Illusion et surréalité

Un autre gros coup de coeur artistique en provenance d'Argentine. Manifestement, le style graphique aux lignes très épurées de Gastón Viñas — sur lequel je n'ai pu trouver d'informations hormis l'essentiel (son art) — n'est pas sans rappeler les animations de Gerald Scarfe pour le film Pink Floyd The Wall qui m'avaient tant impressionnée à l'époque. Il semble aussi beaucoup s'inspirer des univers de Tim Burton, Neil Gaiman, Lewis Carroll et des designs de Stanley Donwood. L'imagerie torturée des textes de Thom Yorke, Roger Waters, Muse, Cure et autres artistes de la même veine est également très présente dans ses dessins. C'est d'ailleurs grâce aux deux clips alternatifs de Radiohead qu'il a réalisés ("2+2=5" et "A Wolf At The Door") que je l'ai découvert.

Au-delà des mots, bien futiles, le clip promotionnel, ci-dessus, conçu pour 081, le nouveau roman d'un certain Luca Delgado, offre un bel aperçu de son talent. Tout comme cette sélection d'images issues de sa page Facebook : des univers très sombres, surréalistes, fantasmagoriques et terrifiants, entachés d'hémoglobine, pour se raconter des histoires à se faire très peur.

Dehors le monde s'était mué en brume tourbillonnante et informe qui ne recelait ni silhouettes ni ombres. La maison semblait s'être déformée et en quelque sorte étirée. Coraline avait l'impression qu'elle s'était accroupie pour la toiser, comme si ce n'était pas vraiment une maison, mais une idée de maison. Et le créateur de cette idée n'était pas quelqu'un de bien — Coraline en était certaine.

Coraline, Neil Gaiman

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