoir de la gratitude et de l'appréciation pour cet échange d'énergie qui vous est offert. J'ai, par exemple, entendu parler de nombreux végétariens qui s'étaient résolus à reprendre une alimentation carnée pour raisons de santé. Ils se nourrissent désormais de viande bio d'animaux nourris aux pâturages et élevés dans des fermes où l'on se soucie de leur bien-être et dont les pratiques d'abattage sont honorables. Ces anciens végétariens sont maintenant épanouis. Ils ont accepté une relation avec ces animaux avec laquelle ils se sentent à l'aise et cet échange d'énergie s'avère propice à la conscience de leur corps.

J'ai constaté que dès que ces végétariens trouvent une relation spirituelle avec les animaux qu'ils ingèrent, il leur devient plus facile de poursuivre ce type de transfert énergétique que de s'imposer des restrictions alimentaires en se fondant sur ce principe.

En n'ayant aucun mode d'alimentation particulier, vous adoptez le point de vue et la vérité que vous estimez être un mode de subsistance correct. Il est important de ne pas juger en fonction de ce que mangent les autres surtout de comparer vos régimes alimentaires. C'est un piège de l'ego qui ne fera que générer des déséquilibres dans votre alignement à autrui. Tous les choix de mode alimentaire devraient être respectés. Gardez toujours à l'esprit que personne ne serait attiré par un mode en particulier s'il ne lui apportait pas quelque chose et cela inclut la malbouffe.

Oh, et tout ce qui précède n'est que ma vérité à moi que je partage avec vous et je suis tout disposé à entendre la vôtre quand il vous plaira.

Notes et références

  1. ^ Le régime paléolithique ou paléo se base sur l'alimentation supposée des humains à cette époque. Il consiste à consommer principalement du poisson, des viandes d'animaux élevés au pâturage, des œufs, des légumes, des fruits, des champignons, des racines et des noix excluant céréales, légumineuses, laitages, pommes de terre ainsi que sel, sucre et huiles raffinés.

MICHAEL FORRESTER Texte original de traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'ignorance n'est pas gratuite

D'aucuns disent « qui ne sait rien ne doute de rien ». Mais en y regardant de plus près, l'ignorance a un coût et des répercussions incroyables qui n'épargnent personne. Il existe également un large éventail d'éléments à la fois physiques, émotionnels et métaphysiques qui peuvent nous échapper avec les conséquences qui en résultent.

Sur le plan physique

Sur le plan physique, vivre sans connaitre la provenance de notre nourriture, sa valeur nutritive, ce que contiennent les vaccins — faire de la consommation à outrance comme si les marchandises tombaient du ciel, ignorer l'existence des traînées chimiques, etc. — tout cela implique que nous causons des préjudices non seulement aux animaux, à la planète, à nos semblables et aux générations à venir, mais aussi que nous sommes empoisonnés par la présence de substances cancérigènes et chimiques dans nos aliments, notre eau et notre air, qui provoquent en nous maladie, souffrance et mort prématurée.

En ignorant les réseaux cachés des gouvernements criminels, le système bancaire international et son fonctionnement, les causes réelles des nombreuses guerres, etc. — nous devenons leurs partisans complices, perpétuant un système qui nous asservit par un endettement dans lequel les individus ne sont plus les citoyens d'un pays mais les garanties de ses banques. Des personnes travaillent toute leur vie pour rembourser de vastes prêts hypothécaires et dettes diverses dans un piège sans fin d'exploitation des richesses par ceux qui tirent les ficelles de ce système économique.

Tandis que les géants industriels produisent un flux de marchandises jetables, fabriquées en série à partir des précieuses ressources de la Terre en faisant appel à la main d'œuvre esclave des pays exploités, les gens travaillent de longues heures par jour pour le plaisir éphémère de se procurer le dernier jouet ou gadget qu'on les a fermement convaincus qu'ils devaient posséder, qui se cassera très vite et deviendra obsolète, laissant place, dans la foulée, à de vastes empilements de déchets toxiques. Qu'on le voie ou non, ce cycle de viol et pillage engendre des sommes considérables de préjudices et alimente un système de folie qui détruit notre planète.

Sur le plan émotionnel

Mais l'ignorance n'a pas uniquement trait à ce qui nous entoure. Elle se poursuit également par rapport à nous-mêmes et c'est notre vie intérieure qui conditionne le monde extérieur dans lequel nous vivons. Sur le plan émotionnel, notre entourage subit les conséquences de ces déficiences internes, agressivité, préjugés, bigoterie, léthargie, apathie, arrogance, cupidité et autres perversions, etc., dont nous n'avons pas conscience. Ce sont nos enfants, nos compagnons, nos amis et notre famille, par exemple, qui font malencontreusement les frais des vibrations négatives de nos pensées colériques et de nos paroles blessantes.

Ces déficiences sont, en fin de compte, à l'origine de la plupart des souffrances dans nos vies et par le monde. Imaginez un instant que nous soyons, comme par magie, débarrassés de toute cupidité — nous deviendrions alors une humanité se souciant du bien-être d'autrui plutôt que de plaisirs nombrilistes qui se font à son détriment.

Mais les autres ne sont pas les seuls à pâtir des conséquences de notre égoïsme ; nous souffrons également d'un manque de paix intérieure et d'amour. Où est la paix intérieure lorsque nous sommes en colère ? Où est l'amour lorsque nous pensons tout le temps à nous-mêmes ? Si l'absence de ces sentiments élevés a un coût, la voie sur laquelle la cupidité et la colère nous entrainent en est un autre. La colère peut, par exemple, nous faire perdre des relations, notre santé, nos opportunités et nous conduire à vivre dans un état de pauvreté intérieure auto-imposé en dépit de la richesse matérielle qui nous entoure (même si elle ne dure qu'un temps). Lorsque nous les ignorons, ces états intérieurs négatifs déterminent à notre insu le cours que prend notre existence, affectant nos décisions, nos actes et ainsi ce à quoi nous occupons notre temps.

Sur le plan spirituel

Vient ensuite l'ignorance de réalités plus larges au-delà de nos sens physiques. Pour beaucoup, il parait si facile d'en rire et de nier leur existence mais pour les milliers de survivants aux expériences de mort imminente (EMI), ces réalités qui dépassent le plan matériel n'ont rien de plaisanteries. Il est bien commode de dénigrer les textes religieux, les expériences mystiques et la connaissance spirituelle en éprouvant un sentiment de supériorité intellectuelle puisque ce qui relève du métaphysique ne peut être aisément testé ou démontré par des moyens physiques. Pour connaitre la réalité non physique, il faut l'explorer par des moyens métaphysiques, ce qui a toujours exigé une discipline individuelle de pratique et d'introspection.

C'est si simple de consacrer une bonne partie de son existence à jouer et se divertir, mais quel gâchis tout ce temps libre occupé de la sorte sans accorder la moindre parcelle à l'exploration et la compréhension du processus et de la finalité de la vie, à savoir s'il existe des dimensions non physiques, ce que nous sommes venus faire ici et si les écritures des textes sacrés sont avérées ou non. Si l'on considère notre vie comme quelque chose dépassant la réalité physique et la mort, les conséquences de l'ignorance prennent une ampleur beaucoup plus grande que nous pouvons nous imaginer.

Ignorer quelque chose équivaut à en être la victime ; au bout du compte, c'est toujours nous qui en pâtissons. Tout effet dans notre vie et dans le monde a une cause et ne pas connaitre cette dernière revient à endurer perpétuellement des conséquences parfois dévastatrices sans parvenir à s'en libérer. La connaissance offre la possibilité d'opérer des choix concernant notre devenir fondés sur une meilleure compréhension de la réalité. Il est donc important d'être informés sur notre monde physique, sur nous-mêmes et également sur des réalités non physiques afin de pouvoir créer les éventuelles merveilleuses conséquences qu'engendre toute action basée sur la connaissance de réalités plus larges.

Texte original de ANGELA PRITCHARD traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Orthorexie : les gens soucieux de leur santé sont désormais des « extrémistes »

En lisant cela, j'ai eu presque peine à le croire. Je dois avoir un métro de retard parce que je ne suis pas régulièrement les infos du JT, mais tout ceci est ridicule et tellement révélateur de notre époque. S'il est bien vrai que de nombreuses personnes sont enclines aux régimes fantaisistes, aux privations draconiennes et aux déséquilibres au nom de l'aspect physique, ce rapport est une tentative manifeste pour cibler et étiqueter les gens soucieux de leur santé comme extrémistes ayant besoin d'être pris en charge par la société.

Niqués encore une fois

Cet état policier métastasant à propagation rapide veut non seulement contrôler la teneur de vos aliments mais également surveiller vos choix nutritionnels au sein même de leurs produits bourrés d'additifs. Selon ces aliénés mentaux, si vous n'aimez plus la bonne vieille bouffe ni les restaurants ou les dîners de famille traditionnels, c'est que vous êtes malade.

L'orthorexie, un trouble de l'alimentation en augmentation

BOSTON (CBS) – Nous voici arrivés à l'époque de l'année où nombreux sont les gens emballés à l'idée de se mettre en forme et manger plus sainement. Le problème est que beaucoup d'entre eux vont trop loin. Un phénomène dangereux et de plus en plus répandu, baptisé "orthorexie".

Bron Volney, coach individuel au Centre Sportif de Boston, s'inquiète tout autant du régime de ses clients que de leurs séances de mise en forme.

« Je surveille le poids de pas mal de mes clients et s'ils maigrissent trop vite et qu'ils semblent pousser les choses à l'extrême, alors je me dois de les interroger et de m'assurer qu'ils restent en bonne santé », déclare Volney.

Rester en bonne santé signifie avoir une alimentation équilibrée. Pourtant, de plus de plus de personnes éliminent des groupes entiers d'aliments comme les laitages, les œufs, les viandes, les céréales et les graisses dont ils ne perçoivent que les qualités négatives.

Au final, il ne reste plus, à leur consommation, que les fruits et légumes.

Poussé à l'extrême, ce comportement est considéré comme un trouble de l'alimentation baptisé "orthorexie".

Voici comment Jenn Culbert, nutritionniste à l'Université de Boston, définit l'orthorexie : « Cela s'applique avant tout à quelqu'un qui est obsédé par la nourriture saine qu'il considère comme pure. »

Le problème, selon Culbert, est que notre corps a besoin de ces aliments présumés mauvais.

Mouais, vous avez bien entendu. Même Orwell est en train de cogiter. Oh, et visez un peu les "signes avant-coureurs" :

Culbert affirme que les signes avant-coureurs ne sont pas difficile à déceler. « Lorsque vous n'êtes plus capable d'apprécier aucun des aliments que vous savouriez par le passé et que vous ne pouvez plus participer aux repas familiaux ou aux sorties entre amis. »

Source : CBS Boston

Malins, les salauds

Sans doute vont-ils se mettre à pister au GPS tous ceux qui évitent les fast-food, qui ne mangent pas de viande ou qui n'achètent que des produits bio comme ils le font déjà avec ceux qui refusent les vaccins ? Ils font vraiment là tout leur possible pour resserrer l'étau, du moins c'est ce qu'ils aimeraient.

La bonne nouvelle est qu'ils ne feront que cloisonner le troupeau qui n'y comprend rien de toute manière. La mauvaise est que la tendance au dénigrement sommaire de tout groupe dans leur ligne de mire, est passée à l'extrême et n'a plus besoin que d'un dernier palier supplémentaire pour atteindre le type d'hystérie qu'ils souhaitent en réalité. Un peu comme dans la bataille contre la presse libre et la tactique qu'ils utilisent actuellement pour justifier l'espionnage et la censure de quiconque aurait l'air de « s'opposer au gouvernement » ou autre, en leur collant illico le label du « comportement s'apparentant à celui d'un terroriste ».

L'État du Fascisme souffre d'un durcissement des artères. Tu parles d'un p****n de caillot ! Voici le fumier de toubib qui s'est pointé le premier et a lancé le débat – et comment ces types à qui l'on donnerait le Bon Dieu sans confession jouent un rôle dans le programme du politiquement correct, quel que soit leur domaine d'information.

Voici un extrait d'un autre article d'où provient également cette image absurde et la légende qui l'accompagne :

Orthorexie ou quand la bonne santé devient une obsession

« Cela n'avait absolument rien à voir avec la nourriture mais avec le contrôle », avoue Katy Boorman, 22 ans, étudiante à l'Université de Wellington, en Nouvelle-Zélande.

C'est après être retombée dans l'anorexie que son désir de manger sainement fit basculer Katy vers quelque chose de bien plus grave. « J'ai pris conscience que je ne pouvais pas me priver de nourriture alors j'ai consommé des aliments vraiment sains et fait de l'exercice tous les jours », raconte-t-elle. « C'était différent de mon anorexie parce que ma routine était tellement stricte. Je faisais trois bons repas à heures fixes et de l'exercice deux fois par jour. »

Le comportement de Katy est plus connu sous le nom "d'orthorexie", un terme inventé par Steve Bratman1, docteur en médecine holistique, basé sur le préfixe "ortho", qui signifie droit, correct et vrai. Selon Bratman, l'orthorexia nervosa fait référence à une "fixation pathologique sur la consommation de nourriture convenable".

« Parmi les gens les plus déséquilibrés qu'il m'ait été donné de rencontrer, nombreux sont ceux qui se sont consacrés à manger sainement », écrit Bratman dans un article pour le Yoga Journal intitulé "Drogué à la nourriture saine". « En fait, » ajoute-t-il, « je crois que certains ont carrément développé un nouveau trouble de l'alimentation. »

Source : Before It's News

Apaisez votre conscience en diabolisant la vérité – demandez aux Experts – sionistes retors, ronchonnements et jérémiades en tout genre

C'est un réflexe vieux comme le monde de l'inconscient volontaire qui refuse l'idée même de l'éveil : accuser les porteurs de vérité de sédition. « Qu'on les crucifie ! Ils daignent contester notre manière de vivre ! Ils réveillent les masses avec leurs questions ! Quel culot de vouloir s'attaquer au statu quo ! Ils sont en train de détruire notre Patrie ! » Vous pouvez appliquer cette technique à tous les niveaux. Plus le mensonge est gros, mieux elle semble fonctionner. Ceux qui ne se doutent de rien n'imaginent pas que quelqu'un pourrait faire une telle chose.

Faux.

Les sionistes ont peaufiné la technique. Ils ont conditionné le monde en se débrouillant pour inculquer un réflexe semblable au piège à ours contre tout ce qui pourrait avoir l'air vaguement antisémite, anti-Israël ou antisioniste au moyen de toute une gamme de tactiques de culpabilité, honte et peur, régulièrement renforcées. Un tour de force qu'ils ont mis au point depuis le siècle dernier.

Avant cela, ces envahisseurs ashkénazes, ni séfarades ni sémites, qui émigrèrent d'Asie et se réfugièrent derrière le talmudisme à des fins d'identité, étaient haïs partout où ils allaient. Ce sont ceux-là qui composent la classe dirigeante motrice et la branche militaire de ces parasites sionistes agressifs et belligérants que le monde entier déteste pour leurs manipulations bancaires et monétaires intéressées qui perdurent depuis des siècles. Ce n'est qu'au cours des dernières décennies qu'ils sont parvenus à se créer une couverture grâce à des cellules de réflexion et des initiés judicieusement achetés et mis en place jusqu'à ce que les machines médiatiques et politiques leur appartiennent totalement et soient désormais sous leur contrôle.

Ainsi fonctionne le mécanisme incarné par la malfaisance même des sionistes. Il n'y a rien de sacré dans le sionisme, pourtant la droite religieuse les couvre comme si elle était en transe, ce qui est justement le cas.

Ils prouvent là, une fois encore, qu'en s'y prenant bien, il est possible de justifier ouvertement la liquidation de ses ennemis, ou de tout autre danger perçu comme on le souhaite, avec le soutien de la population armée de fourches et de torches. Cela aide de façon sûre à soumettre les sujets pensants à l'esprit critique que l'on pourrait avoir besoin de réduire rapidement au silence.

Conclusion

Nous sommes en guerre. Une guerre à l'extrême contre la vérité. Le prétendu bastion de la liberté d'expression n'est plus et le monde regarde, horrifié, son exemple chéri d'antan amené à s'agenouiller. Cela fait un sacré bout de temps que les États-Unis ne sont plus un pays vraiment libre mais l'image a résisté.

C'est cet idéal persistant d'un peuple libre qui doit être étouffé – et l'administration Obama fait partie intégrante de l'ultime équipe de démolisseurs chargés de faire en sorte que cela se produise au plus vite.

Lorsque, à n'en pas douter, l'Amérique s'effondrera, le monde assistera à la déchéance de la grande putain de Babylone et pleurera la perte de sa chérie qui l'approvisionnait en faux rêves hollywoodiens et en produits synthétiques – une description fort appropriée à laquelle j'adhère. Il faut admettre qu'elle le mérite. Son peuple abêti s'est montré suffisamment complaisant pour financer et encourager les incessantes guerres, carnages et écrasement du moindre adversaire désigné par les pouvoirs en place, scandant avec insouciance « USA ! USA ! », tel une foule en état d'ivresse au Colisée romain. Il aura forcément à répondre de cela.

Cependant, les véritables coupables sont les dirigeants. Les concepteurs. Les manipulateurs. Croyez-moi, ils ne traîneront pas dans le coin lorsque feue la grande Amérique sombrera. Ce sera un jour triste pour les ignorants mais mémorable pour la conscience aimante. Les derniers flambeaux du signal d'éveil.

Sachez où vous voulez être car c'est pour bientôt. Et où que vous vous soyez, vivez dans la conscience et la prospérité.

N'ayez crainte. Rien n'est tel qu'il y paraît, affranchissez-vous de l'illusion. Paix, amour et harmonie vous attendent au bout.

Notes et références

  1. ^ Si l'on devait traduire, Bratman donnerait "homme sans cervelle". Une coïncidence amusante qu'il fallait souligner ;)

Texte original de ZEN GARDNER traduit de l'anglais par EY@EL
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