Les 9 types d'atavofigures à éviter

Du latin atavus (« ancêtre ») et figura (« configuration donnée, forme, aspect ») une atavofigure est une représentation mentale héritée des ancêtres, souvent issue de la mémoire collective.

Le chemin du supramental est individuel et se prend seul

Lorsque le rêve matriciel devient insuffisant, l'être conscient ouvre les yeux et troque la simulation pour le réel.

Iso V. Sinclair

Un être devient supramental en prenant d'abord conscience que TOUTES ses pensées ne viennent pas de lui, qu'il s'agit d'un parasitage constant de la part des archontes et autres entités de l'astral. En les observant et en s'en s'opposant systématiquement à celles qui ne sont pas intelligentes, qui le font souffrir et/où le sortent du moment présent, il parvient à les filtrer et à regagner peu à peu de l'espace mental jusqu'à ce que cela devienne un réflexe. 

La réalité ne se pense pas, seule l'irréalité se pense

Avec la réalité vous avez accès au savoir, tandis qu'avec la vérité vous avec accès à des connaissances. Il y a ici aussi une énorme nuance. Les connaissances appartiennent à l’ego et peuvent se perdre dans le cycle des réincarnations. Le savoir lui vient de l'esprit et est immuable.

Iso V. Sinclair

L'être supramental se déleste de toute croyance ; il ne cherche plus à connaître mais à savoir. Il ne pense pas donc il sait. Il veille aussi à ne plus polariser et à rester neutre dans ses émotions (qu'elles soient positives ou négatives, principe de la polarité), ce qui ne veut nullement dire qu'il n'a plus aucune empathie. 

Ey@el

Il existe 9 types d'atavofigures. 

Un être Supraconscient évitera à tout prix ce type de traits involutifs.

  1. Le naïf en quête de bonheur, qui est dans la gratitude et pense qu'il existe une aide extérieure.
  2. L'homme ordinaire qui recherche es distractions et les divertissements de ce monde.
  3. Le héros qui s'illusionne en pensant avoir une mission (fictive) pour soi-disant rendre le monde meilleur.
  4. Le marginal qui ne connaît pas les règles du jeu et génère des mouvements de résistance qui, au bout du compte, renforcent la matrice.
  5. Le chercheur de vérité en perpétuelle quête, qui confond sans le savoir vérité et mensonge, tombant dans le piège de la dualité et de la forte astralité.
  6. Le dominateur qui impose ses idées et opinions en discréditant tous ceux qui ne vont pas dans son sens au lieu de simplement les ignorer.
  7. L'amoureux en quête de romance et de plaisirs charnels, qui est dépendant et a du mal à être seul et centrique.
  8. L'aidant, le généreux qui, pour se donner bonne conscience, pose des actes qui paraissent bien de l'extérieur, mais qui, occultement parlant, retardent la personne aidée.
  9. Le spirituel bardé de croyances et soumis aux entités qu'il place au-dessus de lui.

Ces tares sont valorisées dans la matrice mais elles mènent toutes à la déception.

Le naïf verra les entités se moquer  de sa grande ignorance, car le bonheur est toujours fluctuant. L'homme Supra aspire à être bien et en paix, pas « heureux ».

L'homme ordinaire verra qu'il a perdu son temps et se retrouvera devant rien.

Le héros verra que jamais ce monde ne changera et que toute mission est un leurre.

Le marginal verra que la résistance est futile ; c'est l'intelligence stratégique qui doit primer et qui vaincra.

Le chercheur de vérité verra sa quête stérile car incapable de voir le réel.

Le dominateur verra qu'il se laisse mener par ses émotions et que sa façade cache une faiblesse.

L'amoureux verra ses rêves partir en fumée, abattu d'avoir mis son attention au mauvais endroit.

L'aidant verra que la générosité est toujours un masque et devra payer cher ce qu'il prenait pour de l'altruisme.

Le spirituel verra l'astral le manipuler et le remettre dans un cycle de souffrance sans fin.

L'être Supra transcende les limitations des atavofigures en cultivant des réflexes qui le libèrent des influences archontiques et le propulsent vers de hauts niveaux de conscience mentale. Il est imperméable aux stimuli de la matrice et modèle quantiquement sa réalité en alignement avec son être réel. 

Il est au-dessus de la polarité et navigue avec discernement, intégrité et centricité.

Texte original de Iso V. Sinclair

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Le prix du bonheur

Il y a des figures, comme ça, qui nous inspirent profondément — des artistes, des philosophes, des combattants du quotidien — qui nous donnent à croire qu’on peut traverser l’épreuve sans renoncer à l’élan. Qu’on peut être malade et lumineux. Usé mais debout.

Et quand ils partent prématurément, on parle de « courage jusqu’au bout », de « force de vie » et d’un amour si grand qu’il finit par devenir transpersonnel.

Mais à force d’être poli, ce chagrin devient une transaction énergétique. On pleure en souriant. On remercie la douleur. On dit que c’est « le prix du bonheur ». Comme si c’était normal. Comme si ce bonheur irradié durant des décennies ne pouvait exister qu’au prix d’un sacrifice inévitable.

Et jamais personne ne demande : « Mais qui encaisse le paiement ? »

On croit souvent que le bonheur, c’est gratuit. Ou que c’est un dû. Ou qu’il se mérite à force d’effort, de patience, de gratitude. Mais dans la réalité matricielle, tout bonheur est fluctuant, éphémère. Et surtout, il a un prix. Et souvent, ce prix est payé après. Très cher payé. En chagrin. En manque. En regrets. En consentement.

C'est l'histoire d'un artiste que j'ai suivi dans ma jeunesse et que je ne nommerai point. Par respect mais aussi parce que l'important n'est pas QUI mais QUOI. En outre, je ne voudrais pas que ma démarche soit mal interprétée, voire interprétée tout court. Il n'y a rien à interpréter. Juste un constat brut. Le reste, l'interprétation, est une affaire de filtre personnel qui n'appartient qu'à celui qui perçoit au travers.

Cet artiste était d'une gentillesse et d'une considération très rares dans le showbiz. Il vivait un amour de conte de fée avec son épouse. Le genre de coup de foudre qu'on n'imagine possible que dans les romans ou les films à l'eau de rose. Surtout pas dans un milieu comme le sien. 

Et ils vécurent très heureux et eurent deux enfants…

Pendant des décennies, il a combattu la maladie en restant lumineux, digne. L'espoir, la conviction jusqu'au bout. Un homme debout qui se croyait invincible. Le remède miracle de Big Pharma n'a pas fonctionné. Et ce fut le choc pour beaucoup. Une récolte de loosh maximale pour la Matrice, car quand les justes sont victimes d'injustices, cela vient chambouler les faux sentiments de sécurité que nous procurent nos croyances pour gérer l'ingérable.

S'ensuivit alors un raz-de-marée d'amour inconditionnel, de gratitude et de clichés-pansements : « Il est encore là avec nous… Il nous envoie un signe… Il n’est pas vraiment parti. »

Mais le pire fut de lire les déclarations de sa veuve (une femme vraiment admirable) expliquant qu'elle avait toujours eu le sentiment que c'était le prix qu'elle était prête à payer pour le genre d'amour qu'ils partageaient. « Il me manque vraiment énormément, dit-elle, mais c'est normal, car le chagrin est le prix à payer pour l'amour. »

Le chagrin est le prix à payer pour l'amour !

Une phrase qu’on pourrait broder sur un oreiller, ou inscrire au bas d’une urne. Mais ce que cette phrase ne dit pas, c’est qui fixe le prix. Et à qui profite la transaction.

Et puis il y a les contes. Ceux qu’on entend petits. Ceux qui dessinent une promesse douce : « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. »

C’est joli. C’est rassurant. Mais ce qu’on ne voit pas, c’est que ce genre de cliché embarque une attente programmée. Une quête toute tracée, avec un cadre. Et, en filigrane, un contrat tacite. Sans jamais interroger la validité du scénario. Parce que tout le monde l’a entendu. Parce que ça fait partie de l’histoire.

Et avant même que cette histoire ne commence vraiment, il y a déjà cet autre cliché qui annonce la couleur (mais qui interpelle peu ou pas du tout car c'est le propre des clichés) : « Jusqu’à ce que la mort nous sépare. »

D'emblée, la fin est annoncée. La séparation programmée comme aboutissement. Et le jour où ça arrive, on dit : « C’est normal. C’était écrit. » 

Certes, on a tous une fin programmée. Mais ce qu’on ne dit toujours pas, c’est qu’entre la promesse et la fin, quelqu’un —  quelqu’un, ou quelque chose — récolte. Pas une personne, pas un dieu, pas un système. Mais une structure. Une matrice. Qui vit du loosh généré par ces histoires qu’on nous invite à vivre et à pleurer en disant : « Merci, ça pourrait être pire ».

Et si ça pouvait être mieux — beaucoup mieux ? Serait-ce une hérésie ? Mais pour qui ? Et pour quoi ?

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Complétement à l'Ouest

Il joue de l’harmonica… mais il joue aussi de la gâchette. 

Cheyenne, Il était une fois dans l’Ouest

Égarée dans l'archipel des Caraïbes, à la recherche d'un vaisseau fantôme, l'héroïne s'appelle Calamity Eyael. Sauvée de justesse des griffes du Capitaine Barbossa, elle se retrouve propulsée (par la DeLorean du Doc) dans le Kansas natal de son grand oncle Charley1, sur la piste du Con, de l'Abruti et du Tyran. Et déjà, elle entend siffler les balles dans la grand-rue. Planquons-nous derrière le bar, on dirait que quelqu'un va bientôt mordre la poussière ! Fallait s'y attendre avec ce satané six de carreau, porteur d'imprévus et de changement, qui appelle, ce mois-ci, à la prudence dans les rapports sociaux. Mieux vaudrait donc éviter de froisser tous les excités de la gâchette. D'autant que le shérif du patelin m'a tout l'air d'être un sacré couard.

L'Ouest sauvage

Au risque de casser l'ambiance, sachez qu'un cow-boy n'est rien d'autre qu'un vacher ou un bouvier, soit un garçon de ferme s'occupant du bétail bovin dans les grands espaces de l'Ouest américain. Tout de suite, ça fait un peu moins glorieux ! Cette profession, nous explique la Bible en ligne2, dérive de celle de vaquero, en vogue au Nouveau-Mexique aux XVIe et XVIIe siècles, mais s'en distingue en ce sens que ces derniers ne sont pas des ouvriers agricoles. En effet, au XIXe siècle les élevages de l'ouest alimentaient l'ensemble du pays. En l'absence de chemin de fer, le cow-boy avait donc pour mission de conduire les bêtes à travers le sud des Grandes Plaines. Cette transhumance, qui cessa aux alentours de 1890, a donné du cow-boy une image d'homme libre, solitaire et nomade, en certains points éloignée de la réalité.

Ainsi, contrairement au mythe véhiculé par la littérature, les bandes dessinées et le grand écran, les cow-boys n'étaient pas du tout des héros, tireurs d'élite prêts à dégainer pour sauver la veuve et l'orphelin des Peaux-rouges sanguinaires.

Tout d'abord, la plus grande menace pour ces gardiens de vaches ne venait pas des Indiens ni des voleurs de bétail mais du bétail lui-même. La nuit, le moindre hurlement de coyote ou grondement de tonnerre dans les Grandes Plaines pouvait effrayer le troupeau qui, pris de panique, risquait alors de les piétiner. Retrouver ensuite les bêtes enfuies pouvait leur prendre plus d'une semaine. 

Traverser les rivières et les fleuves constituait un autre défi majeur, avec des risques de noyade autant pour le bétail que pour les humains. Parfois, c'était le manque d'eau qui pouvait mettre leurs vies en péril. Ce à quoi venaient s'ajouter les morsures de sconses porteurs de rage et les attaques de loups.

Une fois, je me suis fait descendre par John Wayne.
Ouais, c'était vers la fin.
Cette unique scène m'a payé un millier de verres
Et m'a piégé,
Mais je vais te le dire, l'ami,
À tous les cow-boys, cavaliers pris dans le tourbillon,
Ce soir, les étoiles de l'Ouest brillent à nouveau de mille feux.

"Western Stars", Bruce Springsteen (2019)

Mais finalement, le pire danger n'était pas tant cette nature sauvage et indomptée que les sirènes et démons de la « civilisation ». Ces villes de pionniers qu'on vous montre dans les westerns avaient, en fait, très mauvaise réputation. Un journaliste de passage à Kansas City3, autour des années 1870, rapporte qu'« après la tombée de la nuit, la terre civilisée connaît peu de spectacles de débauche aussi débridés et éhontés qu’un dancing dans les villes de la frontière ».

On parle même de « Sodomes de l'Ouest » dans lesquelles le cow-boy solitaire succombe aux plaisirs éphémères du confort citadin et dilapide, en quelques jours, son salaire durement gagné, dans le jeu, les prostituées — et surtout : l'alcool. 

Toujours la même histoire, en somme. Il n'y a que le décor qui change. On tourne en rond mais les aveugles appellent cela le « progrès ». Et à force de tourner en rond, on finit toujours sur le (six de) carreau…

Règlements de compte à K.O. Parking

Force est de constater que nos villes occidentales ressemblent de plus en plus au Far West d'antan. Mais pas celui de Lucky Luke ni des westerns spaghetti ou du fantasme hollywoodien incarné par les John Wayne, Gary Cooper et autres James Stewart —  plutôt la version low-cost des cités des enfants perdus, souvent issus de l'immigration d'apparence incontrôlée mais parfaitement contrôlable par la matrice qui se nourrit principalement du chaos, et nous ressert toujours les mêmes scripts : rodéos urbains, embuscades à dos de scooter, règlements de compte sur bitume défoncé. 

Le vent souffle en Arizona,
Un état d'Amérique dans lequel Harry zona.
Cow-boy dingue du bang bang, du flingue
De l'arme, du cheval et de quoi faire la bringue,
Poursuivi par Smith & Wesson
Colt, Derringer, Winchester & Remington,
Il erre dans les plaines, fier, solitaire,
Son cheval est son partenaire.

"Nouveau Western", MC Solaar (1994)

On troque les fameuses boots contre des baskets Nike-ta-mère ; les saloons contre des McDo ou des kebabs —  mais le scénario reste inchangé : l'ego à fleur d'arme, le surin facile, l'injustice expéditive du talion aveugle, privé d'électricité à tous les étages et qui s'éclaire aux bougies d'allumage du carburateur des bagnoles qu'il fait cramer quand il est content (ou pas content) plus quelques balles perdues en guise de ponctuation. 

Ce serait presque drôle si c'était une caricature de Charlie Hebdo. Sauf que non. Mais les descendants de l'Adam démiurgique s’habituent à tout. Trop de fragments à rassembler, pas assez de conscience pour y parvenir. À quoi bon d'ailleurs ? La « vie » est bien trop courte pour espérer reconstituer le puzzle à temps. Voilà pourquoi la matrice préfère écourter la durée de simulation et recycler plus souvent, quitte à saturer les âmes. En d'autres termes, mourir jeune réduit les risques de prises de conscience inopinées.

Le cow-boy de minuit moins le quart4

Le cow-boy urbain des temps modernes ne chevauche plus que son ego planétaire. 

Dans de nombreux endroits aux États-Unis et certainement dans d'autres endroits du monde, l'image du cowboy est devenue, pour certains, négative. Le mot « cowboy » implique un individu fort et têtu dont l'individualisme dépend de la capacité à faire tomber l'individualisme des autres.

Viggo Mortensen

Il n'a rien de solitaire : il se déplace en meute de prédateurs prédatés. Il se veut rebelle et fort, mais ce n'est qu'un lâche de la pire espèce —  un collabo à la solde du système, avec plus de boutons de contrôle que le tableau de bord d'un avion de ligne. 

Sauf qu'il lui manque tellement de cases que la partie s'apparente davantage à un vieux PacMan sous amphétamines (ou à une partie de Démineur) qu'aux échecs. 

Je suis un cow-boy,
Je chevauche une monture d'acier.
Je suis recherché mort ou vif.

"Dead or Alive", Bon Jovi (1992)

Recherché mort ou vif ? Qu'importe ! Même pas un aventurier de l'identité perdue. Juste un figurant, qui se figure être la star du film — celui qui tourne en boucle.

Mais voici un scoop : tant qu’on croit que le chaos est dehors, on reste dans le film. Et c’est rarement nous qui écrivons la fin.

Les Mystères de l’Ouest

Qui se souvient de cette fameuse série culte des années 60 mettant en scène James West et Artemus Gordon, deux agents secrets opérant dans l'Ouest américain de 1869 à 1877 ? Remise au goût du jour avec Will Smith dans un remake explosif (et quelque peu chaotique) à la fin des années 90, elle transformait le western poussiéreux en un laboratoire d’expérimentations rétro-futuristes. L’Ouest y devenait un décor prétexte à toutes les folies technologiques et conspirations absurdes — comme si la fiction avait flairé que ce Far West-là n’avait jamais été réel, mais déjà simulé.

Et si c’était là le vrai mystère de l’Ouest ? Un territoire déjà hors-sol, peuplé de mythes, de cow-boys surjoués, de machines improbables et de justiciers au brushing impeccable. Bref, un théâtre mental, parfait pour tester des récits de pouvoir, de contrôle et d’héroïsme codé.

Quarante-sept loques,
Entassées dans une ruelle.
Au nord, à l'est, à l'ouest, au sud,
Tous logés à la même enseigne,
Patientant en coulisses
Jusqu'au grand boum.
Moi, je suis dans une chambre
Et j'attends ma copine.
C'est une vraie garce mais je m'en fous.
J'adore ses yeux et sa crinière rebelle.
Danser sur nos rythmes préférés,
Parés pour les années 90,
Et la vie dans le grand Ouest sauvage.

"Wild Wild West", The Escape Club (1988)

Peut-être que l’Ouest n’a jamais existé autrement que comme décor — un décor que la matrice recycle à volonté. Aujourd’hui encore, elle le décline dans nos villes, nos écrans, nos fantasmes d’indépendance.

Même spirale. Même casting. Nouveau décor. Rien de neuf à l’Ouest du cube démiurgique.

Comme aurait pu dire Jean Yanne, s’il avait survécu à TikTok : « On est tous des cow-boys… sauf qu’on s’est fait chourer la selle et qu’on tire à blanc. »

Notes et références

  1. ^ Ceci est véridique : mon grand-oncle, né à la fin des années 1890, s'appelait réellement Charley et était bien originaire du Kansas. 
  2. ^ Wikipedia.
  3. ^ Philippe Jacquin, Vers l’ouest : un nouveau monde 
  4. ^ Clin d'œil croisé aux films Midnight Cowboy (Macadam Cowboy en français) de John Schlesinger (1969) avec Jon Voight et Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne (1982) avec Coluche.

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Des cookies qu'on saurait refuser

Cookie : Anciennement petit gâteau sucré, qu'on acceptait avec plaisir. Aujourd'hui : petit fichier informatique drôlement salé, qu'il faut refuser avec véhémence.

Luc Fayard

La recette de cookies vegans (sans gluten ni sucre ajouté) la plus simple et la plus rapide au monde avec juste deux ingrédients de base et des arômes et textures à varier à l'infini selon les goûts et les envies.

Ingrédients

Pour une douzaine de cookies :

- 2 bananes
- 120 g flocons de sarrasin
- 60 g pépites de chocolat
- 1 cuil. à café cannelle en poudre
- 1/2 cuil. à café vanille en poudre
- 1 pincée de sel

Réalisation

Écraser les bananes et mélanger avec les autres ingrédients.

Répartir la pâte en petits tas (environ 1 cuillèrée à soupe) sur une plaque à four recouverte de papier cuisson (ou un tapis en sillicone) en applatissant avec le dos de la cuillère.

Cuire 12 à 15 minutes à 180°C jusqu'à ce que les cookies soient bien dorés.

NOTE : Vous pouvez remplacer le sarrasin par de l'avoine ; les pépites de chocolat par des raisins secs ; et la vanille par 2 bouchons de rhum. Faites vos expériences avec des éclats d'amandes, de noix, noisettes, etc. en variant les arômes et n'hésitez pas à venir nous faire part du résultat de vos essais.

Manger sainement ne veut pas dire manger tristement.

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Un pas de plus sur la courte et dangereuse échelle qui mène à la tyrannie

Bonjour et bienvenue dans Gareth Icke Tonight. Cette semaine, au Royaume-Uni, Lucy Connolly, l'épouse d'un ancien conseiller municipal du parti Conservateur et mère d'un enfant en bas âge, a perdu son appel contre la peine d'emprisonnement de deux ans et demi à laquelle elle a été condamnée pour… un tweet ! Lucy avait posté un tweet à la suite des horreurs sans nom commises dans un cours de danse pour enfants, à Southport, où trois petites filles avaient été assassinées, et de nombreuses autres blessées, par un psychopathe démoniaque.

Les retombées des attaques de Southport avaient provoqué des émeutes dans les rues, au Royaume Uni, les actes meurtriers du tueur Axel Rudakubana ayant été imputés à l'immigration massive incontrôlée et aux refus consécutifs du gouvernement de prendre des mesures à ce sujet. Plusieurs arrestations et des peines d'incarcération absurdement longues avaient été infligées en un temps record. Et en passant, un des condamnés a déjà mis fin à ses jours dans sa cellule.

Mais Lucy Connolly était sans doute la plus médiatisée de tous ceux que l'état a envoyés en prison. Son crime est d'avoir posté le message suivant sur les réseaux sociaux :

Il faut les déporter en masse MAINTENANT et mettre le feu à tous ces putains d'hôtels avec tous ces salopards à l'intérieur pour ce que j'en ai à faire. Et pendant que vous y êtes, mettez-y aussi ce gouvernement de traîtres et tous les politiciens. Ça me rend malade de savoir ce que ces familles vont devoir endurer. Si ça fait de moi une raciste, eh bien soit.

Lucy Connolly

Lucy déclare aujourd'hui qu'elle sait ce que les familles vont devoir endurer, ayant elle-même perdu un enfant, il y a quatorze ans de cela. Elle est certainement plus à même que la plupart des gens de comprendre leur douleur.

Son tweet était-il intelligent ? Non.

Était-ce le message plein de compassion et de pondération qu'il fallait poster ? Bien sûr que non. C'était désagréable et irréfléchi. Mais si vous avez le culot de prétendre n'avoir jamais prononcé de paroles déplaisantes et irréfléchies, alors je n'aurais aucun scrupule à vous traiter de menteurs.

Le tweet a été supprimé au bout de trois heures avec des excuses publiques. Mais personne ne veut d'excuses. Ça n'a plus aucune valeur car personne ne les accepte. Ça fait des années que le wokisme de gauche s'en est assuré et comme vous le savez, le wokisme de droite lui a emboîté le pas.

Mais le souci principal ici n'est pas de savoir si c'était bien de dire ça ou si Lucy est ou non une bonne personne qui s'est laissée emporter. Je ne connais pas cette dame. Elle pourrait être une vraie saleté, pour ce que j'en sais, mais là n'est pas la question.

Si on décide de jeter les mauvaises gens en prison, les seuls qui resteraient dans les coulisses du parlement, des palais et, soyons honnêtes, des cours de justice royales, seraient les agents d'entretien !

Deux ans et demi en prison. Deux ans et demi coupée de sa famille pour une publication sur les réseaux sociaux. Une enfant privée de sa mère pendant deux ans et demi pour une publication sur les réseaux ! Nul besoin d'apprécier Lucy ou ses opinions pour y voir là le gravissement d'un nouvel échelon dans la courte et dangereuse escalade vers la tyrannie.

Si on peut aller en prison pour un tweet public, combien de temps avant que ce ne soit pour des paroles prononcées en privé ou même une pensée jugée inappropriée ? Les conséquences de la normalisation de l'incarcération pour des propos suscités par l'émotion puis rétractés, et le précédent créé par ce type de sanction ‒ et de manière générale, l'incarcération pour ce que l'on écrit sur les réseaux sociaux même quand on le supprime et présente des excuses ‒ sont très sombres pour la liberté de parole et d'expression. Parce qu'aujourd'hui, c'est Lucy Connolly mais, plus tard, ce pourrait être vous car personne n'est jamais 100% d'accord avec l'état sur tous les sujets. C'est tout bonnement impossible.

Alors vous êtes peut-être actuellement dans le camp des vainqueurs, raison pour laquelle un conseiller travailliste, qui avait exhorté à égorger les manifestants qui réagissaient aux meurtres de Southport, et qui avait été filmé en train de le faire, n'est toujours pas en prison alors que c'est le cas pour Lucy. Mais la victoire peut changer de camp et ce, en une fraction de seconde. Alors faites attention à ce que vous souhaitez.

Il faut parfois prendre la défense de personnes que l'on n'apprécie pas forcément, voire que l'on déteste, pour éviter qu'elles ne soient la clé qui permette au loup d'entrer, par la suite, dans votre maison. Certes, Lucy est loin d'être la seule, au Royaume-Uni, à avoir été incarcérée pour ses propos, et le refus du tribunal de réduire sa condamnation a de nouveau poussé de nombreuses personnes à accuser le gouvernement Starmer d'exercer une justice à deux niveaux.

Difficile à contester, quand celui qui a rejeté l'appel de Lucy, le lord juge Holroyde ‒ encore de ces types déguisés avec une perruque ridicule ‒ a pour habitude d'alléger les peines. Il a pourtant estimé que la requête de Lucy était infondée, ce qui ne devait pas être le cas, en 2023, quand il a réduit de moitié la sentence d'un pédophile.

Lord Ahmed de Rotherham, ancien membre du parti travailliste, a été condamné à cinq ans de prison pour avoir tenté de violer une petite fille et agressé sexuellement un garçon de moins de 11 ans. Pourtant, sa peine a été réduite de moitié par ce même juge, qui pense que des propos blessants méritent une condamnation équivalente à celle pour abus d'enfants.

Le fait qu'il s'agisse de Lord Ahmed de Rotherham, l'épicentre d'un gang de « groomers », ne m'a pas échappé. Alors que vous appréciez ou non Lucy, vous pouvez comprendre pourquoi les gens trouvent cela un peu déplacé. Car qui est le plus grand danger pour les Britanniques ? Qui préféreriez-vous avoir comme voisin ? Quelqu'un qui prononce des paroles répréhensibles ou bien quelqu'un qui commet des actes répréhensibles ? Moi je sais qui je préférerais voir frapper à ma porte. 

Beaucoup sont d'avis que la sentence disproportionnée de Lucy vise à servir d'exemple, et il pourrait bien y avoir une part de vérité là-dedans. Mais, et si le but était aussi de produire l'effet contraire ? Et s'il s'agissait de provoquer la colère et la déception des gens envers l'état et l'absence de justice pour qu'ils prennent eux-même les choses en main, à l'avenir ?

J'ai expliqué, à maintes reprises, qu'ils étaient plus que ravis que les gens restent cantonnés chez eux, devant leur télé, trop effrayés pour parler ou lever le petit doigt. Et qu'ils étaient tout aussi ravis qu'ils descendent dans la rue, caillasser les flics, parce que, d'une part, ils ont déjà écarté cette menace, et autrement, ils peuvent se servir de cette violence comme excuse pour réprimer encore plus durement la dissidence. 

On est en plein chaos et il est temps de se montrer réalistes.

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La Caverne de Platon et la persistance obstinée de l'ignorance

La célèbre allégorie de la caverne de Platon expose magnifiquement le piège cognitif de l'ignorance, où l'individu ne réalise pas les limites de sa perception. 

Ce lieu d'ignorance n'est pas seulement une grotte sombre privée de lumière (informations), c'est un cachot astral, une chambre de privation. 

Face à cette condition, certains ressentent avec acuité une claustrophobie épistémique, l'absence de liberté au sens propre du terme.

L'engourdissement mental qui en découle nourrit l'âme de fables creuses et de miettes d'espoirs spirituels mal fondés.

Platon présente cette situation d'emprisonnement comme une servitude mortifère. En citant l'Odyssée, il affirme : « Je préférerais être un humble serviteur sur Terre plutôt que de régner sur les ombres des morts. » 

Ce qui veut dire qu'il préférerait être au bas de l'échelle en Terre originelle plutôt que d'être au sommet dans le monde d'illusions façonné par le Démiurge.

Comme le souligne Platon, l'âme, enfermée dans cette simulation expérimentale, souffre d'une tristesse inexprimable face à l'incapacité de comprendre, d'accomplir ou d'expérimenter quoi que ce soit de significatif dans cette matrice.

L'horreur ultime de l'ignorance, c'est l'impuissance qu'elle impose.

Je vous souhaite de casser les chaines de l'ignorance grâce à la science de l'esprit. 

Texte original de Iso V. Sinclair

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Mille milliards de tonnerre de Brest

Nous sommes des pirates. Pas les types de héros de Robin des Bois qui saignent le cœur. Nous ne faisons pas de sauvetages.

Capitaine Barbossa, Pirates de Caraïbes

Mille sabords ! Après avoir échappé de justesse au piège à souris et frôlé l'indigestion aux trous de gruyère (enfin d'emmental), me voici, ce mois-ci, embarquée à fond de cale et sans escale, sur  l'Hispaniola – à moins que ce ne soit le Black Pearl. L'un dans l'autre, il y a de la trahison dans l'air avec ce maudit cinq de pique qui vient jouer le grain de sable dans l'engrenage. Ou plutôt, le panneau d'avertissement qui signale un virage épineux sur une route sinueuse – en l'occurrence ici, une côte bordée de dangereux récifs. Ralentir, observer, et surtout, ne pas accorder notre confiance les yeux fermés. N'oublions pas qu'en mai, ce satané Uranus, spécialiste des coups bas et imprévus en tout genre, entame son dernier passage sur l'étoile du démon Algol dans le signe martien du Bélier. Le cinq de pique prévient également des dangers de l’empathie et de l’attachement, nous invitant à l’individualisme.

Hissez pavillon !

Selon la définition du dictionnaire, un pirate était un « aventurier qui courait les mers pour se livrer au brigandage, attaquant les navires de commerce ». De nos jours, c'est une personne « qui se livre à la piraterie maritime, une sorte de voleur des mers qui pille les autres bateaux et les dépouille de leurs biens, quels qu'ils soient ».

Il convient de distinguer les pirates (du latin pirata, dérivé du grec peirates, qui signifie « celui qui tente la fortune, qui est entreprenant »), hors-la-loi des mers – des corsaires (du latin cursus, « course ») qui sont des pirates légalisés, autorisés par « lettre de course » par leur gouvernement à attaquer les navires ennemis en temps de guerre – et également des flibustiers (du néerlandais vrijbuiter, « qui fait du butin librement »), déserteurs, aventuriers ou criminels en fuite cherchant à échapper à la justice dans leur pays d'origine. 

À noter que les flibustiers, qui sévissaient dans la mer des Caraïbes, étaient parfois appelés abusivement boucaniers (du nom de la viande qu'ils faisaient fumer sur une grille spéciale, le « boucan ») et qu'un corsaire autorisé par un État particulier était qualifié de pirate par les États ennemis. Tout corsaire, donc, est un pirate du point de vue d'un État tiers. 

Il faut savoir que la piraterie existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes dotées d'une flotte maritime l'ont connue, qu'il s'agisse des Phéniciens ou des Mycéniens et même des Romains. Les Vikings également. La mer étant considérée alors comme un espace libre où régnait la « loi du plus fort ». 

La piraterie connaît son âge d'or dans les années 1660, lorsque Français, Anglais et Néerlandais attaquent les navires pleins d'or de la couronne espagnole. À partir de 1690, de nouveaux groupes opèrent dans l'océan Indien. Les pirates sont alors encouragés par les Anglais car ils rapportent de l'argent aux Antilles anglaises et à l'Angleterre. Mais ce n'est plus le cas à partir de 1700, quand le commerce se mondialise. Entre 1716 et 1726 apparaît un mouvement pirate spontané de plusieurs milliers d'individus qui n'a pas le soutien des classes dirigeantes. Britanniques et Français vont alors coopérer pour le réduire et pendront les pirates par centaines.

Je vais vous conter l'histoire d'une reine pirate
Une louve qui régnait sur la mer des Caraïbes
Un pistolet à portée de main et un coutelas bien aiguisé
La scélérate, l'infâme Anne Bonny
Née scandaleusement en Irlande
Fille bâtarde
D'un avocat prospère
Qui fuit les prétendants et la société
Pour l'amour d'un jeune pirate

"Anne Bonny", Karliene (2019)

Et avant que les féministes de bâbord à deux doublons ne viennent hisser leur pavillon pour tenter de nous saborder, rappelons-leur que parmi les pirates les plus célèbres, on trouve trois femmes : Maria Lindsey, Mary Read et Anne Cormac dite Anne Bonny. La technique d'abordage de cette dernière aura d'ailleurs très certainement inspiré les scénaristes de Pirates des Caraïbes. En effet, à l'aide d'amis, elle déguisait un vieux bateau volé en vaisseau-fantôme, aspergeant ses voiles de faux sang et disposant bien en vue sur le pont, des mannequins ensanglantés. Devant le spectacle effroyable d'un tel navire, l’équipage des bateaux de commerce, terrifié, prenait la fuite, abandonnant sans résistance leur précieuse cargaison.

Sabordeurs sabordés

L’image du pirate fascine et attire car elle représente une quête de liberté totale. Pourtant, sous un regard supraconscient, cet archétype révèle une rébellion orchestrée qui canalise l’énergie des âmes en quête d’indépendance, tout en les maintenant dans une boucle de lutte, de pertes et d’échec.

Le pirate semble s’opposer au système mais ne fait que reproduire une autre version de la même servitude : il rejette la hiérarchie, mais reste piégé dans un mode de survie permanent ; il ne remet pas en question les règles du jeu, il tente seulement de s’en sortir par la force ; son trésor est une illusion, détournant l’attention de la véritable quête qui est de sortir du jeu, pas seulement y gagner quelques miettes.

À l'instar d’autres figures de « rebelles sympathiques » (Robin des Bois, hackers, résistants), le pirate incarne un combat vain, séduisant mais énergivore. La matrice adore ces modèles car ils absorbent l’énergie des âmes qui veulent se libérer, tout en assurant que rien ne change vraiment.

D'autre part, l'opposition entre pirates et corsaires illustre la dualité orchestrée, là où le pirate est traqué et le corsaire autorisé alors qu'ils font exactement la même chose. Les États utilisent les corsaires (qui jouent dans les règles) et les trahissent ensuite lorsqu'ils deviennent gênants. Ce schéma se répète partout : utiliser des pions puis les sacrifier. La matrice crée des conflits artificiels où chaque camp croit être du « bon côté », alors que tous sont enfermés dans le même jeu.

Les sombres héros de l'astral

Certes, si les clichés peuvent autant faire sourire qu'agacer, ils ne sont jamais là pour rien vu que cette matrice repose sur un programme contractuel qui fonctionne par accord tacite. Dès que vous acceptez une pensée, une situation, un rôle, un symbole vous signez sans même vous en rendre compte.

Ainsi, au rayon mutilations en tout genre, la jambe de bois du pirate sert à rappeler la souffrance et le prix à payer pour sortir du système et envoie un message subliminal comme quoi la rébellion mène à la perte. À l'instar des guerriers sacrifiés et des héros martyrisés, le pirate ne peut jamais vraiment triompher.

Par ailleurs, la perte de son outil de création (la main) est son remplacement par une arme (le crochet) est une métaphore qui transforme le pirate en force brute, incapable de finesse – un « guerrier condamné ». Il incarne le rebelle qui détruit mais ne construit jamais.

Dans la symbolique occulte, de nombreuses figures borgnes ou mutilées, telles Odin sacrifiant son œil, Satan le borgne, etc., représentent une connaissance partielle, une vision tronquée du réel. Le pirate ne comprend pas le jeu dans sa totalité, il agit par réaction et non par maîtrise.

Nous étions quinze sur le coffre à l'homme mort
Yo - ho - ho ! et une bouteille de rhum !
La boisson et le diable ont emporté les autres,
Yo - ho - ho ! et une bouteille de rhum !

Robert Louis Stevenson, L'Île au trésor

L'omniprésence du rhum n'est pas anodine non plus. L'alcool (dérivé de l'arabe al-kuhl, qui signifie originellement « la chose subtile » ou « l'essence » et fait référence au liquide distillé issu des explorations magiques de l'alchimie moyen-orientale) altère le jugement, éloigne l'homme de son esprit et le maintient dans un état de conscience diminué. On n'appelle pas l'alcool « spiritueux » pour rien, car il astralise et embrouille la perception. Ce fut, à cet égard, un outil de colonisation tristement célèbre pour sa distribution dans les communautés indigènes à travers le monde. En chimie, l'alcool est utilisé comme agent extracteur séparant l'essence d'un objet, comme dans la fabrication des huiles essentielles ou la stérilisation des instruments médicaux. Il fait de même avec le corps en extrayant l'essence de l'individu, laissant place à des influences astrales et ouvrant des failles dans son aura.

Le fidèle perroquet perché sur l'épaule du pirate représente la mémoire conditionnée et la programmation mentale. Il répète sans comprendre comme un humain piégé dans des croyances sans remise en question. Il suit le pirate partout, illustrant la présence inconsciente des schémas automatiques qui dirigent nos décisions. Il donne une illusion de sagesse mais ne fait que recycler des mots sans profondeur. Ce symbole montre que même le rebelle "libre" traîne avec lui une programmation inconsciente qui le ramène sans cesse dans les mêmes boucles.

Le drapeau noir avec la tête de mort (Jolly Roger) n'est pas sans rappeler le symbole des Skull and Bones, une société secrète liée à la gestion du pouvoir et au contrôle des masses. Dans la matrice, la mort est une illusion programmée servant à maintenir les âmes captives et à alimenter le recyclage astral. L’utilisation de ce symbole par les pirates peut être vue comme une revendication de cette connaissance cachée ou comme un moyen d’inspirer la peur et la soumission.

Enfin, la quête du trésor enfoui, accessible uniquement grâce à une carte (souvent en morceaux épars), est une métaphore directe du savoir perdu et morcelé par la matrice. Le trésor matériel est un leurre, détournant de la vraie quête (la souveraineté vibratoire). La carte brisée représente le savoir dispersé que chaque être doit reconstruire. Le pirate cherche à l’extérieur ce qui est en lui, piégé dans une quête sans fin. La matrice a fragmenté la réalité essentielle et imposé des distractions. Le vrai trésor n’est pas de gagner du pouvoir dans le jeu, mais de comprendre comment ne plus être un pion.

Savoir prendre la vague

L’archétype du pirate est une distraction matricielle : une fausse liberté qui canalise les énergies rebelles dans un schéma de lutte et de souffrance. La matrice adore les rebelles, tant qu'ils restent des pions. 

Le problème n'est pas le problème. Le problème, c'est votre attitude face au problème.

Capitaine Jack Sparrow, Pirates de Caraïbes

Le véritable joueur n’attaque pas le système de front car il sait que c’est une illusion. Il ne fuit pas non plus, car il sait que le terrain de jeu ne peut être changé. Il comprend les lois de la matrice et les utilise, sans être esclave du système. Il ne s’enferme pas dans une lutte stérile, il trouve des chemins stratégiques. Il ne cherche pas une liberté illusoire, mais une véritable souveraineté vibratoire. Le vrai trésor n’est ni l’or, ni le pouvoir, ni la rébellion violente. Le vrai trésor, c’est la compréhension et la maîtrise du jeu.

Et si la vraie liberté n'était pas de briser ses chaînes mais plutôt de comprendre pourquoi elles existent ?

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Pourquoi le « bien » et le « mal » ont besoin l'un de l'autre

Quelle ironie que la plus grande peur de l'humanité soit de mourir (peur de l'inconnu) alors qu'on ne meurt pas et qu'on ne peut mourir. 

C'est cette peur qui fait tourner le moteur de l'industrie de la santé sous toutes ses formes et qui a transformé le médecin en demi-dieu. 

Oh, docteur, je vous en supplie, sauvez-moi, je ne veux pas mourir ! 

Du point de vue du conditionnement humain, je peux comprendre. Mais le fait même de croire que l'on peut mourir implique que l'on fera l'expérience de l'illusion de la mort et que si l'on croit que le médecin peut arranger les choses, cela veut aussi dire que l'on accepte que les choses puissent mal tourner. 

Une polarité crée l'autre. Si les gens croient leur médecin lorsqu'il leur dit qu'il va les « guérir », ils le croiront également lorsqu'il leur dira qu'il ne peut pas le faire. Ils « meurent » parce qu'ils sont persuadés que c'est ce qui doit arriver. Leur croyance crée cette réalité de la mort. 

Après tout, le médecin qui, comme je le crois, m'a guéri par le « passé » dit maintenant qu'il n'y a rien à faire. 

Vous voyez la polarité ? La croyance en la capacité du médecin à guérir crée une croyance en son incapacité proclamée à guérir.

C'est pourquoi, comme d'innombrables recherches l'ont démontré, lorsqu'un médecin annonce à un patient qu'il ne lui reste que six mois à vivre, c'est à peu près le temps que durent la plupart d'entre eux. Ils manifestent leur mort par leur croyance en leur médecin.

Je dirais que la prise de conscience essentielle ici n'est pas que le médecin puisse ou ne puisse pas guérir mais qu'il n'y a rien à guérir et qu'il n'y a pas de médecin ! Il s'agit d'une illusion manipulée. 

Croire au « bien » doit, par définition, créer l'illusion du « mal ». Comment peut-on croire au bien si l'on ne croit pas aussi au mal ? En politique, la gauche a besoin de la droite pour la même raison tout comme les « pro » ont besoin des « anti ». 

La vibration est le domaine de l'illusion et pour vibrer, il faut créer un rythme, un battement oscillant entre deux points, à l'image du pendule qui doit osciller entre deux points ou bien rester immobile. Comment un pendule peut-il osciller s'il n'a qu'un seul point ? 

Pour chaque « va », il faut un « vient » et vice versa. Sans ces deux points, il ne peut y avoir que l'immobilité (l'Infini). La matrice est une dualité illusoire et la division de l'Un. 

Prenez l'exemple du rayon laser qu'il est nécessaire de diviser en deux pour produire un motif holographique. La pensée, elle aussi, est une illusion. Penser n'est pas être, tout comme croire n'est pas savoir. 

Notre perte de la conscience de l'Un nous oblige à tout reconnaître par le biais des différences. Nous avons connaissance du chaud par notre connaissance du froid ; nous avons connaissance du bruit par notre connaissance du silence. Sans ces dualités pour faire la comparaison, tout se contenterait d'être tout simplement. 

L'existence même du domaine de l'illusion vibratoire dépend de la polarité, de la dualité, et tout l'agenda de la Matrice consiste à maintenir l'illusion de la polarité en toutes choses. 

On me dit que j'étais une « bonne personne ». Mais je ne suis pas « bon », je suis point barre. Une « bonne personne » est une polarité. D'aucuns disent que je suis une « mauvaise personne ». Mais je ne suis pas « mauvais », je suis point barre. Une mauvaise personne est une polarité qui fournit le point d'oscillation pour vibrer avec une bonne personne. Les polarités sont des illusions de la Matrice. 

Texte original de David Icke extrait de Tales from the Time Loop (isbn: 978-0953881048) traduit de l'anglais par EY@EL
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Le piège du solipsisme

Après les pilules rouge, bleue ou noire, un autre concept diviseur est en train de faire surface sur les réseaux sociaux : le solipsisme.

Mais d’abord, à quoi ce nom barbare fait-il référence ?

Le solipsisme est une vieille croyance philosophique qui affirme que seule notre propre conscience existerait, et que tout le reste — le monde, les événements, les autres personnes — ne serait qu’une projection de notre esprit.

En nous faisant douter de la réalité partagée, la matrice cherche ainsi à nous isoler dans notre tête, à nous rendre sourds à toute connexion vivante et à bloquer toute souveraineté intérieure.

Être conscient que chacun perçoit la réalité à travers ses propres filtres, n'efface en rien la réalité elle-même. Le monde existe, les autres existent. Mais c’est notre qualité de présence, notre alignement intérieur, qui détermine comment nous l’expérimentons.

À mesure que beaucoup ressentent l’appel à se reconnecter à leur essence, la matrice propose donc ce leurre : soit vous vous dissolvez dans la masse, soit vous vous enfermez dans une bulle mentale. C’est là un faux choix. La voie véritable est celle d’une conscience claire, enracinée, connectée.

Sortir du solipsisme, c’est rester conscient, relié à son axe, sans se perdre. C’est être capable de voir le monde sans s’y dissoudre et de cultiver une force intérieure sans s’isoler.

Ce n’est pas en reniant le monde que l'on se libère. C’est en se rappelant qui l'on est vraiment.

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La faim des haricots

À l'heure où tout est prétexte à division, je vois malheureusement trop souvent des « éveillés », « défenseurs de libertés » et autres « chercheurs de vérité » se comporter exactement comme ceux qu'ils dénoncent. Polarité, effet miroir, appelez cela comme vous voudrez, c'est usant et inacceptable. Ainsi, ceux qui ont choisi une alimentation non animale dite « vegan » ou « végétalienne » se font souvent assimiler, à tort, au mouvement woke et à toutes ses dérives. On qualifie même les hommes « fragiles » d'hommes soja ! Un sophisme qui en dit tellement long sur ceux qui le propagent et s'en nourrissent. Un comble quand on y pense et qui ne peut que servir les intérêts de ceux qui tirent les ficelles en coulisses.

La recette de burger végétalien que je vous propose n'est pas un substitut à la viande. Elle n'en a ni le goût ni la texture. Mais contrairement à la fameuse viande de synthèse qu'on cherche à nous imposer, elle ne contient que des ingrédients naturels, riches en protéines végétales hautement nutritives.

Ingrédients

Pour 6 burgers :

- 1 oignon
- 400 g haricots noirs cuits
- 70 g flocons pois chiche
- 2 cuil. à soupe tahini (purée de sésame)
- 2 cuil. à soupe concentré de tomate
- 3 cuil. à soupe graines de lin moulues
- 1½ cuil. à soupe psyllium
- 2 cuil. à soupe jus de citron
- 1 cuil. à soupe vinaigre balsamique
- 2 cuil. à soupe eau
- 1 cuil. à café paprika
- 2 gouttes HE cumin

Réalisation

Éplucher et couper l'oignon en petits dés puis le faire brunir à la poêle.

Ajouter aux haricots égouttés et aux autres ingrédients et mixer longuement jusqu'à obtention d'une pâte qui se détache toute seule.

Disposer 6 petits tas en forme de burger sur une plaque de four recouverte de papier cuisson (ou un tapis en silicone) et cuire 25 minutes à 200°C. 

Retourner les burgers et cuire encore 10 minutes.

NOTE : Vous pouvez remplacer l'oignon par de l'échalote ; les flocons de pois chiche par des flocons d'avoine ou de sarrasin ; les graines de lin par des graines de chia ; le jus de citron par du vinaigre de cidre ; le paprika par du curcuma ; et l'huile essentielle de cumin par du cumin séché. Je n'ai pas encore essayé mais je pense qu'il doit être possible de substituer des haricots rouges aux haricots noirs.

Ces burgers peuvent  être réchauffés quelques minutes à la poêle avant de servir et peuvent se congeler sans problème en conservant toute leur texture et leur saveur.

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Le verre d'eau et la tempête émotionnelle

Tout le monde connait la métaphore du verre d'eau à moitié vide ou à moitié plein.

On dit souvent que voir le verre à moitié vide, c’est être négatif… et que le voir à moitié plein, c’est être positif. Mais en réalité… ce verre contient simplement une certaine quantité d’eau.

Notre perception de cette réalité est influencée par nos filtres internes. Ainsi la peur du manque nous fera voir le verre à moitié vide et l’espoir nous le fera voir à moitié plein.

Pourtant ces deux visions, en apparence opposées, ont un point commun : elles sont toutes les deux tournées vers l’extérieur. La peur du manque se demande si elle va perdre quelque chose, en être privée alors que l’espoir, lui, se demande s'il va recevoir ce dont il a besoin.

Dans les deux cas, on se place dans une dynamique d’attente : une attente que l’extérieur nous donne… ou une crainte qu’il nous prive.  

Et c’est exactement ce qui maintient l’homme polarisé et astralisé.  

La perception : un piège de l’astral 

La perception est un prisme au travers duquel nous voyons le monde. Elle est façonnée par nos expériences, nos croyances et surtout par la polarité sur laquelle repose cette matrice. Nous sommes conditionnés à voir la vie à travers le manque ou l’abondance, la peur ou l’espoir, la perte ou le gain.  

Et c’est là le piège : nous croyons que ce que nous voyons est la réalité absolue… alors qu’il ne s’agit que d’une interprétation limitée et polarisée de cette réalité. 

Nous ne voyons pas ce qui est, nous voyons ce que nous craignons ou espérons.  

Prendre du recul : la perspective

Mais il existe une autre approche.  

La clé, ce n’est pas de choisir entre le verre à moitié vide ou à moitié plein. C’est de s’élever au-dessus de la question et de voir simplement un verre contenant une certaine quantité d’eau.  

Ce passage de la perception à la perspective, c’est ce qui nous permet de sortir de la polarité et de devenir un observateur neutre.  

L’homme conscient ne se laisse pas emporter par la polarisation émotionnelle. Il ne voit pas le monde sous un prisme négatif ou positif… Il voit ce qui est.  

Et surtout, il ne place plus son état intérieur dans l’attente du monde extérieur. Il ne craint plus qu’on lui prenne. Il n’espère plus qu’on lui donne. Il est.  

La tempête dans un verre d’eau 

Et c’est ici qu’intervient une autre métaphore :  la tempête dans un verre d’eau.  

Vous connaissez cette expression ? Elle signifie qu’on dramatise et exagère un événement bien au-delà de son importance réelle. C’est exactement ce que fait l’astral avec nos perceptions !  

Nous voyons quelque chose, nous y mettons une charge émotionnelle… puis cette charge attire d’autres pensées et émotions similaires. Rapidement, une simple observation devient une vague émotionnelle qui nous emporte. Et avant même de nous en rendre compte… nous sommes en plein dans la tempête.  

Pourquoi ? Parce que nous avons laissé notre état intérieur dépendre de l’extérieur. Nous avons laissé un verre d’eau dicter notre perception de la réalité.  

Observer sans être emporté

Mais alors, comment faire pour ne pas se laisser emporter ?  La réponse est simple : observer sans juger.  

Ne pas qualifier les choses de "bonnes" ou "mauvaises", mais les voir pour ce qu’elles sont. Ne pas se laisser happer par la charge émotionnelle, mais rester présent et centré.  Ne plus attendre que l’extérieur nous donne ou nous prive, mais reprendre notre souveraineté.  

Car un être lucide ne s’inquiète pas de ce qu’on lui prend, et n’espère rien de ce qu’on pourrait lui donner. Il voit. Il sait. Il est.  

L’invitation à l’expérience

Alors, la prochaine fois que vous verrez un verre à moitié plein… ou à moitié vide… rappelez-vous que le verre est simplement là, avec une certaine quantité d’eau.  

Et demandez-vous :  suis-je en train de voir ce qui est… ou suis-je en train de créer une tempête intérieure ? Parce que le monde extérieur ne fait que refléter notre monde intérieur.  

La question n’est pas de savoir comment nous percevons ce verre… mais comment nous choisissons d’observer notre propre réalité.  

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Des souris et du fromage

Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps.

Alphonse Allais

Nous sommes juste après le douzième coup de minuit, quand le carrosse redevient citrouille et que les chevaux se transforment en souris, en profitant au passage pour faire des trous dans le gruyère avant de changer de conte et de crèmerie. Pas de quoi en faire un fromage. Ni même une omelette aux champignons magiques (tous les œufs ayant été réquisitionnés pour Pâques). Ce mois-ci, contrairement à son homologue, le trèfle à quatre feuilles, le quatre de trèfle n'est pas un gage de chance. Il nous met plutôt en garde contre les imprévus et nous prévient que toute forme d'excès peut d'avérer néfaste à notre développement personnel. D'ailleurs, dans le célèbre oracle Lenormand, les souris (qui rongent au propre comme au figuré) sont également de mauvaise augure, annonciatrices de soucis, de pertes, ou de vol. 

Souris, c'est pour la photo !

Que dire de ce charmant petit rongeur si ce n'est, qu'à son sujet, les légendes foisonnent et les mythes perdurent autant qu'ils ont la dent dure. 

Ainsi d'aucuns prétendent que Satan aurait créé la souris au moment de l'arche de Noé, tandis que d'autres affirment qu'elle serait un fléau tombé du ciel pendant une tempête. Dans la Torah, elle apparaît parmi les animaux impurs (Lévitique 11:29). Et dans l'Ancien Testament, elle est considérée comme le Mal, un signe de destruction et un mauvais présage.

Paradoxalement, en Europe, même à l'époque médiévale, la souris était pourtant également synonyme de contact avec le divin, où l'on croyait qu'elle transportait les âmes des défunts vers l'au-delà, se faisant la passerelle entre ciel et terre.

En Inde, la légende raconte que Ganesh, le dieu à tête d'éléphant, chevauchait une souris, sa monture symbolisant la connaissance et la ruse à surmonter les obstacles afin de pénétrer dans n'importe quel environnement.

Ailleurs, il est dit encore que la souris représenterait un certain contrôle sur l'ego.

Aussi populaire que le Père Noël chez les enfants francophones, qui n'a jamais entendu parler de la fameuse Petite Souris qui vient collecter les dents de lait sous l'oreiller en échange d'une pièce de monnaie ? Même si, dans le reste du monde, on l'appelle la Fée des dents. Le mythe tirerait son origine d'un conte du XVIIIe siècle, écrit par la baronne d'Aulnoy, dans lequel une fée se change en souris pour aider une reine à se défendre contre un méchant roi en se cachant sous son oreiller et lui faisant tomber toutes ses dents (source de pouvoir). Mais elle s'inspire également d'une croyance plus ancienne selon laquelle une dent mangée par un animal en prendrait les caractéristiques. Ainsi les parents donnaient parfois les dents de lait de leurs enfants à une souris afin que les nouvelles soient aussi dures et aiguisées que celles du petit rongeur.

Quid de l'idée reçue et totalement fausse selon laquelle le fromage serait sa nourriture favorite ? Les souris mangeant ce qui est à leur portée, il est fort probable que ce mythe remonte aux temps où, contrairement aux autres aliments qui étaient soit suspendus ou soigneusement enfermés dans des sacs hermétiques, le fromage était plus accessible car laissé à l'air libre pour s'affiner.

Entre la poire et le gruyère

Une fois que l'on a mangé le gruyère, que deviennent les trous ?

Jean-Loup Chiflet

Connaissez-vous le paradoxe du gruyère ou « paradoxe du fromage à trous » (bien plus juste car ce qu'on appelle communément gruyère en France est, en fait, de l'emmental, le gruyère originaire de Suisse n'ayant pas de trous) ? Il repose sur le syllogisme1 suivant : « Plus il y a de fromage, plus il y a de trous ; or plus il y a de trous, moins il y a de fromage ; donc plus il y a de fromage, moins il y a de fromage. » Une forme sournoise de polysémie qui amalgame deux notions antagonistes dans une même phrase pour aboutir à un non-sens.

« Un peuple qui a créé plus de 400 fromages ne saurait disparaître » disait Churchill à propos de la France. Comment se fait-il que le français soit si pauvre en idiomatismes fromagers alors que l'anglais en dispose d'un si vaste florilège ? 

Littéralement, pour les anglophones, le fromage c'est facile2, par contre, quand il est dur3, on ne peut rien y faire ; tout ce qui a la consistance du fromage4 est de mauvais goût mais quand c'est fromage5, c'est génial ; si lorsqu'on lâche un prout, on coupe le fromage6, pour sourire, il faut dire « fromage ! »7. Tout ce qui coûte bonbon en France, coûte cheddar8 au Royaume-Uni, où les gros bonnets deviennent de gros fromages9, les mous du bulbe des fromages mous10, et nos excuses pleines de trous se remplissent de frometon11. Il vaut mieux éviter les mangeurs de fromage12 qui trahissent leurs amis et il n'est pas bon d'écarter quelqu'un à coups de fromage13 car pour le coup, il risque d'en faire tout un fromage en France. On ne prend pas non plus la poudre d'escampette mais le fromage14.

Il n'y a pas à dire, nous et les Anglais, on est vraiment comme craie et fromage15. Mais quand on sait que l'origine du mot fromage, en français, vient du latin formaticus [caseus] qui signifie « [fromage] moulé dans une forme », on comprend pourquoi toutes les boules de fromage16 sont des crétins.

La souricière matricielle

Mais petite Souris, tu n'es pas seule,
À prouver que prévoyance peut être vaine :
Les plans les mieux élaborés des souris et des hommes
Tournent souvent mal,
Et ne nous laissent que chagrin et douleur,
En lieu et place de la joie promise !

"To a Mouse", Robert Burns (1785)

À l'image de la souris, l'humain sert de cobaye aux manipulations archontiques et doit sans cesse lutter pour des miettes, qu'il s'agisse de nourriture, de confort, de sécurité, de savoir, d'amour ou de reconnaissance sociale. Comme elle, il est traqué en permanence par toutes sortes de prédateurs visibles (majoritairement humains) et invisibles (les entités astrales), s'évertuant à actionner, jusqu'à épuisement, la roue de sa cage intangible qui lui donne l'impression d'avancer sans jamais se rendre compte qu'il tourne en rond.

L’homme, dans la matrice, fonctionne exactement comme une souris de laboratoire dressée pour réagir à des stimuli. Conditionné par la récompense (argent, statut, approbation sociale) et la punition (chômage, exclusion, oppression) selon s'il obéit au système ou tente de s'en libérer, il reste prisonnier d'un cycle sans fin en quête d'une carotte illusoire (succès, amour, abondance matérielle).

Les deux ont l'illusion du libre arbitre. Ils peuvent se déplacer librement mais leurs choix sont, pour l'un, limités à l'environnement qui lui a été imposé et pour l'autre, prédéterminés par les règles de la matrice. La roue est une métaphore parfaite du samsara matriciel, la réincarnation forcée qui garde l'homme prisonnier de cette réalité dans laquelle il accumule les expériences sans jamais en sortir, car il est coupé de son Esprit qui, autrement, lui permettrait de transcender ce cycle.

Le fromage, quant à lui, pourrait représenter l'intellect formaté et façonné par les archontes pour qui, le cerveau humain est comme une masse molle et malléable, que les anglophones assimilent, d'ailleurs, à du fromage (your brain is like cheese) ou à une pensée ayant la consistance du fromage (cheesy thinking) pour désigner un esprit influençable ou peu affûté. Le fromage est fermenté, transformé et enfermé dans un moule exactement comme le mental humain l'est par l'éducation, les médias et les dogmes. 

Peu importe qu'il s'agisse ou non de son aliment préféré, la souris est attirée par le fromage qu'on lui met sous le nez et dès l'instant où elle l'atteint, le piège se referme sur elle. Pour l'homme, ce sont les illusions (plaisirs, faux éveils, religion, pouvoir). Dans la matrice, tout ce qui semble être une porte de sortie est souvent un leurre. Les archontes jouent sur le désir humain d’élévation pour le garder captif d’un autre système de croyance.

J'espérais que nous ferions de réels progrès
Mais il semble que nous ayons perdu cette faculté.
Le moindre petit pas en avant
Est comme une goutte d'eau dans l'océan.
Nous faisons du sur place
Comme nous l'avons toujours fait et le ferons toujours.

"Running on the Spot", The Jam (1982)

En 1968, l'ethnologue américain John Calhoun a mené une célèbre expérience baptisée « Mouse Utopia » (l'utopie des souris) qui ferait une excellente métaphore de notre monde actuel. Des souris furent placées dans un environnement parfait (nourriture à volonté, aucun prédateur). Au début, elles se mirent à prospérer, mais au bout de plusieurs générations, elles devinrent agressives, apathiques et finirent par disparaître. La cause ? Une dégénérescence comportementale due à une absence de défi évolutif.

Dans la matrice, on observe un phénomène similaire avec une société de plus en plus aseptisée et contrôlée qui voit une stagnation de la conscience avec des individus abrutis de divertissements et de surconsommation. Il en résulte une perte de vitalité et d'instinct de survie (baisse du taux de natalité, augmentation des maladies mentales).

De trous de gruyère en trous de souris

Tous les trous d'un coup
Prennent vie, se libèrent
Hors de vue et oubliés,
Les solitaires et leurs proies

"Tinker Tailor Soldier Sailor", Radiohead (2016)

Dans l'Ancien Testament du Démiurge, la souris est considérée comme impure et associée à la peste et aux fléaux parce qu'elle symbolise ce qui ronge et érode les fondations de son monde. Elle échappe à son contrôle et vit dans l'ombre, hors des structures officielles, comme les hérétiques et les rebelles qui questionnent le système. Car l'éveil à l'Esprit est perçu comme un acte de rébellion contre le programme matriciel. 

La clé pour s'en libérer passe d'abord par la prise de conscience du piège qui consiste à identifier les conditionnements et illusions de la simulation archontique. Il s'agit également de se détourner des « morceaux de fromage » stratégiquement placés sur notre chemin, les faux éveils ou « bacs à sable » (spiritualité astrale, religions, matérialisme) qui nous en détournent, pour enfin briser la roue et ne plus être esclaves des cycles émotionnels et réincarnations forcées. Le but ultime étant de se libérer de l'astral et de fusionner avec sa conscience originelle.

Avis à toutes les souris écolos qui ne courent qu'au labo : ces messieurs tout là-haut, s'ils vous attrapent par la queue, feront de vous des escargots tout chauds.

Notes et références

  1. ^ Le syllogisme est un outil logique essentiel, façonnant les fondements de la pensée critique et du raisonnement déductif depuis Aristote. Cette structure argumentative repose sur deux prémisses menant à une conclusion inévitable, si les prémisses sont vraies. Souvent utilisé pour tester la validité des arguments, il s’articule autour d’une forme majeure, une forme mineure, et une conclusion. Examiner des exemples concrets de syllogismes aide à saisir leur puissance et leur potentiel piège, car une forme logique valide ne garantit pas la vérité des prémisses, et donc de la conclusion. La maîtrise du syllogisme est fondamentale pour affiner la pensée logique et argumentative. (Source)
  2. ^ As easy as cheese = c'est du gâteau.
  3. ^ Tough cheese = c'est pas de bol.
  4. ^ Cheesy.
  5. ^ That's cheese! = c'est génial !
  6. ^ To cut the cheese = péter.
  7. ^ Say "cheese"!
  8. ^ To cost cheddar.
  9. ^ The big cheese.
  10. ^ Cheeseheads.
  11. ^ Excuses full of cheese.
  12. ^ Cheese eaters.
  13. ^ To cheese somebody off = mettre quelqu'un en rogne.
  14. ^ Cheese it! = décampe !
  15. ^ To be like chalk and cheese = être très différents.
  16. ^ Cheeseballs.

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Soyez, il n'y a rien à croire !

Qu’est-ce qu’une croyance ? 

Question profonde et légitime que devrait se poser quiconque recherche une cohérence intellectuelle avant d’adhérer à une idée afin d’éviter de tomber dans un nouveau système de croyance.

Tout dépend donc de ce que l’on appelle croyance. Est-ce une hypothèse de travail que l’on teste par l’expérience ? Ou bien un dogme auquel on adhère sans vérifier ?

Par exemple, un chrétien "croit" en Dieu sans l’avoir vu ; un scientifique "croit" aux quarks parce qu’une théorie les prédit, même s’il ne les voit pas ; une personne qui expérimente une manipulation énergétique ressent un changement, mais peut-elle prouver ce qui s’est passé ?

Ce n’est donc pas une question de croyance, mais de vérification et d’expérimentation. La vraie question serait plutôt ce qui différencie une croyance d’un savoir expérimental.

Mais alors, si on ne croit en rien, que reste-t-il ? 

Qui dit qu’il faut croire pour exister ? A-t-on besoin de croyances pour être conscient ?

Un bébé qui vient de naître ne croit en rien, pourtant il est là. Un animal ne suit aucun dogme, pourtant il agit et perçoit la réalité. On peut exister pleinement sans croyance.

Demandez-vous ce qu’il resterait de vous si vous deviez enlever toutes vos croyances et influences.

Ce qui vous amènera certainement à vous questionner sur le sens de l’existence sans croyances. Pourquoi devrait-il y avoir un sens extérieur imposé ? Et si le problème était la question elle-même ? 

Chercher un sens extérieur, c’est déjà accepter un cadre mental imposé.

Est-ce que c’est la vie qui a besoin de sens ou notre mental qui veut en trouver un ? Cette quête de sens ne serait-elle pas une programmation en elle-même ?

Question à mille dollars : si vous n’aviez aucune pression extérieure, seriez-vous dans les croyances que vous avez aujourd’hui ?

Mais au fond, la vraie question est ailleurs : pourquoi avons-nous besoin de croire ? Pourquoi la majorité des conflits humains viennent-ils de la confrontation des croyances plutôt que de l’expérimentation directe ?

Nos heurts avec l’entourage relèvent souvent d’un affrontement entre nos diverses croyances respectives. Beaucoup choisissent de se taire pour ne pas faire de vagues. Pas pour rien qu’on parle de courant dominant, de pensée dominante, de médias dominants, de religion dominante, etc.

Mais quand vous donnez raison aux autres pour avoir la paix, est-ce que ça fonctionne vraiment ? Ou est-ce que ça vous revient toujours comme un boomerang ?

En réalité, on peut fuir un conflit, mais pas sa propre vérité.

Cela va bien plus loin : nos choix sont-ils vraiment les nôtres ou bien des réactions à la pression d’autrui (nos proches le plus souvent) ?

On peut être parfaitement rationnel et avisé et n’en être pas moins manipulable par le biais de failles dont on n’a pas forcément conscience. L’intelligence n’est absolument pas un gage de liberté. Par exemple, un hacker très brillant peut quand même être piraté par une faille émotionnelle ; un jour d’échecs génial peut perdre s’il se laisse distraire.

Et vous, si vous étiez des hackers, où serait votre faille de sécurité ?

Pour aller plus loin, si demain, on vous retirait tout votre entourage actuel, que resterait-il de vos choix ? Plus spécifiquement, si vous étiez seuls pendant un an, que feriez-vous différemment ?

Quand la croyance s’efface, la conscience apparaît. Le réel ne demande ni foi, ni adhésion. Juste votre présence.

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Problème-Réaction-Solution : le mécanisme caché de la matrice

Et si tout ce que vous percevez comme naturel était, en réalité, un jeu de manipulation ? Un cycle perpétuel qui vous enferme, vous oriente et vous prive de votre souveraineté.

C'est le mécanisme du Problème-Réaction-Solution, l’outil fondamental du contrôle matriciel pour obtenir votre consentement. On crée un problème, un événement déclencheur, une crise fabriquée, qui suscite une réaction de peur, de colère, d'impuissance, et exige une solution, une réponse prédéterminée qui renforce la matrice. Ce schéma est partout. Invisible. Insidieux. Il dicte la marche du monde.

Les religions vous disent que vous êtes coupable, impur, en quête de salut. Vous vous soumettez aveuglément à une divinité, à ses lois, à ses dogmes.

Les politiques créent le chaos, l'insécurité, et l'instabilité économique. Vous réclamez un « sauveur », et en échange, on vous retire vos libertés.

L'économie engendre des crises financières, l'endettement, l'inflation. Les populations piégées cherchent des alternatives. La solution ? Des monnaies numériques centralisées, un contrôle absolu.

La maladie, le vieillissement, un corps carbone imparfait, vulnérable permettent à la technologie de proposer l'ultime solution : que l'homme fusionne avec la machine, perdant ainsi son essence.

Les médias viennent répondre à la solitude, à l'ennui, et au vide existentiel par leurs distractions infinies, les réseaux sociaux, les réalités virtuelles… Une prison dorée.

Chaque sphère de votre vie est orchestrée. Mais il y a pire…

Quand tout semble perdu, une force extérieure intervient. Une « lumière divine », un « sauvetage céleste », un « guide spirituel » … Vous pensez être protégé. En réalité, vous êtes piégé. Un miracle qui vous attache au système. Un « sauvetage » qui vous rend redevable. Une mission spirituelle qui vous enferme dans un nouveau rôle. Rien n’est gratuit dans la matrice.

Mais alors, comment en sortir ?

La clé n’est pas dans une nouvelle croyance, ni dans un nouveau leader. Elle est en vous. Un vrai miracle ne vient jamais de l’extérieur. Personne ne vous sauvera… sauf vous-même. La matrice ne contrôle que ceux qui lui accordent leur pouvoir.

Ouvrez les yeux. Décodez les illusions. Reprenez votre souveraineté.

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On est allés trop loin

Je ressors cet article publié il y a dix ans pour rendre hommage à mon ami François, qui nous a quitté ce 12 mars dernier, avec un clip que je viens de réaliser. Je pense qu'il aurait beaucoup aimé. Merci de partager et de liker. Pas pour moi mais pour lui.

Ey@el

Si je m'étais défendue, il y a quelque temps, de faire dans la nostalgie, là pour le compte, je m'en suis prise une bonne dose d'un coup. C'est que le chanteur, auto-compositeur et fondateur du projet E-Rocket (devenu Sound Rocket après fusion avec le groupe The Life) dont le nom s'inspire d'un schéma de fusée électrique de Nikola Tesla — précurseur de l'énergie libre — François Demercastel est quelqu'un que j'ai eu le plaisir de connaitre et beaucoup apprécier dans mes jeunes années, du temps où nous fréquentions tous deux plus ou moins assidument (oups !) les bancs d'une certaine école d'audiovisuel que je ne nommerai point. Nos goûts musicaux communs (les Beatles, les Who, les Jam parmi tant d'autres) nous ayant naturellement rapprochés, je lui dois d'avoir beaucoup élargi mon horizon musical en me faisant découvrir des tas de groupes géniaux dont notamment les Plimsouls et Lone Justice. Aujourd'hui, nous avons repris contact par le plus grand des hasards (qui comme vous le savez n'existe pas) grâce à la même chose qui nous avait réunis des décennies auparavant : la musique.

Le morceau que je vous propose ici et que François interprète, seul à la guitare, provient d'un podcast d'une radio locale de Rambouillet (RVE) enregistré l'an dernier. Comme je lui ai expliqué, le choix de cette version plutôt qu'une autre qu'il dit préférer (à écouter ICI) s'est imposé à mes oreilles comme étant la plus aboutie — justement parce réduite à l'essentiel, à savoir une voix, une guitare et une mélodie accrocheuse avec un petit gimmick emprunté au "I Feel Fine" des Beatles. Humour cosmique ou private joke : "Gone Too Far" vient remplacer une chanson des Jam que j'avais programmée de longue date, intitulée "Running On The Spot" (qui n'est que partie remise).

Gone Too Far

On pourrait parler du temps qu'il fait,
On pourrait parler de la guerre.
Toutes ces journées où il ne se passe rien
Inspirent autant de solitude que nos années perdues.

On pourrait faire des projets d'avenir,
On pourrait faire comme si.
Tu vois bien que tu ne trouveras aucune satisfaction
À rester là dans l'expectative du plus.

Mais on est allés trop loin
Sans quitter les lieux.
On est allés trop loin,
Sans plus aucune raison de se battre.

On pourrait se découvrir mutuellement,
On pourrait observer le monde autour de nous.
On pourrait, comme des lâches,
Contempler nos pieds qui ne bougent plus.

Mais on est allés trop loin,
À tourner en rond.
On est allés trop loin,
En se disant que c'était pas de bol
(Hors de portée !)

Il y a des pays que tu ne connais pas.
Il y a des villes que tu ne connais pas.
Il y a des gens que tu ne connais pas.
Il y a quelque chose en toi que tu ne montres pas !

On pourrait parler du temps qu'il fait,
On pourrait parler de la guerre.
Toutes ces journées où il ne se passe rien
Inspirent autant de solitude que nos années perdues.

Mais on est allés trop loin,
À tourner en rond.
On est allés trop loin,
En se disant que c'était pas de bol.

On est allés trop loin — ouais !
On est allés trop loin — ouais !

François Demercastel

À propos de cette chanson

« C'est une chanson un peu spéciale, » explique François. « Je l'ai écrite en pensant au temps qui passe, aux rêves qui s'enfuient, aux compromissions par nécessité matérielle — notre lent changement de mentalité face à la vie, la politique, etc. Depuis quelque temps, ce morceau a pris une autre résonance. Mon meilleur ami d'adolescence, après une vie assez triste, lui qui était si vivant, est décédé prématurément de maladie. Il a fait tout son possible des années durant pour ne plus voir quiconque de sa "grande époque". Je me dis, comme dans la chanson : et si l'on s'était revus, de quoi aurions nous parlé ? C'est donc une chanson qui est devenue moins "sujet bateau" et plus personnelle, finalement. »

D'aucuns se demanderont sans doute pourquoi il a choisi de chanter en anglais. Ce à quoi il répond : « J'ai essayé de chanter en français mais d'un seul coup, j'ai moins ! En plus, le français est une langue qui est un peu arythmique dans le sens où les toniques de la phrase ne tombent pas toujours de façon régulière. Donc il faut être extrêmement balaise ou s'appeler Gainsbourg, pour ne citer que lui, pour réussir à vraiment conjuguer ce rythme, en général à quatre temps du rock — et de quasiment tout ce qui rythme notre vie aujourd'hui — avec la langue française qui, elle, ne fonctionne pas selon ce tempo-là. D'autre part, j'en ai mangé, mangé et remangé du rock anglo-saxon et au bout d'un moment ça devient un peu normal et naturel pour moi de le chanter. »

« Un grand plaisir, de l'émotion. Je ne vais pas céder à la nostalgie, promis ! Je vais essayer de ne pas… rester coincé "retourné" » m'a-t-il dit. Pour sûr, on ne risque pas de tomber à court de sujets de conversation avec nos Pensines pleines à ras bord et nos âmes de Peter Pan. Quant à vous chers lecteurs et chères lectrices, si cette chanson vous a plu, je vous invite à vous rendre sur le site de son groupe ou directement sur sa page Soundcloud pour écouter d'autres morceaux. Les commentaires seront également les bienvenus.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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