Le syndrome de Stockholm

Puisqu'à la Saint-Valentin Muse sont finalement passés à la trappe au profit de Radiohead, de peur de me faire écharper (on ne sait jamais avec Internet, tout le monde peut tout savoir sur tout le monde), je vous sers, non pas le titre un peu mièvre que j'avais d'abord traduit pour l'occasion juste avant que Thom Yorke ne vienne squatter mes oreilles avec la chanson parfaite mais plutôt un petit cocktail Molotov à réveiller les morts qui reflète bien ma rage du moment. Surtout, si vous avez la malchance d'avoir des voisins casse-c***, profitez-en pour pousser le volume à fond (ce dont je m'abstiendrai car les miens sont super).

Stockholm Syndrome

Je ne t'opposerai aucune résistance,
Je laisserai ta haine croitre.
Et elle criera,
Et elle hurlera,
Et elle priera,
Qu'elle avait un nom...
Ouais, elle avait un nom !

Et je ne te retiendrai pas,
Je laisserai ta colère monter.
Et nous nous envolerons,
Et nous nous écroulerons,
Et nous nous consumerons,
Personne ne s'en souviendra...
Personne ne s'en souviendra !

C'est la dernière fois que je t'abandonne
Et c'est la dernière fois que je t'oublie —
J'aimerais tant pouvoir !

Regarde en direction des étoiles,
Laisse l'espoir te brûler les yeux.
Et nous aimerons,
Et nous haïrons,
Et nous mourrons,
Tout ça en vain...
Tout ça en vain !

C'est la dernière fois que je t'abandonne
Et c'est la dernière fois que je t'oublie —
J'aimerais tant pouvoir !

C'est la dernière fois que je t'abandonne
Et c'est la dernière fois que je t'oublie —
J'aimerais tant pouvoir !
J'aimerais tant pouvoir !

Matt Bellamy, 2003

À propos de cette chanson

Que dire de ce morceau issu d'Absolution, le troisième album du trio britannique paru en 2003, aux sonorités très « heavy metal » et qui sert de titre à une des rubriques les plus fournies de la Pensine ? Qu'il aurait dû faire l'objet d'un billet bien plus tôt et qu'il s'agit, vous l'aurez deviné, d'un de mes favoris dans la lignée d'"Assassin" et de "Reapers" — le genre de truc qui libère des tensions ou regonfle à bloc quand les batteries sont à plat. Niveau paroles, le texte se place du point de vue de l'agresseur, présenté comme agissant de manière compulsive (« C'est la dernière fois... », « J'aimerais tant pouvoir... ») face à une victime qui perd peu à peu s

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