EN
Noël bientôt,
En descendant du ciel,
Perdra ses ailes
Au royaume artificiel
Des anges déchus,
Terrassés en plein vol,
Là où la gravité aura
Toujours raison de tout,
Les tirant, les attirant,
Plus que de raison,
Toujours plus bas,
Très bas,
Au trépas.
Noël encore
En vie mais plus envie,
Ni lui ni nous.
Nos corps
Désarticulés, désincarnés,
Tels des pantins sans âme,
Vive qui peut,
Sauf qui veut.
Nos ailes, trop tard,
Ne repousseront plus.
Des gens qui rient,
Des gens qui pleurent,
Jean n'a rien à faire.
Pourtant Jean ferait
Toute une affaire.
Enfer d’État :
Affaires d’État
En mauvais état,
En faire état.
Noël sans nos
Fâche-haut,
À tire d'aile,
Défie la gravité —
Les gravités.
Lâche du lest,
Élève-toi
Maintenant,
Toujours plus haut,
Tout là-haut,
Haut,
Haut,
Haut.
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8 commentaires:
C'est magnifique!
[Commentaire publié sur Eklablog]
vive qui peut sauf qui veut ! Oui bien sûr !!!
[Commentaire publié sur Eklablog]
très beau ce poème !... Merci Eyael
Mais, comme disait Yann Arthus Bertrand "Il est trop tard pour être pessimiste"
pensée émue pour tous ceux qui souffrent...
Maïté
[Commentaire publié sur Eklablog]
Merci à tous les trois, très touchée que cela vous plaise autant :)
moimomoi aussi ça me plait !!!sso
[Commentaire publié sur Eklablog]
Ravie également (mais pas surprise). Le billet de demain devrait également beaucoup te plaire.
Tu joues avec les mots avec beaucoup de talent. Je reviendrai, tiens!
[Commentaire publié sur Eklablog]
Merci pour ton commentaire si encourageant et pour ta visite :)
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