Des échardes sur la langue

Le thème de cette nouvelle session Eklabugs me laisse sans voix, ce qui est un comble vu qu'il s'agit du langage. Non que je n'aie rien à dire sur la question. Bien au contraire : je ne vois surtout pas par quel bout m'y prendre vu la vastitude du sujet et cela d'autant que j'y ai déjà consacré bon nombre d'articles et carrément une rubrique entière. Considérant également que c'est mon dada (je suis même diplômée de linguistique contrastive), je me sens un peu frustrée pour le coup. On va donc y aller comme d'hab, c.-à-d. en taquinant la Muse (ce qui tombe bien car le prochain album doit sortir incessamment sous peu).

Il y a visiblement quelque chose dans la musique qui dépasse le langage en soi. Il s'agit de communication dans sa forme la plus épurée.

Matt Bellamy

Le langage, késako ?

Le langage est un mode d'expression et de communication par signes tels que les mots ou les gestes. Ou plus précisément « la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique) » (source)

Ceci dit, comme le font remarquer les philosophes, le langage n'est pas la langue. « Les deux termes sont parfois synonymes, mais pas équivalents. Toute langue est un langage, mais l’inverse n’est pas vrai. Il y a une dimension communautaire et pragmatique dans la langue. Le langage lui n’en a pas forcément. La notion est fondamentale. La philosophie pense avec des mots. Réfléchir sur le langage, c’est s’interroger sur le support même de nos pensées. En Grèce antique, un seul terme désignait à la fois la pensée et le langage : logos. Le concept est impossible à éviter. Toutes les grandes philosophies se sont arrêtées sur la notion. » (source)

Pour l’artiste, la pensée et le langage sont les instruments d’un art.

Oscar Wilde, le Portait de Dorian Grey

Ainsi nous avons le langage des mots bien sûr mais également le langage des signes, le langage corporel, le langage des animaux, le langage des plantes et de la nature en général et toutes sortes d'autres langages comme les langages informatiques pour ne pas les énumérer tous. Il existe même un langage pour parler du langage qu'en linguistique on appelle la métalangue (à ne pas confondre avec le métalangage qui ne décrit pas seulement la syntaxe mais également la sémantique).

Mais comme vous l'aurez compris, mon intérêt et mon domaine de compétence se portant naturellement sur les langues, c'est à cela que je me cantonnerai.

Serions-nous en passe de devenir des daltoniens du langage ?

En effectuant des recherches pour mon mémoire de maîtrise lorsque j'étais étudiante, j'avais découvert, en passant, que les Inuits ne disposaient pas moins d'une centaine de termes différents pour désigner la neige alors que la plupart des occidentaux et des orientaux n'en ont qu'un seul. Il est clair que l'étude d'une langue nous en apprend énormément sur les peuples qui la parlent, sur leurs croyances et leur culture. Mais sans aller chercher aussi loin, les mots et expressions employés par les individus sont très révélateurs de leur état d'esprit et de leur niveau culturel.

Par là, je ne fais pas spécialement allusion aux avalanches de mots « savants » envers un public de non initiés (du jargon égotique qui ne cherche pas à communiquer mais plutôt à épater la galerie et à faire montre d'une pseudo « supériorité ») ni aux tournures alambiquées (idem) mais plutôt à la richesse du vocabulaire. Quand je lis plusieurs fois le même mot répété à la suite ou des anglicismes à tout va alors qu'il existe des termes adéquats en français, que voulez-vous ça me hérisse. Et pour peu que la personne insiste sur ses qualités linguistiques (qui ne sautent vraiment pas aux yeux), heu, que dire... pour le coup, j'ai un peu de mal à ne pas jouer les Fourchelangs1 (d'autant que je suis du signe du Serpent, ce qui n'arrange rien). Trêve de plaisanterie, les jeux de l'ego n'étant pas constructifs (mais les jeux de mots si), je tourne ma langue de vipère sept fois dans ma bouche et généralement ça passe pour peu que le contenu soit intéressant.

Non, je ne suis pas tatillonne et contrairement à ce que certains argueront, la forme compte autant que le fond. Pourquoi ?

Parce que le langage est un apprentissage permanent qui permet à la pensée de s'affiner et que le vocabulaire s'acquiert à la pratique et surtout à la lecture (plus qu'à l'écoute). Ainsi moins les enfants lisent, plus leur vocabulaire s'appauvrit. La diversité des mots constitue la richesse du langage et donc par delà de la pensée. Utiliser toujours les mêmes termes revient un peu à peindre un tableau avec une palette limitée, ce qui non seulement est moche mais ne fera jamais de vous un bon peintre. Même les images en noir et blanc contiennent une infinité de nuances de gris.

La guerre du langage

Car il s'agit bien d'une guerre comme nous l'avons vu précédemment. Non seulement l'appauvrissement du langage réduit les circuits neuronaux (sorte de raccourcis qu'utilise le cerveau pour accéder plus rapidement à la zone du langage) mais nuit au développement de la conscience. Comme l'expliquait George Orwell dans 1984  à propos du Novlangue2 :

« Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. »

George Orwell, 1984

Comme on peut le constater au quotidien, et non pas uniquement en politique ou dans un tribunal, les mots sont des armes à part entière. D'ailleurs en anglais, ils constituent l'anagramme d'épée (words = sword). Quand d'aucuns y verront un instrument pour détruire, d'autres encore s'en serviront pour déchirer le voile de l'illusion et du mensonge. Pour verser à fond dans la métaphore, je comparerai la vérité au roi Arthur extirpant Excalibur du rocher. Comprenez que sans les mots, la vérité ne peut être dite. D'où la langue de bois qualifiée également de« politiquement correct » ou encore de « rectitude politique ».

En voici d'ailleurs quelques exemples choisis issus du Dictionnaire de Novlangue de Michel Geoffroy :

ANTISÉMITE. Mot trompeur ayant changé de sens ; aujourd’hui peut désigner toute personne critiquant une personne de religion ou d’origine juive, l’État d’Israël (selon les tribunaux) ou bien toute personne désignant l’identité juive d’une autre.

CARITATIF. Mot trompeur ; adjectif donné à la charité, qui ne se préoccupe pas au sens propre du prochain s’il est européen mais des « autres » à la condition qu’ils résident loin de notre continent (trad. : indifférent).

CITOYEN. Mot trompeur : ce substantif, devenu adjectif, caractérise ce qui se conforme à l’idéologie dominante (ex. : trier ses déchets est un « comportement citoyen ») (trad : moutonnier, docile, sujet).

FASCISME. Mot sidérant ; forme politique d’autant plus vigoureusement combattue par l’élite dirigeante qu’elle a disparu de la scène politique européenne en 1945 ; « fasciste » désigne aujourd’hui toute personne qui n’adhère pas à l’idéologie dominante ou toute autorité qui ne découle pas du système marchand (trad. : dissident et autorité).

GUILLEMETS. Ils s’emploient dans la presse écrite non pour exprimer une citation fidèle mais pour essayer de disqualifier les propos ou les positions cités (ex.: la Serbie « refuse » l’indépendance du Kossovo, le Liechtenstein dénonce une « attaque » de l’Allemagne — Le Monde du 21 février 2008 ; les russes « choisissent » dimanche le successeur de M. Vladimir Poutine — le Bulletin quotidien du 29 février 2008) ; à la radio ou à la télévision le présentateur dira « je cite », dans le même sens.

Quand les mots se font maux

Nous en parlions justement avec Zutto à l'occasion de son article pour la précédente session Eklabugs traitant de l'humour où elle avait mis l'accent sur ce que j'avais moi-même qualifié de « faux humour », prétexte à la moquerie, le danger d'un unique terme couvrant tout un éventail de concepts dont certains s'opposent par leur intention étant ce que je faisais remarquer plus haut. On ne devrait pas pouvoir parler d'humour quand les propos visent à faire mal en toute impunité parce que « c'est de l'humour, voyons ! »

J’aime bien le langage, le verbe. Quand on peut le manier, c’est un outil formidable : sans se salir les mains, on peut tuer quelqu’un, l’humilier avec un mot qui vient bien. Par exemple, une des grandes joies de ma vie, c’est d’humilier mes semblables.

Pierre Desproges

Guérissez-vous des mots malsains

Je n'arrête pas de vous le répéter : les mots ont une incidence capitale sur votre réalité puisqu'ils sont les instruments de votre pensée et de votre vibration. Comment penseriez-vous sans mots ? Comment vous sentez-vous avec des gens qui n'ont que vulgarité, laideur et agressivité à la bouche par rapport à d'autres qui manient un langage plus châtié et surtout plus positif sur la vie (et je ne vous parle pas des Bisounours non plus) ?

Changez donc votre vocabulaire intérieur et qu'il s'agisse de vous ou d'autrui, n'employez jamais de termes dénigrants. Appliquez la méthode des Élites à l'envers en appauvrissant votre langage négatif au profit du positif. Un petit effort mental qui, à terme, portera ses fruits, soyez-en assurés.

Les poètes sont les chercheurs et les techniciens du langage. Et moi, c’est en travaillant sur le langage que je puis le mieux changer le monde.

Michel Butor

Parlez positif et vous penserez positif. Pensez positif et vous deviendrez positifs. Devenez positifs et vous attirez le positif en transformant d'abord votre réalité puis celle de ceux que vous contaminerez.

Décidés à changer le monde, à devenir « viraux » ? Alors à vos mots, prêts, parlez !

Notes

  1. ^ Dans la saga Harry Potter, le Fourchelang est la langue des serpents.
  2. ^ Voir les Principes du Novlangue par George Orwell.

Projet Eklabugs #22

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Creusez

Attendez, avant d'aller chercher votre pelle ! Flippant, le clip du nouveau single de Muse tout frais pondu même si musicalement on dirait "Madness" au ralenti. Ceci dit, le conseil que nous prodigue Matt Bellamy est certainement des plus précieux — et probablement le seul pour se sortir de ce cauchemar qui n'a plus rien d'une lubie de théoriciens du complots. Aux prises avec les idéologies religieuses, politiques, scientifiques, new age et autres prisons mentales comme le nihilisme, l'être humain croit à tout et n'importe quoi (ou à rien) et sera bientôt prêt à être exterminé ou transformé en machine (voir la propagande visuelle pour le transhumanisme en ouverture du clip : « le corps humain est obsolète, rejoignez-nous »). L'argent ne vous protégera pas, le « chacun pour soi » sera votre arrêt de mort. Tout le monde sans exception est concerné — qu'il soit éveillé ou non, gentil ou con, « utile ou non», célèbre ou pas. Alors bougez-vous l'arrière-train, creusez au plus profond de vous pour retrouver cette connexion dont beaucoup trop encore refusent de croire en l'existence et faire l'effort de chercher, et la foi en cette force vous inspirera la marche à suivre sans passer par le mental parasité. C'est du moins ce que j'ai retenu de ces paroles même si au final, c'est également mon point de vue et ma conviction profonde (et sans doute ce qui me maintient en vie malgré tout ce que j'ai traversé et traverse encore). Sachez que l'on ne peut vous obliger à rien sans votre consentement (loi du libre arbitre). C'est pourquoi tout est fait pour vous tromper, vous noyer dans la confusion pour vous amener à le donner par des choix qui n'en sont pas comme le vote ou par la menace de la prison, de la torture ou de la mort. Sans être ni bisounours ni fataliste, malheureusement seules les âmes fortes survivront alors n'attendez pas de vous retrouver piégés, travaillez à en être dès maintenant. Un parcours difficile, ingrat certes mais encore possible. Et votre seule véritable option. Pas juste pour cette courte vie mais pour l'éternité.

Ey@el

Dig Down

Lorsque tout espoir et tout amour sont perdus,
Quand que vous vous retrouvez à terre,
Vous devez trouver un moyen.
Lorsque la nuit tombe
Et qu'on vous dit que c'est la fin,
Vous devez trouver un moyen.

Lorsque Dieu décide de fermer les yeux
Et qu'un clown s'empare du trône,
On doit trouver un moyen.
Affronter le peloton d'exécution,
Envers et contre tout,
Vous trouverez un moyen.

Creusez...
Creusez...
Creusez...
Et trouvez la foi.

Quand on est au bord du précipice,
Une arme braquée sur la tempe,
On doit trouver un moyen.
Lorsque les amis se font rares
Et qu'ils essaient de nous diviser,
On doit trouver un moyen.

Nous sommes descendus dans l'arène
Et nous n'obéirons pas,
Nous devons trouver un moyen.

Creusons...
Creusons...
Creusons...
Et trouvons la foi.

Quand on est laissé pour mort (Creusons)
Et qu'on voit rouge (Creusons),
On doit trouver un moyen.

Creusons...
Creusons...
Creusons...
Et trouvons la foi.

Nous ne les laisserons pas nous diviser (Creusons),
Jamais nous ne nous conformerons (Creusons),
Nous trouverons un moyen.

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La NASA réunit scientifiques et théologiens pour préparer le monde au contact extraterrestre

Il y a quelques mois, les plus éminents astronomes américains se sont réunis face au congrès pour lui faire savoir qu'il existe incontestablement une vie extraterrestre. Leur principal argument étant la taille de l'univers, soulignant qu'il y a des millions de milliards d'étoiles dont une sur cinq pourrait vraisemblablement abriter un environnement similaire à la Terre. Il est également important de garder à l'esprit qu'une planète n'a pas besoin de ressembler à la Terre pour y accueillir la vie. Vous pourrez en apprendre davantage à ce sujet ICI (en anglais).

Le nombre de mondes habitables dans notre galaxie est certainement de l'ordre de dizaines de milliards, au minimum, sans parler des lunes. Et celui des galaxies visibles, en dehors de la nôtre, est de cent milliards.

~ Seth Shostak
, astronome émérite de de l'Institut SETI, en Californie (source)

Cette fois, la NASA et la Bibliothèque du Congrès ont uni leurs efforts pour rassembler scientifiques, théologiens, philosophes et historiens du monde entier à l'occasion d'un colloque de deux jours afin de débattre de la manière de préparer le monde au contact extraterrestre qu'il s'agisse d'organismes microbiens ou d'êtres intelligents.

Nous examinons tous les scénarios possibles sur la découverte de la vie. Trouver des microbes est une chose. Découvrir de l'intelligence en est une autre. Et s'ils communiquent, c'en est encore une autre et puis cela dépend de ce qu'ils disent ! L'idée est de ne pas attendre le moment de la découverte mais de tenter de préparer le public aux implications qu'une telle révélation pourrait avoir. Je pense que la raison pour laquelle la NASA accorde son appui vient de l'activité récente dans le domaine de la recherche d'exoplanètes et des avancées de l'astrobiologie en général. Aujourd'hui, les gens considèrent qu'il est bien plus probable que nous allons trouver quelque chose — probablement des bactéries dans un premier temps et puis sans doute une forme d'intelligence par la suite. La force motrice derrière tout ceci est que, d'un point de vue scientifique, il semble plus que probable que nous découvrions la vie un jour.

~ Steven J. Dick, astronome, organisateur du colloque et ancien historien en chef de la NASA (source)

Voici ce qu'a ajouté, le Père Guy Consolmagno, nouveau président de la Fondation de l'observatoire du Vatican, faisant partie des théologiens présents :

Je crois [en l'existence d'êtres venus d'ailleurs] mais je n'ai aucune preuve. Je serais très enthousiaste et cela approfondirait et enrichirait ma compréhension de la religion d'une manière que je ne peux pas encore prévoir mais c'est justement pour cette raison que c'est si excitant. (source)

Il demande au public de en pas se montrer surpris lorsqu'on découvrira une vie extraterrestre parce que cela arrivera. Il a même ajouté que pour le cas il s'agirait d'êtres intelligents, 'il serait ravi de les baptiser. Le Vatican s'est montré très ouvert à l'idée d'une vie intelligente extraterrestre, une position qu'il a fait connaître depuis très longtemps.

La Terre n'est pas le centre de l'univers, elle n'est pas plate et il fort probable que la prochaine révélation qui induira un changement fondamental sera le fait que nous ne sommes pas seuls dans l'univers.

C'est très encourageant de voir le courant traditionnel se réunir pour discuter et se préparer à cette éventualité et réalité absolue tout comme un excellent tremplin pour accroître la sensibilisation à cet univers du secret — ces mondes au sein du nôtre qui s'occupent de projets dont la race humaine ignore tout.

L'autre probabilité est que la vie intelligente extraterrestre soit déjà parmi nous

Toutes les informations fournies ci-dessous ne sont sûrement pas nouvelles pour les fans de Collective Evolution qui visitent régulièrement notre site. Celle-ci est issue d'un précédent article que j'ai écrit cette année que j'ai cru qu'il serait pertinent de copier-coller ici à l'intention de nos nouveaux lecteurs. Vous trouverez davantage d'articles (en anglais) à propos des OVNIS et des extraterrestres dans notre rubrique exopolitique ICI.

Aux États-Unis seuls, au moins la moitié des Américains disent que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Cinquante pourcent de nos concitoyens croient déjà en l'existence d'une forme de vie sur d'autres planètes contre dix-sept pour cent qui pensent que non. Un quart de la population est persuadée que des visiteurs extraterrestres intelligents sont déjà venus sur Terre et le font depuis longtemps. (source)

Par exemple :

Oui, un vaisseau s'est écrasé et des corps ont été retrouvés. Nous ne sommes pas seuls dans l'univers, cela fait longtemps qu'ils viennent ici.

~ Dr Edgar Mitchell
, astronaute sur la mission Apollo 14, capitaine de l'armée de l'air et fondateur de l'institut des sciences noétiques (source) (source)

Diverses raisons expliquent pourquoi la question extraterrestre gagne en popularité. Les gens commencent à poser des questions sur le monde qui les entoure en ayant recours à la pensée critique et à l'investigation. Après avoir creusé le sujet, vos conclusions seront similaires à celles de la majorité, à savoir que nous ne sommes pas seuls et qu'on nous rend visite.

1. La taille de l'univers

Combien de fois regardez-vous le ciel la nuit en vous demandant le nombre d'étoiles, de planètes, de galaxies et plus encore qu'il peut y avoir ? L'espace constitue un grand pôle d'intérêt qui a toujours fasciné les scientifiques, les philosophes, les musiciens et pratiquement tout le monde. Qu'y a-t-il donc dans ces profondeurs intersidérales qui captive autant notre attention ? Songer à l'immensité de l'univers peut réellement remettre les choses en perspective.

Inventorier les étoiles dans l'univers revient à essayer de compter le nombre de grains de sable sur une plage. C'est impossible. Même si ces estimations varient d'un expert à l'autre, on s'accorde à dire qu'il existe au moins 100 à 200 milliards de galaxies dans notre univers. Réfléchissez-y un instant et maintenant ajoutez à cela des milliards d'étoiles par galaxie ! (source) Cela pourrait facilement se chiffrer en millions de millions pour ce que nous en savons.

Prenez par exemple la Voie lactée qui mesure 120.000 années-lumière de diamètre (c.à.d. le nombre d'années qu'il faudrait à la lumière pour la traverser d'une extrémité à l'autre) et contient près de 400 milliards d'étoiles. Là encore, on parle de milliards de galaxies contenant des milliards d'étoiles. (source)

Les scientifiques estiment qu'au moins 10 milliards de planètes habitables de la taille de la Terre existent dans la Voie lactée seule (qui n'est qu'une galaxie parmi des milliards d'autres) mais il est important de garder l'esprit ouvert quant aux types de condition et d'environnement dans lesquels une vie extraterrestre inconnue pourrait prospérer et qui n'ont pas forcément besoin d'être identiques à la Terre.

Compte tenu de notre estimation de la taille de l'univers ou multivers (quel que soit le terme que vous préférez), il y a fort à parier que nous ne soyons pas seuls.

2. Les donneurs d'alerte

Ces quelques dernières années ont vu une recrudescence de dénonciateurs sortis de l'ombre pour révéler des choses étonnantes. Certes, Bradley Manning, Edward Snowden et Julian Assange sont ceux qui ont le plus retenu l'attention mais, en réalité, ce sont des centaines de donneurs d'alerte qui se sont présentés, tous dotés de compétences et d'un curriculum confirmé. Ce n'est pas tant la surveillance de masse et la sécurité nationale qui choque les gens à l'échelle internationale, mais le fait que bon nombre de ces dénonciateurs affirment que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Ce ne serait pas si difficile à ignorer si ces personnes n'avaient pas un tel passif dans leurs domaines respectifs.

Le premier qui vient à l'esprit est Paul Hellyer, ancien ministre de la défense canadien, responsable de l'unification de la force aérienne, de l'armée et de la marine du Canada en une seule unité connue désormais sous le nom de Forces canadiennes. Le fait que quelqu'un tel que lui avec une telle expérience fasse publiquement de telles affirmations a vraiment captivés les esprits de beaucoup de monde.

Il y a plusieurs dizaines d'années, des visiteurs en provenance d'autres planètes nous ont mis en garde contre l'orientation que nous étions en train de prendre et nous ont proposé leur aide. Mais au lieu de cela, certains d'entre nous ont interprété ces visites comme une menace et ont décidé de tirer d'abord et poser des questions ensuite. Des sommes d'argent astronomiques ont été consacrées à ces projets soumis au secret défense dont le congrès et le Commandant en chef n'ont délibérément pas été tenus informés. (source)

Plus d'informations (en anglais) sur les projets secret défense ICI.

Dans une des affaires survenues pendant la guerre froide, en 1961, une formation de de 50 ovnis en provenance du sud de la Russie ont survolé l'Europe. Le Commandement suprême des forces alliées était très inquiet et prêt à déclencher l'alarme quand ils ont fait volte-face pour se diriger vers le Pôle Nord. Ils ont décidé de mener une enquête et ont investigué pendant trois ans avant de pouvoir affirmer avec une certitude absolue que depuis des milliers d'années, notre planète recevait les visites de quatre espèces différentes au moins, leur fréquence ayant augmenté au cours des deux dernières décennies surtout depuis que nous avons inventé la bombe atomique. (source)

Paul Hellyer n'est pas le seul à tenir des propos aussi extraordinaires. Une douzaine d'astronautes de la NASA au moins ont raconté la même chose. Comme le dit le Dr Edgar Mitchell, d'autres que lui ont aussi fait ce genre de déclarations. En voici quelques exemples (parmi tant d'autres).

De nombreux éléments démontrent que nous recevons des contacts, que des civilisations nous surveillent depuis très longtemps. Qu'ils ont une apparence étrange du point de vue nos conventions matérialistes occidentales. que ces visiteurs ont recours aux technologies de la conscience, qu'ils utilisent des tores et des disques magnétiques en co-rotation qui semblent être le dénominateur commun du phénomène OVNI. (source)

~ Dr Brian O'Leary
, ancien astronaute de la NASA et professeur de physique à l'université de Princeton

À mon avis, je pense qu'ils ont eu peur d'affoler le public et ont donc décidé de mentir à ce sujet. Et je crois aussi qu'ils ont été obligés de trouver un autre mensonge pour couvrir le premier et maintenant ils ne savent plus comment s'en sortir. Il va être tellement gênant pour eux d'admettre que toutes administrations ont menti, tellement embarrassant de se dépêtrer de cette situation. Nombre de vaisseaux extraterrestres patrouillent notre monde.  (source)

~  Gordon Cooper
, ancien astronaute de la NASA, ingénieur en aéronautique, pilote d'essai et également l'un des sept astronautes originaux du projet Mercure, premier vol spatial habité des États-Unis.

La liste est interminable, la dernière déclaration d'un astronaute de la NASA à propos des ovnis étant celle de Leroy Chiao, commandant de la station spatiale internationale (SSI) en 2005 que vous pourrez consulter (en anglais) ICI.

Voici également une vidéo (en anglais) de John Podesta, ancien conseiller de Barack Obama, favorable aux divulgations concernant les ovnis.

De toutes les déclarations à propos des ovnis, les plus étonnantes viennent de personnes ayant occupé des postes en haut lieu. Des personnes en mesure  « d'être au courant » dans l’éventualité de rencontres extraterrestres.

En coulisses, les haut-gradés de l'armée de l'air prennent la question des ovnis très au sérieux. Mais le secret officiel et la ridiculisation font que beaucoup de citoyens ont été amenés à croire que les objets volants non identifiés seraient une absurdité.

~  Roscoe Hillenkoetter
, ancien chef de la CIA, 1960 (source)

Il existe une sérieuse probabilité que nous recevions et ayons reçu, depuis de nombreuses années, la visite de peuples venus de l'espace, d'autres civilisations. Qui sont-ils, d'où viennent-ils et que veulent-ils, tout cela devrait faire l'objet d'investigations scientifiques rigoureuses et non livré en pâture aux torchons que sont les tabloïdes. (source)

~ Lord Hill-Norton, ancien chef d'état-major de la Défense, amiral décoré de la Royal Navy, président du conseil militaire de l'OTAN

Tout est en train d'être investigué à la fois par les États-Unis et l'Espagne ainsi que le reste du monde. Toutes les nations collaborent à cette enquête sur le phénomène OVNI par un échange de données internationales.

~ Général Carlos Castro Cavero
(1979). Citation extraite de UFOs and the National Security State (Ovnis et sécurité nationale) de Richard Dolan

La liste des donneurs d'alerte militaires est énorme, on y trouve des centaines et des centaines de déclarations. Cliquez ICI pour visionner (en anglais) la conférence de presse au National Press Club à propos d'ovnis désactivant les armes nucléaires. Vous pouvez aussi chercher au Dr Steven Greer et son projet de divulgation.

Le nombre de citations d'individus de tous horizons est époustouflant. Je pourrais remplir des pages et des pages aussi je préfère m'arrêter là, je pense que vous voyez où je veux en venir. Ce que racontent ces divulgateurs et ces personnages au curriculum impressionnant constitue la transition parfaite pour aborder le point suivant, à savoir la raison pour laquelle pratiquement tout le monde sait que nous ne sommes pas seuls dans l'univers.

Il y a — il doit forcément y avoir un autre moyen, qu'il s'agisse de trous de ver ou de déformation spatiale, pour générer de l'énergie à partir du vide et le fait qu'ils sont là démontre qu'ils ont trouvé ce moyen. (source)

~ Dr Jack Kasher
, professeur émérite de physique de l'université du Nebraska

Dans ce clip (en anglais), on dirait qu'il (Dr Jack Kasher) fait référence à l'énergie libre.

Ce truc est tellement ultra-secret [...] qu'il est tout bonnement impossible de trouver quoi que ce soit là-dessus. J'ignore qui contrôle ce que l'on a besoin de savoir parce que, honnêtement, la virulence avec laquelle il m'a été répondu que ce n'était pas mes affaire que j'ai bien compris le message. Cela fait des années que je m'intéresse à cette question et je sais que tout ce dont dispose l'armée de l'air à ce sujet restera ultra-confidentiel.

~  Sénateur Barry Goldwater
, président de la commission des services de renseignements du Sénat (source)

3. Les preuves

Au cours de ces dernières années, nombre de gouvernements ont reconnu allouer des ressources à des programmes d'étude du phénomène OVNI. Par exemple, au Canada, la GRC, le ministère des transports et le ministère de la défense ont récemment admis excercer une surveillance les ovnis et les soumettre à investigation. (source) Ils font cela depuis des années et ont déjà compilé des milliers et des milliers de documents à ce sujet dont la plupart ont depuis fait l'objet d'une publication officielle.

Voici  (en anglais) la dernière série de dossiers sur les ovnis parus au Royaume Uni.

Dans ces documents publiés la NSA, on peut voir ce qui est enregistré lorsqu'un ovni est détecté par un radar. En voici un exemple ICI. Et , un rapport (en anglais) de quatre pages de l'agence du renseignement de la défense américaine (DIA) et de la NSA donnant les détails d'une rencontre :

Dès que le F4 fut à une distance d'environ 25 milles nautiques, ses instruments de navigation et de communication devinrent inopérants. Quand il s'éloigna de l'objet et ne représenta apparemment plus une menace pour lui, l'appareil recouvra le contrôle de ses instruments. Un autre objet très lumineux sorti de l'original, se dirigeant droit sur le F4.

Plus d'infos sur le repérage radar des ovnis ICI (en anglais).

Et (en anglais), une dépêche Wikileaks décrivant comment certains politiciens savent déjà que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Et pour plus d'infos, c'est PAR ICI (en anglais).

Là encore, la liste est interminable et des milliers de documents concernant les ovnis sont désormais accessibles au public. Si vous souhaitez un résumé d'encore plus de dossiers déclassifiés, il existe une vidéo réalisée par Richard Dolan, un spécialiste de la question qui vous en fournira un en 10 minutes. Cliquez ICI pour la visionner et jauger le type d'informations qui y figurent.

4. L'attention des grands médias

Les médias de tout poil en parlent, la plupart des films qui sortent ces jours-ci ont quelque chose en rapport avec l'espace ou une forme d'intelligence extraterrestre. Nous sommes assaillis par ce thème depuis un petit bout de temps maintenant et il n'est guère difficile de comprendre pourquoi il préoccupe beaucoup d'entre nous.

Le dernier coup médiatique en date sur la question extraterrestre fut après l'intervention de certains scientifiques devant le comité des sciences, de l'espace et de la technologie de la chambre. Dan Werthimer du centre de recherche du SETI de l'université de Berkeley, en Californie, a récemment demandé une augmentation du budget alloué à la recherche de vie extraterrestre depuis qu'il est « pratiquement certain à 100% » que nous ne sommes pas seuls. (source)

Au cours de l'année 2013, cette même commission a tenu une audience sur les découvertes d'exoplanètes, mais la plus mémorable concernant les ovnis/extraterrestres fut celle tenue au National Press Club. Lors de cet événement, des centaines de chercheurs, militants et témoins politiques/institutionnels/militaires représentants de dix pays sont venus témoigner devant six anciens membres du congrès des États-Unis des manifestations et d'indices dénotant une présence extraterrestre et concernant la race humaine.

Mike Gravel, ancien sénateur démocrate de l'Alaska et candidat à la présidence en 2008, a déclaré qu'une « influence extraterrestre est en train d'explorer notre planète. Quelque chose nous surveille et le fait très précautionneusement. » (source)

En sus de ces événements, les ovnis sont un thème qui revient souvent dans les journaux télévisés. Malheureusement, la plupart des médias grand public y trouvent prétexte à ridiculiser plutôt qu'à investiguer sérieusement.

Cliquez ICI pour voir (en anglais) la conférence des donneurs d'alerte militaires (aux antécédents vérifiés) au National Press Club à propos d'ovnis désactivant les armes nuclaires.

Et , un clip (en anglais) traitant du même sujet sur CBC news.

5. Expériences personnelles et enregistrements vidéo

Des millions de personnes déclarent avoir eu des contacts avec des êtres venus d'ailleurs. Ce qui a beaucoup contribué à accroître l'intérêt sur la question dans le monde entier. Il semble y avoir chez chacun d'entre nous une fascination naturelle pour l'inconnu surtout quand il s'agit de l'espace. Ce qui doit être dans la nature humaine.

Les neurosciences sont désormais en mesure d'expliquer ce qui se produit dans l'organisme lorsque nous méditons, mais c'est une chose que nous savions être bénéfique bien avant la science. En est-il de même pour la vie extraterrestre ? S'agit-il de quelque chose que nous percevons en notre for intérieur et pour lequel nous n'avons pas besoin de preuves (même si ces preuves existent) ?

Outre les milliers de vidéos disponibles sur YouTube, il y a cet enregistrement fascinant de source officielle sur les ovnis que vous pourrez visionner ICI, filmé par des scientifiques norvégiens depuis leur observatoire.

, un film de la mission de la navette Discovery de la NASA en 1991, un des meilleurs enregistrements officiels sur les ovnis disponibles à ce jour.

Et ICI encore, une vidéo qui a fait la une des journaux à sa sortie en provenance directe de l'armée de l'air mexicaine. Faites une recherche rapide sur les ovnis sur YouTube et vous y verrez beaucoup de canulars mais également des enregistrements authentiques d'objets volants inconnus.

Avant de conclure

Il y a quelques années, on se demandait si les ovnis étaient réels. Aujourd'hui, nous avons trouvé la réponse et la présence d'objets volants non identifiés effectuant des manœuvres défiant nos lois physiques est très bien documentée. La question est plutôt devenue « S'agit-il de vaisseaux spatiaux extraterrestres ? ».

Pour ma part, il n'y a rien à craindre, ils sont là depuis longtemps. Ils sont au courant de notre existence depuis bien plus longtemps que nous de la leur. Comme on l'a spéculé à propos de nos anciennes civilisations sur le bref passé de la Terre, peut-être un jour interagiront-ils de nouveau avec l'humanité. J'imagine qu'on verra bien.

Peut-être certaines factions sont également préoccupées par notre planète et viennent ici pour renforcer davantage notre sentiment que nous devons changer notre manière de faire et nous le découvrirons assez vite.

Je crois sincèrement qu'une bonne partie de ces ovnis sont d'origine extraterrestre. Je crois également que bon nombre de ces vaisseaux sont « les nôtres ».

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le Lanceur d'étoiles

L'histoire, ci-dessous, est issue d'un essai éponyme de 16 pages de l'anthropologue américain Loren Eiseley (1907-1977) figurant dans un ouvrage paru en 1969, intitulé The Unexpected Universe (l'Univers inattendu). Le message est que même si nul individu ne saurait sauver le monde à lui tout seul, il peut néanmoins, par sa compassion et de petits gestes simples, contribuer à changer la vie entière d'autres êtres vivants.

Depuis le milieu des années 80, cette parabole a été maintes fois reprise et adaptée dans des discours de motivation et sur Internet, souvent réappropriée  avec des personnages différents mais toujours dans le même esprit. La dernière en date serait un conte pour enfant intitulé "Sara and The Starfish" (Sara et l'étoile de mer) publié en 2006.

Autrefois, sur l'ancienne Terre, un enfant humain se promenait sur une plage. Il venait d'y avoir une tempête et des étoiles de mer gisaient éparses sur le sable. Le petit garçon savaient qu'elles allaient mourir aussi entreprit-il de les rejeter à la mer. Mais chaque fois qu'il en lançait une, une autre venait s'échouer sur le rivage. Un vieux Terrien se trouva à passer et voyant ce que faisait l'enfant, l'interpella : « Que fais-tu donc mon garçon ? »
« Je sauve les étoiles de mer ! » lui dit ce dernier.
« Mais ça ne sert à rien, petit ! Chaque fois que tu en sauves une, une autre revient — souvent la même d'ailleurs. Tu ne peux pas les sauver toutes alors à quoi bon essayer ? Qu'est-ce que cela peut bien faire de toute manière ? » rétorqua le vieillard.
Une étoile dans la main, l'enfant réfléchit un instant avant de répondre : « Et bien, pour celle-ci, c'est important ».
Et il la rejeta à la mer qui lui tendait les bras.

The Star Thrower, Loren Eiseley

Sources

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Le gouvernement de l'ombre subit, en ce moment même, des attaques majeures

On nous a promis que des « gentils » s'activaient présentement à démanteler la cabale — le gouvernement de l'ombre auquel six anciens présidents ont même fait référence — mais est-ce bien vrai ? Voici quelques pièces du puzzle suggérant que ledit gouvernement de l'ombre essuie des déboires face à ses opposants.

La divulgation du Marble Framework

La troisième diffusion Vault 7 de Wikileaks1 laisse à penser que les « gentils » viennent de remporter un coup majeur dans la partie d'échecs qui les oppose à l’État profond. En substance, cette publication révèle que la CIA a mis en place des programmes anti-criminalistiques (pour couvrir ses arrières). Voici les 676 dossiers de code source du programme anti-criminalistique baptisé Marble Framework (cadre de marbre) de la CIA servant à empêcher les enquêteurs et sociétés d'antivirus d'attribuer tout virus, troyen et intrusion informatique à l'organisation gouvernementale mais surtout, cela indique qu'ils peuvent faire passer leur propre piratage pour des « dumps » (listages de mémoire)  de renseignement comme faire croire que la Russie est responsable de tout ce qui se passe aux États-Unis.

Les Réserve bientôt sur la sellette

Il y a tout juste quelques jours, Jason Chaffetz a choqué tout le monde en déclarant que le panel interne de réforme gouvernementale allait procéder à l'audit de la réserve fédérale après qu'une législation ait été adoptée, permettant à leur organisme de surveillance d'examiner en détail les décisions de politique monétaire de cette dernière. Une motion à laquelle les banques centrales s'opposent farouchement et qui a été entérinée au bout d'à peine trente minutes de débat. Leur décision était prise, le moment était venu de torpiller ces imbéciles.

D'autres projets de loi proposant d'auditer la Réserve avaient été précédemment descendus en flèche, mais le président Trump a manifesté son intérêt de poursuivre celui-ci. Espérons qu'il aille vraiment jusqu'au bout. Un audit serait le point de départ de son abolissement en ce qu'il nous fournirait suffisamment de preuves pour y mettre définitivement un terme.

La vérité concernant les vaccins est sur le point d'éclater

Del Bigtree, producteur du film Vaxxed2 affirme que le Dr William Thompson, sonneur d'alerte du CDC, faisait l'objet d'une investigation. Lorsque, par le passé, 'il avait posé la question au comité de surveillance chargé de l'enquête sur ses allégations comme quoi le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) provoquerait l'autisme, on l'avait regardé avec des yeux vides. Il rapporte maintenant que chaque politicien qu'il approche est parfaitement au courant de qui est Thompson et de l'enquête en cours.

La politique de la guerre en Syrie a été modifiée

Il y a quelque semaines, à l'issue d'un déplacement en Syrie dans le plus grand secret afin de voir par elle-même ce qu'il s'y passait réellement, la députée Tulsi Gabbard (Parti Démocrate - Hawaï) exhortait notre gouvernement à cesser de financer les terroristes. Les États-Unis ont également reconnu que le QG d'ISIS qu'ils venaient de faire sauter abritait en fait le foyer d'une famille innocente et Assange déclare que la CIA a créé ISIS. Sans doute est-ce la raison pour laquelle la politique de la guerre en Syrie connait actuellement un changement brutal et soudain.

Quelque chose en rapport avec le Pizzagate se profile à l'horizon

Après un revirement abrupt à propos du Pizzagate, Alex Jones a présenté officiellement des excuses. Ce que nous devrions voir comme l'indice que quelque chose se prépare. Des géants médiatiques comme le magazine Money et NPR ont même relevé ce changement brutal d'opinion sans expliquer comment Jones pouvait un instant évoquer si effrontément le problème de la pédophilie et agir ensuite comme s'il n'avait jamais existé.

En outre, cette nouvelle tombe quelques semaines à peine après que Trump ait signé le décret présidentiel sur l'application de la loi fédérale en rapport avec les organisations criminelles transnationales et la prévention du trafic international.

Maintenant John Podesta tente d'obtenir l'immunité s'il doit témoigner contre Hillary et les autres affaires de pédophilie auxquelles il a été associé. J'ignore qui va venir pleurer auprès des juges. Ce pourrait être Podesta ou quelqu'un d'autre qui chercherait à couvrir ses propres arrières ou bien quelqu'un prêt à vendre la poule aux œufs d'or. Ce qui pourrait bien marquer le début de la fin des réseaux pédophiles internationaux aux États-Unis et au Royaume Uni.

À tout le moins, nous vivons une période fascinante. Espérons que les « gentils » vont gagner et qu'avec un petit coup de main de notre part pour relayer le message, les tentative de la cabale pour contrôler l'information soient au moins contrecarrées.

Notes et références

  1. ^ Vault 7 est une série de documents que WikiLeaks a commencé à publier le 7 mars 2017, qui détaille des activités de la CIA dans le domaine de la surveillance électronique et de la cyber-guerre.

    La première publication, nommée Year Zero, est formée de 8 761 documents, supposément issus du Center for Cyber Intelligence. Les fichiers, datés de 2013 à 2016, comportent des détails sur les fonctionnalités des logiciels de l’agence, telles que la possibilité de compromettre des télévisions connectées, des navigateurs web (y compris Firefox, Google Chrome, et Microsoft Edge), et les systèmes d’exploitation de la plupart des smartphones (y compris iOS d’Apple et Android de Google), ainsi que d’autres systèmes d’exploitation tels que Microsoft Windows, macOS et Linux.

    Par la suite, WikiLeaks publia régulièrement de nouveaux documents traitant d'une méthode ou d'un outil en particulier. Ainsi, Dark Matter, parue le 23 mars 2017, révèle comment la CIA a pu pirater des produits Apple. Le 31 mars, Marble Framework indique les outils qu'utilise l'Agence pour masquer et brouiller les pistes après une attaque informatique. Grasshopper Framework, publié le 5 avril, apprend que la CIA utilise une « trousse à outils » modulaire pour infecter des ordinateurs sous Microsoft Windows. (source)
  2. ^ Ce film, qui remet la sûreté  des vaccins en question, devait être projeté le 9 février au Parlement européen. «Vaxxed, from Cover-Up to Catastrophe » entendait faire le point sur une controverse désormais connue du public Américain: la falsification de données par le Center for Disease Control, instance médicale suprême aux Etats-Unis. Le film "Waxxed" montre d'une façon claire le lien entre autisme et vaccination. (source)

Texte original de CHRISTINA SARICH traduit de l'anglais par EY@EL
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Tueuses en série

Surgit, impromp-tue,
Une impé-tueuse
Tumul-tueuse,
Revê-tue
D'une somp-tueuse
Enveloppe d'illusion onc-tueuse,
À l'odeur volup-tueuse,
Résidu d'une méditation infruc-tueuse
Où je me suis éver-tuée
Á me laisser égarer sur la voie tor-tueuse
D'une pensée délic-tueuse,
Non pas inces-tueuse
Mais assurément défec-tueuse.
Trop ver-tueuse
Et respec-tueuse
(De la liberté d'être sans doute)
Et suffisamment présomp-tueuse,
Je m'imagine perpé-tuer
Ainsi la fas-tueuse,
Majes-tueuse
Illusion d'apprivoiser une affec-tueuse
(Chimère).
Finalement, la voix s'est tue :
Tant d'amour l'a tuée.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ils la croyaient folle : un médecin extrait une puce RFID du corps d'une victime d'exploitation sexuelle

« On m'a implanté un mouchard » pouvait-on lire sur le bout de papier énigmatique griffonné par une femme trouvé par un interne en fouillant cette dernière aux urgences.

Elle affirmait qu'on lui avait implanté une espèce de localisateur GPS — ce qui n'avait rien d'impossible en soi mais semblait assez inhabituel.

Le Dr A., qui a préféré conservé l'anonymat pour des raisons de sécurité, avait levé les yeux au ciel, persuadé, comme à l'ordinaire, qu'une telle note était un indice sûr de maladie mentale pour laquelle il faudrait avoir recours à un psychiatre.

Mais cette femme semblait lucide et saine d'esprit. Pas du tout paranoïaque ni délirante.

Et elle avait une trace d'incision.

On lui fit donc passer une radio. Le personnel médical se réunit pour observer les résultats et eut le souffle coupé. Ils n'en revenaient pas car même s'ils n'avaient pas trouvé de localisateur GPS, « elle avait un petit objet métallique un peu plus grand qu'un grain de riz implanté dans le flanc droit » rapporte le Dr. A. à Dan Gorenstein du site Makeplace. « Mais c'était là sans équivoque ; elle avait un mouchard sur elle. Et personne n'a ouvert la bouche pendant au moins cinq secondes — ce qui dans une salle d'urgences en pleine effervescence veut tout dire. »

« C'était une petite capsule de verre avec ce qui ressemblait à un minuscule circuit électronique à l'intérieur » raconte le jeune interne de 28 ans.

Après avoir décelé la présence de l'objet signalé par la jeune femme âgée d'une vingtaine d'années, les médecins passèrent vite du choc à l'inquiétude pour sa vie et la raison pour laquelle elle leur avait remis ce bout de papier bizarre.

« C'était une puce RFID. On les utilise sur les chats et les chiens et là, quelqu'un l'avait marquée comme un animal domestique, comme si elle appartenait à quelqu'un. »

En fait, c'est exactement comme cela que la jeune femme sans nom avait été traitée par son compagnon — comme un bien personnel dont il vendait les faveurs sexuelles pour en empocher les bénéfices qu'elle ramenait à la maison.

Une autre de ces innombrables victimes du trafic d'êtres humains — un problème colossal qui affecte les quatre coins de la planète dont les États-Unis — là où exerce le Dr A. dans un hôpital d'une « grande ville américaine » fait discrètement remarquer Marketplace.

Le fait que l'esclavage moderne existe bel et bien et soit malheureusement en plein essor, même en Amérique, risque d'ébranler les masses somnambules — après tout, dans les écoles on couvre bien à juste titre et en totalité l'esclavagisme pratiqué dans cette nation avant la guerre de Sécession. Mais le trafic et l'exploitation des personnes n'est qu'une itération moderne d'une pratique néfaste.

« En termes simple », explique Katherine Chon, directrice de l'Office nouvellement créé de la traite des personnes au ministère américain de la santé et des services aux personnes à Goldstein, « on parle de trafic d'êtres humains dès l'instant où une personne en exploite une autre pour réaliser des profits. »

Le sexe n'est pas la seule motivation de ceux qui achètent d'autres personnes — le trafic humain permet malheureusement à certains secteurs de recruter de la main d’œuvre pour le travail forcé et cela va des tâches subalternes répétitives dans les manufactures au service domestique.

Sous menace de violences (ou pire), les victimes sont souvent soumises à d'horribles traumatismes et ont du mal voire sont dans l'incapacité d'en parler à autrui pour se faire aider.

C'est là que le Dr. A. et son équipe médicale peuvent intervenir — car si les accusations de trafic sont généralement traitées par les forces de l'ordre, un personnel soignant attentif est susceptible de note des signes psychologiques ou physiques qui pourraient échapper à la police. De plus, pouvoir passer même un cours instant en consultation privée avec un médecin ou une infirmière peut fournir aux victimes une occasion en or de parler.

Toutefois, même la meilleure formation ne peut empêcher la majorité des victimes de traite des personnes d'interagir normalement avec le public ignorant. Méfiants, les responsables de ces trafics ont recours à des tas d'astuces pour ne pas se faire prendre y compris, apparemment, l'implantation de mouchards électroniques.

« Je vous assure que j'ai posé mes mains, examiné et parlé à plus de victimes de trafic humain que j'en ai conscience » a confié à Goldstein Wendy Macias, médecin urgentiste dans un grand hôpital du Massachusetts.

Avec toutes ces victimes passant inaperçues, le cas de cette femme avec un mouchard devrait s'avérer « si déconcertant » qu'il pourrait alerter tout le monde dans le secteur de la santé, explique le Dr Dale Carrison du centre médical universitaire de Las Vegas.

« Pour moi, ce fut un grand sursaut de conscience, le fait que nous ayons atteint un nouveau seuil », dit-il. « Et il faut que je passe la consigne à tous mes collègues pour ne pas laisser passer ça. »

Les puces RFID ont longtemps relevé du domaine de la théorie des instruments potentiels d'un état totalitaire — fonctionnant surtout comme des code-barres pour suivre les gens à la trace. Ces dispositifs sont tellement litigieux qu'en fait, un législateur du Nevada a présenté un projet de loi, le mois dernier, pour interdire l'implantation obligatoire de puces RFID sur des êtres humains — les enfreignants encourant une peine appliquée aux délits graves.

Que cette dystopie de science-fiction soit devenue réalité après examen aux rayons X a donné des frissons dans le dos à la communauté médicale réputée pour son scepticisme.

Comme le fait remarquer le Dr Carrison, « On voit tant de films de science-fiction où ils implantent un dispositif sur une personne. Et devinez quoi ? C'est bien réel. C'est arrivé. »

Texte original de CLAIRE BERNISH traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment accéder au potentiel créatif de notre esprit

Nous avons tous entendu dire que nous autres, les humains, n'exploitions pas notre cerveau au maximum de ses capacités au quotidien mais uniquement une partie infime. Pourtant, nous pourrions ainsi adjoindre à nos personnalités son immense force créative. D'où la question : comment accéder à ce potentiel ?

Prisonniers du mental

La puissance créatrice de notre esprit n'est accessible que dans l'actuel moment, ici et maintenant. Pour vivre à fond, être présents dans nos vies et avoir accès à ce potentiel, nous devons vivre dans le présent et y concentrer toutes nos énergies. Le bonheur et le plaisir ne s'éprouvent qu'aujourd'hui, dans l'instant.

Quand nous errons dans les méandres du passé ou de l'avenir, les opportunités qui s'offrent actuellement à nous se ferment et nous ne sommes pas en mesure d'accéder à cette puissance créatrice, nous retrouvant de fait prisonniers de notre mental.

Qui dit prisonniers du mental, dit soit enchainés à notre passé, soit sous l'emprise d'un avenir fictif. Et quand la majeure partie du temps nos pensées sont axées sur hier ou demain, à tous les coups, nous serons incapables de prendre les mesures qui s'imposent lorsque l'occasion se présentera aujourd'hui.

Le plus souvent, notre esprit est enfermé dans les geôles d'événements du passé dont l'issue n'a pas été heureuse pour nous. Nos pensées tournent autour en boucle parce que nous aimerions en changer le cours ou parce que nous redoutons ce que l'on pourrait penser de nous en raison d'un comportement inapproprié à un certain moment de notre existence.

Un autre exemple de la manière dont l'esprit nous emprisonne est lorsqu'il nous laisse miroiter un avenir fictif ou nous projette une vision de l'état idyllique souhaité. À cet effet, nous mobilisons toutes nos énergies pour que ces images deviennent réalité et tendons à laisser filer sans les voir les opportunités qui se présentent à nous en cet instant.

Il y a également ce souci constant de ce qui va nous arriver. Le futur nous inquiète ou plus encore, nous effraie, et notre mental ne cesse d'élaborer des scénarios aux conséquences désastreuses pour nous dans lesquels nous perdons notre emploi, tombons malade ou bien notre compagne (ou compagnon) nous quitte, etc...

Une dimension caractéristique de cet emprisonnement du mental est qu'il tend à refouler l'instant présent et même à y être carrément hostile. Souvent nous nous disons que les choses ne devraient pas se passer ainsi, que nous devrions être ailleurs, dans un contexte bien meilleur. « Pourquoi m'arrive-t-il toujours ce genre de trucs en permanence ? » Notre mental est en conflit permanent avec le présent et c'est par ce biais qu'il nous retient prisonniers.

Enchainés à ce dernier, le contrôle de nos vies nous échappe, nous nous laissons entrainer à la dérive des illusions qu'il génèrent et qui bien souvent nous empêche d'agir au présent.

Accéder à la puissance créatrice du mental

Examinons maintenant quelques méthodes susceptibles de nous permettre d'accéder à cette puissance créatrice de notre esprit et dans un même temps nous libérer de ses chaînes.

Nous devons dépasser le passé. Personne n'a jamais pu le changer et toute l'énergie que nous déployons à le ressasser est à perte. Canalisons-la plutôt sur ce moment, en étant attentif et conscient de ce que nous vivons actuellement.

Ne craignez pas l'avenir parce qu'il n'est pas réel, il ne s'agit que d'une projection de l’esprit. Seul l'instant présent existe. Notre futur sera à son image.

Il n'y a que par nos actions présentes que nous pourrons réaliser nos projets. Il n'y a que maintenant où nous sommes en mesure d'affecter l'avenir. Prenons garde, toutefois, à ne pas sacrifier les opportunités actuelles sur l'autel d'un futur hypothétique ou d'une vision idéalisée. En étant bien ancrés et à mesure de jouir du présent, nous n'aurons aucun problème à l'avenir  parce qu'il n'est finalement qu'un moment présent.

Acceptons l'instant tel qu'il est sans résistance. Ne le percevons pas comme un ennemi et n’émettons aucun jugement.  Baissons les armes et contentons-nous d'être présents ici et maintenant. Portez votre attention et votre conscience sur ce qui se déroule sous vos yeux aujourd'hui.

Texte original de FRANK M. WANDERER traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Du sang sur les mains

Manosangre

Il n'existe alentours
Aucune terre sans dieu,
Fruit du travail
De la nature.

Paroles enveloppées de silence,
Tues dans l'éternité,
Rongées au coeur du temps
Et se mourant dans l'obscurité.

Il y a du sang sur les pierres
Que la mer effacera.

Nous répandons la souffrance
Aux pieds de tous,
Détruisant sans le savoir
Cet avenir qui est nôtre,
Vestiges de notre humanité.

Il y a du sang sur les pierres
Que la mer effacera.

Texte original de TOMÁS BATISTA traduit de l'espagnol par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Tomás Batista

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La marijuana contient de « l'ADN extraterrestre » de provenance extérieure à notre système solaire. Des experts pensent que c'est également le cas pour les humains.

Un article qui, je l'avoue, a suscité en moi pas mal de questionnements quant à la quantité de travail que je fournis gratuitement (la pub est imposée par la plateforme, je ne touche pas un centime dessus) en me demandant, d'une part, si mes efforts valaient tant la peine étant donné que, visiblement, la majorité des gens ne feraient que survoler l'information et ne la partageraient que pour réhausser leur image et satisfaire leur ego. Et par ailleurs, cela m'a également amenée à poser un regard sans complaisance sur mes propres habitudes de surf et de constater que, bien trop souvent, je retweete moi-même des articles sans avoir pris la peine, faute de temps, de les lire entièrement mais parce que le titre et les extraits parcourus véhiculent des informations qui me semblent importantes. À ma décharge (ego ego), je dirais tout de même que j'agis surtout par pur enthousiasme et que je sauvegarde toujours ces articles pour une lecture ultérieure voire une traduction sur ce blog. Rassurez-moi : honnêtement, vous lisez vraiment mes billets ou vous ne faites que passer pour alimenter le compteur de visites ?

Ey@el

Si certains titres visent à appâter les lecteurs sur des sujets bien moins passionnants qu'ils ne le suggèrent, il y a également le cas où certains contenus sont zappés par la majorité mais dont les intitulés seuls suffisent à susciter une tempête de commentaires et de partages sur les réseaux sociaux. Aimer, partager et donner son opinion sur des articles sans jamais les lire peut sembler étrange mais dans notre société toujours pressée, conditionnée par la surabondance d'informations, on peut difficilement reprocher aux gens de supposer que les manchettes servent à résumer les contenus. Ce qui n'est tout simplement pas le cas.

NPR ont joué de cette controverse en partageant un article sur leur page Facebook demandant "Pourquoi l'Amérique ne lit-elle plus ?" Il n'y avait, bien sûr, AUCUN article parce que le but de cette blague passive et agressive était de voir si leurs abonnés allaient réagir en donnant leur opinion sans cliquer sur le lien. Et exactement comme ils s'y attendaient, ce fut bien le cas.

Quand un titre est détaillé comme « La marijuana contient de "l'ADN" extraterrestre de provenance extérieure à notre système solaire confirme la NASA », il semble que les gens soient prompts à partager sans lire, engendrant le chaos sur les médias sociaux à mesure qu'ils réagissent sur l'ADN extraterrestre découvert dans la marijuana, s'en tenant apparemment à la présomption que si la NASA le confirme, c'est tout ce qu'il y a à savoir. Inutile d'en lire davantage pour connaître la « vérité ».

Il ne s'agit pas non plus d'une opinion. Des informaticiens de l'université Columbia et l'institut national de recherche en informatique et en automatique en France (INRIA) ont analysé une série de données de partage de plus de 2,8 millions d'articles de journaux en ligne sur Twitter et ont découvert que près de 59% des liens échangés sur la plateforme sociale n'étaient jamais cliqués par les abonnés du compte émetteur !

« Les gens sont plus disposés à partager un article qu'à le lire » explique Arnaud Legout, co-auteur de cette étude. « C'est typique de la consommation de l'information aujourd'hui où l'on se forge une opinion à partir d'un résumé ou d'un résumé de résumés sans faire l'effort de creuser. »

Mais pourquoi a-t-on plus à cœur de partager plutôt que d'absorber l'information en soi ? Selon les recherches du groupe d'analyse de la clientèle du New York Times, la majorité des personnes interrogées dans le sondage auraient confié que le partage serait un moyen de créer et consolider une certaine image d'elles-mêmes. Prenons l'exemple d'un article qui s'intitulerait "Pourquoi faut-il cesser d'utiliser les produits d'entretien du commerce et essayer les huiles essentielles à la place". Certains vont sans doute partager cet article sans le lire, juste pour montrer aux autres qu'ils sont contre les substances chimiques artificielles agressives. Il en va de même pour la politique. Il peut y avoir un article démontant Donald Trump. Le partager révélerait l'aversion du partageur pour ce président ou sans doute pour l'ensemble de son parti politique.

« J'essaie de ne partager que des informations qui confortent l'image que j'aimerais donner à savoir d'une personne attentive, réfléchie, gentille, intéressée et passionnée par certaines choses » explique un participant à l'étude.

Même si les réseaux sociaux présentent bien des avantages louables, il est à craindre que le partage sur ces plateformes ne serve qu'à renforcer nos propres croyances. Les algorithmes en sont un parfait exemple en ce qu'ils font en sorte que l'information que vous voyez soit basée sur ce que vous avez déjà aimé et non sur l'ensemble de la conversation sur un sujet donné.

Certes, le titre choisi pour cet article et l'information qu'il contient n'ont rien à voir mais constitue un bon moyen de reconnaître l'opposition entre le désir de partager et mettre en valeur une image de soi et le fait de s'informer pour ensuite partager dans l'espoir que chacun fasse de même.

Il y a quelques années, Chandra Wickramasinghe, directeur du centre d'astrobiologie de l'université de Buckingham au Royaume-Uni a publié un article sur leur présumée découverte pour la première fois attestée de vie extraterrestre dans un corps céleste.

À l'époque, il expliquait comment au Huffington Post, en 1962 :

Hoyle et moi avons lancé la théorie des grains de carbone dans l'espace supplantant celle des particules de glace. Ce qui, dès le départ, essuya le refus farouche de la communauté astronomique, mais avec l'avènement de la spectroscopie, l'ancienne théorie a laissé place à celle de la poussière de carbone. Au fil des ans, après pas mal d'ajustements des modèles, nous sommes arrivés à la conclusion que la matière analogue à la bio-matière concordait avec toutes les données dont nous disposions en astronomie. Nous avons envisagé la possibilité que la microbiologie puisse avoir un caractère universel et aucune observation astronomique ni aucune nouvelle information dans le domaine biologique n'ont fourni la preuve du contraire. Il est certain que pour l'avancée de la science, se borner à ne soutenir que les concepts jugés orthodoxes par des subventions ou des opportunités de publication équivaudra à un retour au Moyen-Âge.

L'astronome anglais Sir Fred Hoyle et lui sont considérés comme étant les co-concepteurs de la théorie de la panspermie. Dans un autre article co-écrit par Wickramasinghe en 2012, intitulé "L'origine non-terrestre de la vie : un changement de paradigme de la recherche transformationnelle", il souligne le fait que « depuis près de cinq décennies, l'accumulation des preuves en faveur de l'origine non-terrestre de la vie et la panspermie n'a pas été correctement évaluée. Nous sommes désormais parvenus à un stade exigeant que les biologistes s'intéressent sérieusement à la possibilité d'un changement de paradigme transformationnel au sujet de l'origine de la vie qui pourrait avoir de profondes répercussions dans bien des domaines. » (source)

Intéressant, n'est-ce pas ? En effet, comme l'a fait remarquer le journaliste écrivain écossais Graham Hancock, à l'instar d'espèces atteintes d'amnésie, nous ne savons pas vraiment d'où nous venons ni comment nous sommes arrivés ici.

Pas seulement nous mais nos plantes également !

Texte original de ALEXA ERICKSON traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment la peur permet à la Matrice de fonctionner

Haine, peur, résistance et persistance se succèdent dans une réaction en chaine qui s'avère être la cause majeure de notre réalité stagnante et figée dans le temps.

Tout ce qui, dans cette réalité, vous perturbe au point de vous décentrer du point zéro peut être assimilé à quelque chose que vous « détestez ». De cette réaction émane automatiquement une certaine dose de crainte vous confinant à une réalité englobant la peur. En conséquence de quoi, vous vous mettez à résister. Libérez-vous de cette haine à l'origine de vos peurs.

La peur et la résistance ne peuvent exister l'une sans l'autre, tout comme il ne peut y avoir de peur sans haine. Une bien mauvaise réaction de cause à effet !

Haine plus peur égale résistance. La peur engendre la résistance à ce que vous détestez. En résistant, nous faisons l'expérience de la persistance par l'aimantation de l'énergie polarisée utilisée notre esprit.

N'avez-vous jamais entendu dire que ce à quoi l'on résiste persiste ? Il s'agit là d'une loi universelle que nul ne peut nier en rapport avec la simple loi de l'attraction. Les pensées et émotions que vous nourrissez de votre précieuse énergie vont se manifester dans votre vie. Ainsi toute haine résidant encore dans les replis de la psyché déformera toujours la vision de la réalité en autant d'aperçus de la matrice. Et, comme de bien entendu, l'inconscient collectif est rempli de peur !

La peur bloque toute manifestation

Toute peur à l'intérieur de la psyché agit à la manière d'un virus entravant votre capacité d'expression. Les êtres de lumière de la création ne peuvent manifester librement qu'en focalisant leur foi et leur énergie sur un unique et minuscule point à la fois.

Je m'étais toujours demandé ce qu'entendaient les sages orientaux dans les textes anciens lorsqu'ils faisaient mention de cette focalisation sur un point unique minuscule. Puis j'ai pris conscience qu'il s'agissait de parvenir à concentrer toute son énergie vers une seule chose — un petit point minuscule, bien délimité, ne laissant place à aucune dispersion. En ne permettant à aucun archonte de vous dérober votre énergie à travers le crainte de ce que vous détestez comme vous le faites, vous pourrez manifester n'importe quoi.

Tout au fond, les choses envers lesquelles vous éprouvez de la haine sont celles qui vous effraient le plus. Si vous vous penchez sur l'état actuel de ce monde, vous n'y verrez que ce qui vous écœure, vous révolte, vous répugne et cette incroyable violence. Cela ne ressemblerait-il pas à tout ce que nous détestons le plus ? N'y voyez-vous pas un modèle commun sous-jacent ? Nous avons été incités à diaboliser le mal pour le mettre en bouteille sous l'étiquette « haine » !

Peut-être devrions-nous cesser de nourrir notre haine envers les choses qui nous font peur et la remplacer par l'énergie du pardon. En d’autres termes, cesser d'alimenter ce que nous percevons comme étant mal, lui faire nos adieux et regarder le démon bien en face sans sourciller. Sans jugement ni emphase.

J'ai déjà évoqué l'empathie qui accompagne l'illumination à mesure qu'un individu n'est plus sensibilisé ni affecté par les schémas matriciels de ce monde. Si vous souhaitez creuser la question, je vous invite à lire cet article (en anglais).

Le bien et le mal sont identiques

Le mal existe à cause du bien et vice versa, bien que les deux ne peuvent être ensemble au même endroit tout comme l’obscurité et la lumière ne peuvent se manifester en même temps. Pourtant ils se définissent et se donnent vie l'un l'autre. Ils existent en polarité aux extrêmes du négatif et du positif. L'un sans l'autre ne veut rien dire, du fait de leur besoin mutuel de l'autre pour donner un sens à une réalité matricielle reposant elle-même sur la dualité et la séparation.

Le caractère dualiste de cette réalité prend sa source dans le code et la fréquence qui déterminent comment cette dernière est perçue et vécue. De même, l'esprit interprète tout en fonction du bien ou du mal parce qu'il est également détourné et programmé pour percevoir la réalité sous un angle de dualité.

Voyez-vous combien ce que nous sommes devenus au cours du dernier millénaire découle du caractère « susmentionné » de ce que je pourrais qualifier d'algorithme que nous aurions confondu avec nous-mêmes ?

Nous sommes en fait responsables de la projection d'une réalité englobant à la fois le bien et le mal par le biais de nos esprits subjectifs et lorsque nous affirmons détester ce qui est mal, c'est pourtant bien nous lui avons collé cette étiquette en premier lieu. Ce vif sentiment que nous éprouvons envers ce que nous percevons comme négatif prend le pas sur la réalité et nous fait vivre la plupart de cette négativité collectivement. Par l'intermédiaire des médias, des hiérarchies pyramidales supérieures ont fait en sorte de nous maintenir dans ce paradigme. La presse à sensation regorge d'images négatives ; il est temps de voir que tout ceci ne fait qu'un.

Cette connaissance nous rend responsables étant donné que nous sommes maintenant au courant de ce qui se passe véritablement. Nous pouvons prendre conscience proactivement de la manière dont notre esprit fonctionne en nous éloignant de la nature-même du traitement mental qui échappe certainement, en grande partie, pour l'instant, à notre contrôle.

Plus de jugements ni de de comparaisons !

Un nouveau monde nous attend

Le mal n'est que la négation du bien. Sa survie dépend de la perception de la polarisation — l'extrémité négative d'un même pôle.

Imaginez à quoi ressemblerait la réalité si nous ne la polarisions pas. Tout se conterait d'être. Personne ne souffrirait à un extrême ou un autre.

Au sein de la dualité réside la polarité dans laquelle la réalité n'est autre qu'une montagne russe sans fin. Sortir de la conscience matricielle revient à sortir de la polarité.

Il peut sembler difficile d'envisager un monde en dehors de la polarité mais c'est la réalité du monde dans lequel nous sommes sur le point d'entrer. Tout est en train de se démanteler et plus nous prendrons conscience de tous les mensonges et duperies, plus nombreux nous serons à réassumer notre rôle d'êtres créateurs au service de l'âme, cessant d'être assujettis aux lois matérielles qui sont soit des inventions de la matrice ou de l'homme.

Nous avons créé tout ce qui sur ce plan nous emprisonne. Nous avons eu recours aux mots et aux nombres pour quantifier tout ce qui s'y trouve à l'échelle infime de la Terre de manière à ce que nos esprits logiques puissent l'appréhender et le comprendre.

Nous avons codifié notre existence afin de lui donner une dimension humaine qui la rende compréhensible. Nous avons créé une échelle pour oublier son aspect impénétrable.

Lucy dans le film éponyme de Luc Besson (2004)

Texte original de ARNO PIENAAR traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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